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Audiofanzine

(21 avis produit)

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Editorial du 30 août 2025 : commentaires

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Los Teignos

9769

Administrateur·trice du site

Membre depuis 23 ans

Sujet de la discussion Posté le 30/08/2025 à 04:00:15

Question : où parle-t-on parle du Synclavier et de son prix exorbitant même sans aucune extension ? Sur Audiofanzine ? Eh bien non ! C’est dans la première scène du premier épisode d’Hélène et les garçons ! Et si je vous dis que dans l’épisode 5 de la saison 25 de Joséphine Ange Gardien, Mimie Mathy présente son setup de musicienne composé d’un « launchpod » et d’un « Moogy », vous aurez compris que les sujets de prédilection d’Audiofanzine sont depuis longtemps bien plus grand public qu’on ne le pense.

Bon, il faut l’avouer, ce n’est pas demain non plus que TF1 ou France 2 vont publier une interview sur le Dolby Atmos comme les tests d’une interface audio Carver Pro, d’un casque HEDDphone Two ou encore de la copie de LinnDrum de Behringer. Et c’est heureux car ça laisse une chasse gardée au petit site bleu et l’occasion de nous retrouver la semaine prochaine, non sans vous avoir préalablement souhaité un bon week.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

PS : Merci à Red Led pour cette incroyable découverte !

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

Archy1

643

Posteur·euse AFfolé·e

Membre depuis 20 ans

2 Posté le 30/08/2025 à 07:31:16

Je suis partagé entre deux sentiments à la lecture de cet édito:

D’un côté, ce n’est pas beau de dénoncer et il faut savoir assumer ses errances adolescentes.
Et de l’autre, à trop étaler sa culture, on peut devenir pédant.

:mdr:

Blague à part, je me suis bien marré en lisant ce petit bout d’édito, trop court comme souvent.

Archy Fred

pfrpfr

123

Posteur·euse AFfiné·e

Membre depuis 14 ans

3 Posté le 30/08/2025 à 07:46:46

Le saint-clavier ? le synthé des synthés "que même Aznavour en avait un" .
?
Dommage que "les feux de l'amour" n'évoquent pas le Fairlight pour revenir aux bonnes vieilles concurrences lesquelles se disputaient jusqu'aux chaînes de diffusion et donc aux producteurs et aux équipes rédactionnelles.
Il y avait de l'émulation... émulation I ... Emulation II... des prophètes... Prophet... Prophet... Prophet...
De la joute avec fair-play. Du son et du jeu... et du pain: pas que de la mie.

Tout ça dans Hélène et les garçons !
A l'époque on jetait tout ce qu'on pouvait et tous azimuts dès le premier épisode pour se donner toutes les chances de réussir, brasser tous les publics et toutes les couches sociales. On était bien AUSSI entre jacobins et girondins.
Aujourd'hui c'est PSG/MArseille. Bof. Beaucoup de simulations.

A l'époque, on voulait et on avait des références d'autant que la course aux sons, aux arrangements était vraiment éperdue, avec des "bruitages" harmoniques et spectraux à tomber par terre.
Aujourd'hui, exit Arturia ou UVI, voire l'incontournable Native Instrument. Et ce ne sont pas les synthèses qui manquent et encore moins les grains de chacune des licenses développées, toutes plus magnifiques les unes que les autres. Une offre pléthorique et une indigence sonore partout. Il y avait de l'exigence jusqu'aux critiques musicaux qui, certes, faisaient la pluie et le beau temps mais avec des "écoles stylistiques" , des chapelles, des guerres de clochers, de "Rose" aussi, intestines toujours, mais argumentées, souvent fondées. Désormais, on gobe tout non pas parce que tout est bon, mais tout est tellement passable qu'il devient difficile d'être difficile. C'est pas vraiment mauvais mais c'est vraiment pas folichon.

AU fond et dans le fond, rien n'a changé. Tout s'est juste dégradé avec par ailleurs des technologies explosives mais sans applications.
Des applis sans applications. Ni implications du reste.
Les formats n'en parlons pas: les Seventies doivent nous vomir.
Les timbres ? On réédite les sons des 80's pour se rappeler les épices, juste le goût.
Les musiciens, les groupes, la sueur, le feeling ? Tout est Groovy pour sûr, mais LE feeling ?
Le one-man à tout-va, les home-studio, et on entre seulement dans la crise.
Les diffuseurs de festivals font dans la salade niçoise de Nice à Lille et de Bordeaux à Lyon... comme Mcdo fait ses frites de Bangkok à Tombouctou et d'Anchorage à Ushuaïa.Tout le monde il est beau, tout le monde il est content.
Il ne s'agit pas d'être clivant et cliveur. Mais l'identité et l'identitaire c'est un peu un sujet essentiellement humain voire du vivant, garant de qualité ce qui n'empêche pas les hybridations.
C'est juste que dans un festival de jazz où il y a 90 % de pop ça fait un peu" vache qui rit au lait de chèvre" ( les 2 pleurant leurs mères) . Fun, sympa mais le café au chocolat c'est chaud et pas fort de café. Tout le monde a brassé "familial" pour ramasser les subventions au nom de la "modernité" et au final c'est la fadeur et le nivellement à tous les étages. La musique n'est plus une question de conductions mais de séductions.

Les anglosaxons et leur humour notoire ainsi que leur audace arriveront peut-être à nous mettre du Spitefire dans Games of thrones saison 9 ( je veux dire DANS UNE une scène !! lol ) puisqu'ils en mettent dans la bande son; et j'attends, Mister Zimmer ( siouxplait, vouZensupply ), un bon Hz Legend dans un Interstellar que diable ! Osez ! Soyez Fairlight ET FAIR-PLAY car tout ça n'est QUE du cinéma.

A votre santé votre syntheté, synteignos !
Et au prochain épisode des Zéditos de LEDspace

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