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Sujet Créer un label : association ou entreprise ?

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Sujet de la discussion Créer un label : association ou entreprise ?
Voilà mon dilemme...

ça fait des mois que je bosse sur des productions etc... et je pense démarrer un projet de label pour 2007.
Mais quelle forme juridique choisir ?

Association ou Entreprise ?

Je compte sortir entre 5 et 10 sorties annuelle, (si plus de 10 alors c'est que du bonheur) CD à 1000, 2000 et peut-être 5000 exemplaires(très rare 5000, 1000 sera pour 90% des productions).

Le label aura aussi d'autres activités comme organiser des concerts, festivals...et plein d'autres petites choses capable de generer un petit/moyen/bon chiffre d'affaire.

Je m'en remet donc à vous.
Si certains d'entre vous ont déjà créé un label, etc...

Je suis preneur de toutes informations !!!!
:clin:

Merci par avance.
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151
En ce qui concerne le créneau Dance Floor.

Voir la liste ci-jointe: combien sont des albums de compile de Dance (y compris Guetta?)

http://www.chartsinfrance.net/charts/albums.php

Je ne pense pas être trop à côté de la plaque en disant que le créneau Dance est la vache à lait des marchands de galettes... :-)


RM

152
En annexe, dans le top 10 il y a "Les Stentors"; espèce de groupe de "prêtres" laïcs mais du même moule: à savoir le Moule TF1! Oui, c'est le label de TF1 qui avait produit les prêtres et produit aussi les Stentors.

http://www.leparisien.fr/musique/albums/les-stentors-un-succes-bien-orchestre-01-06-2012-2027150.php

A méditer aussi sur les statégies: l'intégration et la concentration horizontale des moyens et des revenus du "produit".

RM

153
Citation de Rémy :
Je ne pense pas être trop à côté de la plaque en disant que le créneau Dance est la vache à lait des marchands de galettes... :-)

Ah, oui mais non lol. Ce que tu cites ce sont des grosses compilations style NRJ. C'est l'effet grande distribution. Dans le Carrefour à côté de chez moi il reste un petit rayon CD d'environ 100 références : 1/3 d'artistes du top 50, 1/3 de " Best of" de grands noms, et 1/3 de ces compilations. Sauf que c'est du double voire triple album (40 titres et plus) vendus au prix d'un simple et très rapidement soldés (compilation été 2012, dés l'automne c'est mort)
On est dans le même cas de figure que les artistes estampillés TF1. Ce sont les grands médias qui font la loi et récoltent la majorité des bénéfices. Et pour les artistes le revenu principal ce sont les droits d'auteurs générés par ses passages radio/télé, plus les royalties sur les ventes. Raison pour laquelle pratiquement tous les labels exigent aujourd'hui l'édition ou des parts éditoriales.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


154    fusion
bonjour,
je souhaite avoir l'avis de personnes qui ont crée leur label digital pour sortir leur musique et celle d'autres personnes.

pouvez vous détailler un peu les démarches, est-il compliqué ensuite de figurer sur des sites comme beatport?

merci à vous!

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "créer son label digital (pour figurer sur beatport etc)" qui a été fusionnée dans ce sujet le 27/10/12 ]

155
Beatport ne prend plus les labels en direct (sauf les gros) et est très sélectif dans ce qu'il accepte.

Pour la création de label lire les messages ci-dessus et/ou utiliser l'outil de recherche. Par exemple : https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/?q=cr%C3%A9er+label&searchType=titles

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


156
merci je vais lire ça
157
Perso je me demande s'il est possible de procéder ainsi :

1. Créer une association de droit français et la faire évoluer vers une fondation d'utilité publique (à but artistique et culturel) : organisation de concerts, promotion d'artistes, etc. Cette fondation recevrait des dons qui pourraient donner lieu à exonérations (réductions partielles) d'impôts pour les donneurs. Elle effectuerait le gros des dépenses, en particulier celles de service, voire loyer des locaux partagés avec l'entreprise.
2. Créer une entreprise de droit français, comme fonds de commerce de base (hors royalties et licences). Cette entreprise pourrait être prestataire technique et de service pour le compte de la fondation (et d'autres clients). Elle détiendrait le patrimoine matériel en vue de la réalisation de ses prestations. Cette entreprise verserait les salaires (attention aux URSSAF!) mais ne détiendrait aucun droit de propriété intellectuelle (ici droits d'auteurs), à part les marques déposées à l'INPI et/ou OHMI.
3. Créer dans le même temps une entreprise de droit luxembourgeois afin d'optimiser la fiscalité sur les royalties et les licences, notamment dans le cas de transactions sur ces dernières avec des tiers. Cette entreprise serait holding de celle de droit français, et donc son actionnaire principal. L'entreprise française pourrait donc être considérée comme filiale ou succursale de celle-ci, et bénéficier des avantages relatifs le cas échéant.

Le tout, en s'entourant d'un bon avocat et d'un bon comptable, bien sûr.

Qu'en pensez-vous ?

[ Dernière édition du message le 03/12/2014 à 13:25:20 ]

158
Citation de n00w7re :
Qu'en pensez-vous ?

1) Que je suis curieux de voir si l'optimisation fiscale sera considérée comme plus respectable si elle concerne les activités artistiques.
2) Que, hors grosses structures déjà multinationales, je ne connais pas beaucoup d'associations ou d'entreprises françaises actives dans le domaine musical qui ont assez de recettes pour avoir quelque chose à optimiser.
3) Que je ne vois pas trop ce que quelqu'un qui aurait les moyens de s'entourer d'un bon avocat et d'un bon comptable espère trouver de plus pertinent sur un forum.
4) Que si j'étais dans le cas je n'en parlerais pas publiquement

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


159
Citation :
4) Que si j'étais dans le cas je n'en parlerais pas publiquement

Je ne suis pas dans le cas. Il s'agissait juste d'imaginer un cas d'école. En outre pour que la fondation soit reconnue d'utilité publique il faudrait qu'elle assure aussi la promotion d'artistes "non labellisés" ou dépendants d'autres labels. Je sais que ce type de fondation existe dans le cadre de la promotion d'oeuvres picturales, et bénéficie aux donateurs. Pourquoi pas la musique ?