Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Test écrit
271 réactions

Test de l'Arturia V-Collection 7 - V7 Arturienne

9/10
Award Qualité/Prix 2019
2019
Qualité/Prix
Award

La V-Collection nouvelle est arrivée, apportant deux refontes et trois nouveaux instruments au bundle d’Arturia. De quoi le rendre plus indispensable encore ?

Test de l'Arturia V-Collection 7 : V7 Arturienne

Après le synthé origi­nal Pigments et un fameux pack de compres­seurs, Artu­ria retourne à son produit phare, la V-Collec­tion, dont le prin­cipe n’a pas changé : propo­ser un bundle de modé­li­sa­tions de claviers allant des pianos acous­tiques aux synthé­ti­seurs numé­riques en passant par les orgues, pianos élec­triques et autres vieux coucous analo­giques qui ont fait les belles heures de la musique au cours des 70 dernières années… Et complé­ter le tout d’Analog Lab, une boîte à sons propo­sant près de 7000 patches issus des autres instru­ments, sorte de best of à l’in­ter­face et aux possi­bi­li­tés d’édi­tion simpli­fiées pour les musi­ciens dési­reux de ne pas se casser la tête, notam­ment en situa­tion Live.

Arturia V Collection 7 : Instagram_Banner_1080x1080Arturia V Collection 7 : analoglabsceneEt c’est d’ailleurs en pensant à la scène qu’Ar­tu­ria a doté l’Analog Lab 4 d’un nouveau mode Concert qui permet de prépa­rer des listes de sons qui feront gagner un temps précieux une fois sur scène, d’au­tant qu’en cliquant sur le bouton Go on Stage, on accède à une fenêtre affi­chant en grand écran toutes les commandes néces­saires pour gérer au plus vite et au plus simple les diffé­rents patches et leur réglage. C’est très bien vu ! Bien sûr, le logi­ciel en profite aussi pour propo­ser encore plus de sons issus des quatre derniers instru­ments rejoi­gnant la V-Collec­tion, mais aussi de Pigment qui n’est hélas pas inclus dans le bundle. Disons qu’entre ces évolu­tions et ses quali­tés origi­nelles (poly­va­lence, simpli­cité, qualité sonore), Analog Lab est plus que jamais LE « GoTo » instru­ment que les compo­si­teurs et autres produc­teurs se doivent d’avoir dans leur arse­nal, d’au­tant qu’il est proposé à un petit prix et que son inter­face pensée pour les claviers de contrôle de la marque en fait un redou­table outil de créa­tion si vous possé­dez un de ces derniers.

L’heure est toute­fois venue de nous pencher sur les instru­ments mêmes de cette V-Collec­tion 7, ce que vous pouvez faire avec nous en vidéo ou en lisant le texte qui suit :

To B3

b3vLes chan­ge­ments dans ce dernier portent autant sur l’in­ter­face de l’ins­tru­ment que sur la façon dont il sonne. Et ce n’est pas dommage vu que depuis le premier B3-V, le petit monde de l’orgue virtuel a connu bien des évolu­tions avec les sorties succes­sives du Blue3 de GG Audio et du VB3 II de GSI (à modé­li­sa­tion), mais aussi et surtout du B-5 II d’Acous­tic­samples, combi­nant samples et modé­li­sa­tion et devenu le mètre étalon du marché en matière de B3 virtuel. Artu­ria se devait donc de revoir sa copie et c’est chose faite avec ce B3-V2 qui propose un son autre­ment plus abouti. Là où la première version cachait souvent les approxi­ma­tions de ses modèles derrière des effets et de la satu­ra­tion, on récu­père donc un instru­ment autre­ment plus fidèle à l’ori­gi­nal, que ce soit au niveau du compor­te­ment des roues phoniques ou des attaques.

Voyez les diffé­rences entre B3-V et B3-V 2, d’abord avec toutes les tirettes bais­sées et en DI, ensuite en utili­sant le preset Green Onions tel que le propose les déve­lop­peurs dans les deux moutures :

B3V1­tou­tes­ti­ret­tes­bais­seesDI
00:0000:14
  • B3V1­tou­tes­ti­ret­tes­bais­seesDI00:14
  • B3V2­tou­tes­ti­ret­tes­bais­seesDI00:14
  • B3V1­gree­no­nions00:14
  • B3V2­gree­no­nions00:14

b3vfxMais au-delà de ces détails de moteur, le soft en profite égale­ment pour se doter d’une nouvelle inter­face, autre­ment plus agréable et lisible pour éditer les effets ou s’aven­tu­rer du côté de la synthèse. On dispose ainsi d’un panneau dédié qui permet enfin de réel­le­ment voir ce que l’on fait et offre plus de souplesse dans le choix comme le chaî­nage des trai­te­ments puisqu’on dispose de quatre empla­ce­ments suscep­tibles de rece­voir 12 pédales d’ef­fet. L’édi­teur a par ailleurs inté­gré une nouvelle réverbe à convo­lu­tion et une nouvelle modé­li­sa­tion d’un Fender Twin, de sorte que le B3-V 2 est plus poly­va­lent que jamais et peut même s’aven­tu­rer assez loin de son registre origi­nel :

B3V2­ma­rim­bee
00:0000:24

Cette seconde mouture est donc vrai­ment la bien­ve­nue, sachant qu’elle arrive avec une autre légende capable de produire des sons d’orgues comme de chœurs, de flûtes ou de violon­celles. Vous l’au­rez peut-être reconnu : je veux bien sûr parler de l’an­cêtre de tous les sampleurs.

Hello Mello

Arturia V Collection 7 : mellotroneditSa Majesté le Mello­tron fait ainsi son entrée dans la V-Collec­tion et on est ravi de voir Artu­ria s’y inté­res­ser car on sentait bien qu’il y avait mieux à faire que ce qui exis­tait déjà sur le marché, qu’il s’agisse du Sample­tron d’Ik Multi­me­dia ou de la réfé­rence M-Tron de GForce.

On retrouve ainsi la célèbre façade crème et son son le plus iconique nous accueille : les fameuses flûtes de Straw­berry Fields Fore­ver et Stair­way to heaven. Un rapide tour des sons permet de s’as­su­rer que le grain légen­daire de l’ins­tru­ment est bien au rendez-vous tandis qu’Ar­tu­ria, fidèle à ses habi­tudes, a conservé certains détails qui font l’iden­tité du Mello­tron mais a aussi apporté des fonc­tions plus modernes qui permettent d’étendre son terrain de jeu. C’est ainsi que l’édi­teur a conservé la limite à 8 secondes des sons non bouclés et repro­duit les bruits de moteur et de rembo­bi­nage, sachant que le volume de ces derniers est réglable.

Arturia V Collection 7 : mellotronsampleEn entrant dans les proprié­tés avan­cées du clavier, on découvre d’ailleurs qu’il est possible de régler la satu­ra­tion des bandes ainsi que leur pleu­rage, et même de pilo­ter ce dernier avec l’af­ter­touch, tout comme le volume peut être asso­cié à la vélo­cité. Les conces­sions à la moder­nité ne s’ar­rêtent pas là puisqu’outre une tessi­ture dépas­sant très large­ment celle de l’ori­gi­nal, la possi­bi­lité de jouer les trois sons d’une bobine simul­ta­né­ment et une sympa­thique section d’ef­fets, le logi­ciel vous permet d’im­por­ter vos propres sons pour les mello­tro­ni­ser. La chose passe par un éditeur de samples basique mais qui permet tout de même le time stret­ching, le bouclage et la lecture inver­sée. Voyez ce que ça donne en partant d’une bête sonne­rie de télé­phone occupé que j’ai bouclée et géné­reu­se­ment cradée via le Flut­ter et la distor­sion de bande du logi­ciel :

Phone­Source
00:0000:10
  • Phone­Source00:10
  • Phone­Flute00:11

Inutile de dire que le fun est au rendez-vous, même si Artu­ria n’égale pas le travail de numé­ri­sa­tion réalisé pour le M-Tron Pro et qui comporte quan­tité de sons rares (y compris ceux du Cham­ber­lin). À voir si l’édi­teur aura à coeur de complé­ter son instru­ment.

Synthi close

Arturia V Collection 7 : synthivD’une légende l’autre, on passera ensuite au Synthi-V qui émule un Synthi, l’une des décli­nai­sons du fameux VSC-3 d’EMS. Après le Bucchla et le Mini­moog, Artu­ria s’at­taque ainsi à une autre légende des synthés portables sortie à l’aube des années 70. Présenté dans une petite valise, le Synthi est un demi-modu­laire qui doit autant son succès à ses possi­bi­li­tés sonores qu’à son ergo­no­mie, la riche idée de ses concep­teurs étant de l’équi­per d’une matrice qui ne requiert aucun cordon, ainsi que d’un joys­tick déve­lop­pant l’ex­pres­si­vité du jeu, le tout pour un prix bien infé­rieur à la concur­rence. Si d’au­cuns le consi­dé­raient alors comme un jouet en raison de la trop grand insta­bi­lité de ses oscil­la­teurs qui le rendait parfois diffi­ci­le­ment jouable, le Synthi n’a pas eu trop de mal à séduire les musi­ciens puisqu’on le trouve sur quan­tité de disques de rock progres­sif (Pink Floyd, Yes, King Crim­son, Jethro Tull) tout comme il fut utilisé par Led Zep ou les Who.

C’est donc un gros petit bout d’his­toire que nous propose Artu­ria, d’au­tant que l’édi­teur a eu à coeur de corri­ger son prin­ci­pal problème en offrant une quan­ti­sa­tion débrayable des oscil­los (pouvant ainsi respec­ter une gamme chro­ma­tique) et la possi­bi­lité de synchro­ni­ser les deux premiers oscil­la­teurs. Portant la poly­pho­nie de l’ins­tru­ment à quatre voies et lui ajou­tant un module Sample & Hold, Artu­ria a enfin eu la bonne idée d’in­té­grer des fonc­tions réso­lu­ment plus modernes dans la bête : 5 enve­loppes multi­points, un LFO et un séquen­ceur à 32 pas pour­ront ainsi, en plus des contrô­leurs physiques (molettes, vélo­cité, after­touch) et d’un pad XY, modu­ler à peu près n’im­porte quel para­mètre. Et bien sûr, on dispose d’une petite section d’ef­fets qui va bien (3 effets à choi­sir parmi 10 et utili­sables en série ou paral­lèle).

À la faveur de tout cela, le Synthi combine à la fois poly­va­lence et carac­tère, sans pour autant être un casse-tête à program­mer comme c’est parfois le cas avec les modu­laires :

SynthiV­lead
00:0000:06
  • SynthiV­lead00:06
  • SynthiV­sequence00:07
  • SynthiVs­trings00:07
  • SynthiV­brass00:07
  • SynthiV­bass00:07

Casio Royal

Arturia V Collection 7 : czvLast but not least, le Casio CZ rejoint enfin le panthéon des synthés Artu­ria. Rare repré­sen­tant de la synthèse à distor­sion de phase qui est très proche de la synthèse FM, ce petit clavier doit son succès dans les années 80 à son prix très abor­dable comme à sa simpli­cité de program­ma­tion face au DX7. Et il le doit égale­ment à son son, car le CZ-101 comme son descen­dant le CZ-1 s’avèrent extrê­me­ment poly­va­lents et capable de produire des sono­ri­tés qui n’ont pas à rougir face à ce qu’on trouve chez les concur­rents, sur des synthés numé­riques comme analo­giques.

Arturia V Collection 7 : czveditRepo­sant sur deux géné­ra­teurs sonores à table d’ondes (à choi­sir parmi les 8 du synthé origi­nal mais avec la possi­bi­lité de dessi­ner les vôtres), le CZ-V reprend toutes les prin­cipes du CZ dont la possi­bi­lité d’uti­li­ser 8 couches sonores dans un patch et de les détu­ner pour obte­nir un son plus épais façon analo­gique. On y retrouve aussi une matrice de 16×16 pour les modu­la­tions (sachant qu’on dispose de 24 sources et de 51 desti­na­tions possibles pour ces dernières), un arpé­gia­teur et la même section de 2×2 effets (à choi­sir parmi 10) utili­sables en série ou paral­lèle.

Voici du coup ce qu’on peut en sortir :

CZVlead
00:0000:06
  • CZVlead00:06
  • CZVseq00:07
  • CZVs­trings00:06
  • CZVbrass00:07
  • CZVbass00:05

Et j’en profite pour vous glis­ser une petite compo vite faite et utili­sant l’en­semble des nouveaux instru­ments :

V7com­po3
00:0002:28

Les nouveaux venus sont donc enthou­sias­mants, d’au­tant qu’Ar­tu­ria complète le tout avec 800 nouveaux patches, acces­sibles dans Analog Lab 4, qui revi­sitent avec bonheur les joyaux de la collec­tion.

Reste que, vous vous en doutez, on aura ça et là quelques reproches à adres­ser à cette V-Collec­tion 7.

De la V8 dans les idées

Les reproches concer­nant le bundle n’ont pas gran­de­ment changé depuis la version 6, à commen­cer par la compo­si­tion même de ce dernier. Si Analog Lab 4 propose des patches de Pigments, ce dernier n’a pas été inclus à la V-Collec­tion et c’est dommage même si c’est expli­cable lorsqu’on consi­dère que le V signi­fie Vintage. Pour autant, on s’ex­plique plus mal l’ab­sence de la boîte à rythmes Spark qui ne déton­ne­rait pas au milieu de toutes ces légendes et rendrait la V-Collec­tion autre­ment plus attrac­tive et poly­va­lente. C’est d’au­tant plus dommage que cet excellent logi­ciel semble « prendre la pous­sière » sur un bout de page du site d’Ar­tu­ria, comme s’il était à l’aban­don, et qu’avec une refonte et trois nouveaux instru­ments, même avec les 800 patches, cette V7 est moins géné­reuse que les précé­dentes moutures.

Pour des raisons de copy­rights qu’on imagine aisé­ment, on regret­tera encore que ce pano­rama de l’his­toire de la synthèse fasse la totale impasse sur Korg, Kawai, E-MU ou encore Alesis et oublie quan­tité de réfé­rences de légende chez Roland ou Yamaha. Ce n’est pas qu’on ne se réjouisse pas de l’ar­ri­vée du petit Casio CZ dans la bande, mais il y avait sans doute plus exci­tant et complé­men­taire à inté­grer avant ce dernier. Plus rare aussi si l’on consi­dère qu’on trouve déjà sur le marché des émula­tions de CZ, tout comme on trouve d’ex­cel­lents B3, un très chouette VCS, des Mello­trons. Il ne s’agit pas de regret­ter qu’Ar­tu­ria se mesure fron­ta­le­ment à la concur­rence et tente de faire mieux qu’elle, mais il faut avouer qu’un Syncla­vier ou un Buchla, c’est un peu plus inédit et donc forcé­ment plus exci­tant.

Reste enfin à évoquer la ques­tion pécui­naires. Si le tarif de 500 euros pour 24 instru­ments de bonne qualité fait de la V-Collec­tion 7 une très bonne affaire, le prix unitaire des instru­ments semble toujours un brin dispro­por­tionné : 200 euros, c’est à peu près le prix que coûte un vrai CZ 101 d’oc­ca­sion… Bien sûr, le plug-in a des atouts que le maté­riel n’a pas, mais tout de même… Et au-delà de ce dernier, on se rend compte qu’entre le prix unitaire des plug-ins et celui auquel on les touche en ache­tant la V-Collec­tion, on atteint quasi­ment un facteur 10. Certes, cela pousse à ache­ter le bundle, mais il y a peut-être une mesure à trou­ver dans tout cela, sachant qu’en dehors de très gros best sellers comme Omni­sphere par exemple, les instru­ments virtuels attei­gnant les 200 euros sont rares dans la concur­rence. La solu­tion pour­rait égale­ment venir de packs plus théma­tiques qui permet­traient d’éta­ler la gamme : un sur les synthés numé­riques, un sur les modu­laires, un orienté sound design, un autre avec les deux Moog, etc. Ou encore on pour­rait imagi­ner des formules à la carte : 3 pour le prix de deux, ce genre de choses… Bref, Artu­ria, qui pratique déjà cela pour ses effets, a sans doute de quoi décli­ner son offre pour se rendre acces­sible au plus grand nombre.

Contre­ba­lançant cela, l’édi­teur pratique enfin une poli­tique de mise à jour qui en ravit autant certains qu’elle en agace d’autres. Cette dernière est en effet factu­rée la même chose qu’on ait acheté toutes les précé­dentes versions du bundle ou seule­ment une ancienne d’entre elles. Il est clair du coup que passer pour 200 euros d’une V4 à une V7 est une excel­lente affaire (ce tarif n’est valable que pour le lance­ment, sachant que la mise à jour est ensuite facturé 300 euros), même si cela irrite un peu les fidèles qui font l’ef­fort de mettre à jour à chaque fois. C’est toute­fois une poli­tique qui n’est pas propre à Artu­ria et que l’on retrouve chez quan­tité d’ac­teurs. Je me garde­rai bien de la juger vu qu’elle présente autant d’avan­tages que d’in­con­vé­nients, et que l’édi­teur propose des tarifs diffé­rents suivant les produits déjà en votre posses­sion, mais j’aime autant souli­gner ce détail pour éviter toute frus­tra­tion ulté­rieure.

Quoi qu’il en soit, il y a suffi­sam­ment de très bonnes choses dans cette V7 et suffi­sam­ment de manques aussi pour qu’on attende de pied ferme la V8. 

Conclu­sion

Vous l’au­rez compris : si Artu­ria ne propose pas autant de nouveau­tés que dans les précé­dentes mises à jour de la V-Collec­tion, il ne fait aucun doute que ces dernières sont de qualité et devrait satis­faire un large public : du B3 au CZ en passant par le Mello­tron ou le Synthi, il y en a pour tous les goûts. Cela est d’au­tant plus vrai qu’Ar­tu­ria a pris soin de rajou­ter des fonc­tion­na­li­tés et des trai­te­ments réel­le­ment inté­res­sants dans chacun de ces instru­ments. Sans parler des effets ou des possi­bi­li­tés de modu­la­tion qui trans­fi­gurent déjà les instru­ments, le fait de pouvoir quan­ti­ser le pitch du Synthi ou de trans­for­mer n’im­porte quel fichier WAV en banque de Mello­tron ouvre des pers­pec­tives créa­tives réjouis­santes. Tirant parti de tout cela, le petit Analog Lab 4 est du coup toujours aussi sexy et consti­tue un excellent résumé du bundle pour ceux qui ont besoin de sons de qualité en quan­tité sans vouloir s’en­com­brer de 23 plug-ins. Et c’est d’au­tant plus vrai que les Sound Desi­gners d’Ar­tu­ria assor­tissent cette V-Collec­tion 7 de 800 nouveaux presets réunis sous le nom de Syntho­pe­dia.

Bref, cette V7 ne déçoit vrai­ment pas pour son prix de 500 euros au point de méri­ter un Award Qualite/Prix et une très bonne note, même si on voudrait vrai­ment y voir figu­rer Spark voire Pigments (voire les excel­lents effets sortis par l’édi­teur récem­ment). Quant à savoir si la mise à jour vaut le coup pour les anciens utili­sa­teurs, toute la ques­tion est de savoir si vous partez d’une V6 ou d’une version anté­rieure, et quels sont les plug-ins dont vous dispo­sez déjà à l’heure actuelle. Contrai­re­ment au Buchla qui n’avait pas de concur­rent, les trois petits nouveaux propo­sés par Artu­ria disposent déjà en effet de rivaux sur le marché, et s’il est indu­bi­table que les produits greno­blois ont des origi­na­li­tés à faire valoir, c’est aussi le cas de la concur­rence dont certains possèdent peut-être déjà les produits. Chacun devra donc voir MIDI à son gate, faisant sa propre note en fonc­tion de cela. Il nous tarde déjà en tout cas de décou­vrir à quelles légendes s’at­taquera Artu­ria pour sa V8.

On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine Voir tous les épisodes de "On refait le patch : les tests vidéo d'Audiofanzine"

Notre avis : 9/10

Award Qualité/Prix 2019
2019
Qualité/Prix
Award
  • Analog Lab toujours plus généreux et intégrant des patches de Pigment
  • Le mode Scène d’Analog Lab bien pratique pour le live
  • 800 nouveaux patches pour exploiter le potentiel de la V-Collection
  • B3-V 2 sonne nettement mieux que son prédécesseur...
  • …et dispose d’une interface bien plus ergonomique…
  • …avec une chouette section d’effets et une zolie réverb à convolution
  • Le grain de Mellotron-V et la possibilité de tweaker le côté lo-fi
  • La possibilité d’importer des samples dans Mellotron-V pour les mellotroniser
  • Le Synthi-V conciliant caractère et modernité…
  • Et notamment la possibilité de quantiser les oscillateurs
  • Ou les riches possibilités de modulation
  • Le CZ-V, simple à utiliser et à l’aise dans tous les registres
  • Tout ce qu’on aime dans la V-Collection : des machines de légende à portée de clic, des sons d’hiers, d’aujourd’hui et de demain, les nombreux ajouts fonctionnels dans la plupart des synthés, les interfaces redimensionnables et bien conçues… et le prix !
  • Spark aurait vraiment sa place dans le bundle
  • Et Pigment aussi ?
  • 800 presets certes, mais une refonte et trois nouveautés : les mises à jour sont moins généreuses que par le passé
  • Prix unitaire des plug-ins en regard du prix du bundle (ils sont près de 10 fois plus cher à l'unité)

Vous souhaitez réagir à cet article ?

Se connecter
Devenir membre