Editorial du 8 janvier 2022 : commentaires
- 57 réponses
- 35 participants
- 2 577 vues
- 35 followers
Los Teignos
Zut alors ! Les concerts du nouvel an de Young Thug, David Guetta et de The Chainsmokers, les trois premiers à être organisés dans le métavers de Facebook, ont été de cuisants échecs. Parmi les raisons expliquant ce ratage, on souligne le manque de communication, tout comme le fait que les événements n’étaient pas vraiment optimisés pour la VR…
Peut-être serait-il bon d’envisager aussi que nombre de gens valorisent plus le fait de passer le nouvel an avec leurs proches plutôt que derrière un casque aussi ridicule qu’hors de prix. On sourit en tout cas en pensant que ce qui incarne le futur de la musique et de la société selon Zuckerberg est exactement à l’opposé du besoin premier du mammifère homme depuis sa venue sur Terre, surtout en ces temps de distanciation sociale : trouver de l’amour et de la chaleur auprès de ses congénères…
Tant qu’on le peut encore, on ira donc jouer la sérénade à nos amis et parents, notamment avec le synthé Dreadbox Nymphes à passer dans les plug-ins les plus créatifs qui soient en matière de Time Stretchers, slow downers, freezers et effets tape stop.
Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.
Los Teignos
From Ze AudioTeam
__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
iktomi
syle3
Je sais je vais être chiant et tâtillon mais si on écrit mammifère homme en lieu et place de mammifère Homme, on exclut par là la moitié de l'humanité (les gens, pas l'équipe du journal). Et en ce moment, négliger la partie pas homme de l'humanité, c'est à se faire taper sur les doigts. Comme si par exemple, je disais "pas homme" en lieu et place de femme. Ben ouais. Bon, salut. Et bonne année!
5h4r0
iktomi
comcast1
iktomi
Faites selon vos sensibilités et croyances après...
.: Odon Quelconque :.
Perso, je ne suis pas contre la technologie VR qui peut avoir de formidables applications. [...]
Mais en faire un outil de consommation de masse pour tout et n'importe quoi et penser que c'est bon juste parce que les gens l'utilisent ne fait aucun sens. C'est penser que la majorité a raison, la majorité qui, en d'autres temps et sans doute de nouveau un jour, pensait et pensera que la terre était plate et que le soleil tourne autour.
https://portail-ie.fr/analysis/3022/le-metaverse-enjeu-de-souverainete-12
https://portail-ie.fr/analysis/3025/le-metaverse-enjeu-de-souverainete-22
tl;dr : copie du paragraphe de conclusion
Le metaverse n’est donc pas un espace mais un moment. C’est le moment où notre vie virtuelle aura plus de valeur que notre vie réelle. Un moment dans le temps où l’intégration dans le web de tous les éléments de notre vie, au travers d’objets connectés, donnera naissance à une nouvelle manière de consommer, de travailler, d’avoir des relations sociales, et au final d’avoir une identité. Nous accordons déjà de plus en plus d’attention, et donc d’énergie, à nos vies numériques. Le metaverse est donc le moment où nos vies basculeront presque entièrement dans le monde virtuel, ce qui ne peut être qu’un processus (déjà enclenché) sur plusieurs décennies.
Or, la réponse à apporter à cette métarversisation du monde commence maintenant, en ne réduisant pas ce sujet à sa seule dimension technique et numérique mais en saisissant les profondes ramifications des changements que cela entraînera. Sauf cygne noir, nos enfants passeront le plus clair de leur temps dans des mondes virtuels, c'est-à-dire qu’ils accorderont probablement plus de valeur à leur vie virtuelle qu’à leur vie physique. Cela est déjà acté, même si on peut le regretter.
La seule question qui se pose encore aujourd’hui est donc de savoir si les mondes virtuels où vivront nos enfants seront encore sous le contrôle des États… ou bien sous le contrôle de quelques entreprises qui émettront leur monnaie virtuelle, choisiront leurs taux d’intérêt virtuels, les loyers de vos appartements ou bureaux virtuels, qui feront de leurs Terms of Service le nouveau Code Civil de ces lieux virtuels, qui nommeront une police virtuelle pour exclure de ce monde (et donc du monde) les utilisateurs problématiques.
C'est parce que les États restent à genoux que les entreprises privées sont grandes. Cela restait vrai jusqu’à aujourd’hui, avec en filigrane l’espoir d’une riposte étatique pour reconquérir la sphère numérique et la réguler. Mais cet espoir diminue à mesure que l’idée du Metaverse fait son chemin : le retard des États sur ces sujets pourrait rapidement s’avérer irréversible.
Sans action puissante des décideurs politiques, sans prise de conscience immédiate de l’opinion publique, les États risquent donc d’être davantage phagocytés par les intérêts privés qui se substituent déjà à certaines fonctions (privatisation de l’éducation et de la santé ou autres services sociaux). C’est aujourd’hui que les États doivent choisir s’ils seront encore ce qu’ils sont dans le monde de demain.
« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)
[ Dernière édition du message le 11/01/2022 à 11:14:30 ]
Hermon de Vinon
- < Liste des sujets
- Charte