Sujet Créer un label : association ou entreprise ?
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barnee
2239
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 22/09/2006 à 16:44:50Créer un label : association ou entreprise ?
Voilà mon dilemme...
ça fait des mois que je bosse sur des productions etc... et je pense démarrer un projet de label pour 2007.
Mais quelle forme juridique choisir ?
Association ou Entreprise ?
Je compte sortir entre 5 et 10 sorties annuelle, (si plus de 10 alors c'est que du bonheur) CD à 1000, 2000 et peut-être 5000 exemplaires(très rare 5000, 1000 sera pour 90% des productions).
Le label aura aussi d'autres activités comme organiser des concerts, festivals...et plein d'autres petites choses capable de generer un petit/moyen/bon chiffre d'affaire.
Je m'en remet donc à vous.
Si certains d'entre vous ont déjà créé un label, etc...
Je suis preneur de toutes informations !!!!
Merci par avance.
ça fait des mois que je bosse sur des productions etc... et je pense démarrer un projet de label pour 2007.
Mais quelle forme juridique choisir ?
Association ou Entreprise ?
Je compte sortir entre 5 et 10 sorties annuelle, (si plus de 10 alors c'est que du bonheur) CD à 1000, 2000 et peut-être 5000 exemplaires(très rare 5000, 1000 sera pour 90% des productions).
Le label aura aussi d'autres activités comme organiser des concerts, festivals...et plein d'autres petites choses capable de generer un petit/moyen/bon chiffre d'affaire.
Je m'en remet donc à vous.
Si certains d'entre vous ont déjà créé un label, etc...
Je suis preneur de toutes informations !!!!
Merci par avance.
arterim
827
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
141 Posté le 13/12/2008 à 23:44:28
Bonjours à tous,
Les royalties payées aux artistes-interprêtes ne le sont en aucun cas par la SACEM.
La SACEM s'occupe de reverser des droits d'auteur comme suit:
25% pour l'auteur
25% pour le compositeur
25% pour l'arrangeur
25% pour l'éditeur
Très intéressant cette discution.
Les royalties payées aux artistes-interprêtes ne le sont en aucun cas par la SACEM.
La SACEM s'occupe de reverser des droits d'auteur comme suit:
25% pour l'auteur
25% pour le compositeur
25% pour l'arrangeur
25% pour l'éditeur
Très intéressant cette discution.
Fred
arterim
827
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 18 ans
142 Posté le 14/12/2008 à 01:48:50
Ma charmante compagne m'a trouvé un cite pas mal du tous:
http://www.upformusic.com/fr/
Il y a pas mal de d'explication sur l'autoprod, l'edition, la production,...
bonne lecture
http://www.upformusic.com/fr/
Il y a pas mal de d'explication sur l'autoprod, l'edition, la production,...
bonne lecture
Fred
Rémy BDR
7
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 14 ans
143 Posté le 30/06/2012 à 13:33:35
Bonjour.
C'est un beau projet. Il existe deux bouquins que je me suis procurés à ce sujet: "Je monte mon Label", édité par l'IRMA
http://www.irma.asso.fr/Je-monte-mon-label
Et "les Contrats de la Musique"
http://www.irma.asso.fr/Les-contrats-de-la-musique
(Je vois que le titre est épuisé, dommage)
Le premier est très bien fait (je l'ai lu et il m'a été très utile).
Enfin, si tu es sur Paris, je te suggère de prendre contact avec un expert dans ce genre de choses: je pense à Maître Patrick Vilbert, avocat spécialiste de la propriété intellectuelle artisitique, qui gère à merveille tous les aspects de la question. Ca risque de te coûter un peu de sous, mais un montage mal ficelé peut coûter bien plus cher! (je n'ai pas d'actions dans son cabinet, je te rassure, mais c'est l'avocat de mon agent).
Il existe aussi des centres de formation avec des modules spécifiques concernant l'aspect "business" et droit de ce genre de montages. Contacte-moi en MP et je me ferai un plaisir de t'en donner une liste près de chez toi.
Good Luck
Amicalement
Rémy
C'est un beau projet. Il existe deux bouquins que je me suis procurés à ce sujet: "Je monte mon Label", édité par l'IRMA
http://www.irma.asso.fr/Je-monte-mon-label
Et "les Contrats de la Musique"
http://www.irma.asso.fr/Les-contrats-de-la-musique
(Je vois que le titre est épuisé, dommage)
Le premier est très bien fait (je l'ai lu et il m'a été très utile).
Enfin, si tu es sur Paris, je te suggère de prendre contact avec un expert dans ce genre de choses: je pense à Maître Patrick Vilbert, avocat spécialiste de la propriété intellectuelle artisitique, qui gère à merveille tous les aspects de la question. Ca risque de te coûter un peu de sous, mais un montage mal ficelé peut coûter bien plus cher! (je n'ai pas d'actions dans son cabinet, je te rassure, mais c'est l'avocat de mon agent).
Il existe aussi des centres de formation avec des modules spécifiques concernant l'aspect "business" et droit de ce genre de montages. Contacte-moi en MP et je me ferai un plaisir de t'en donner une liste près de chez toi.
Good Luck
Amicalement
Rémy
RM
[ Dernière édition du message le 30/06/2012 à 13:37:30 ]
JO38Z
93
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 14 ans
144 Posté le 08/07/2012 à 01:11:40
Le sujet date de 2006,
quelqu'un aujourd'hui a envie de monter un label ??
Le monde du disque est en panic !!!
Les jeunes n'achètent pas de CD
Alors pourquoi monter un label en espérant vendre du CD
Si ce n'est par passion , ça ne sert a rien !
quelqu'un aujourd'hui a envie de monter un label ??
Le monde du disque est en panic !!!
Les jeunes n'achètent pas de CD
Alors pourquoi monter un label en espérant vendre du CD
Si ce n'est par passion , ça ne sert a rien !
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
145 Posté le 08/07/2012 à 08:02:53
Mais la passion ça sert à vivre!
C'est vrai que la plupart des labels encore existants vivent essentiellement de leur back Catalogue déjà amorti et resservi à toutes les sauces (téléchargement, streaming,...)
Puis il n'y a pas que la vente qui rapporte. Les synchro dans des publicités ou même la valorisation des vues youtube (pour les artistes mainstream des majors qui font des millions, parfois dizaines de millions de vues)c'est encore parfois jackpot. Mais c'est vrai que créer un label aujourd'hui en espérant en vivre, autant jouer au loto.
Cela dit il y a encore des tas de raisons de créer un label, même mono-artiste. Ne fut-ce que pour que les autoproduits qui ne trouvent pas de label puissent agir légalement. Toute recette type vente de CD en concert ou cachet de concert perçus sans structure légale c'est du black.
Une association ou entreprise qui gérerait l'ensemble des activités d'un groupe, de la location du local de répet à la vente de CD en passant par l'achat d'instruments ou de matériel Home Studio permet aussi de gérer les coûts. Rien n'empêche d'être en perte, pour autant que les membres/associés compensent les déficits par leurs cotisations/apports. Pour une entreprise qui n'applique pas la franchise de TVA c'est même la possibilité de récupérer cette TVA en amont, loin d'être négligeable aux taux actuels.
Dans la majorité des cas on est plus dans la gestion légale d'un loisir qui coûte plus qu'il ne rapporte mais rêver aux bénéfices du prochain CD qui va cartonner et de la tournée qui va suivre n'a jamais fait de mal à personne
C'est vrai que la plupart des labels encore existants vivent essentiellement de leur back Catalogue déjà amorti et resservi à toutes les sauces (téléchargement, streaming,...)
Puis il n'y a pas que la vente qui rapporte. Les synchro dans des publicités ou même la valorisation des vues youtube (pour les artistes mainstream des majors qui font des millions, parfois dizaines de millions de vues)c'est encore parfois jackpot. Mais c'est vrai que créer un label aujourd'hui en espérant en vivre, autant jouer au loto.
Cela dit il y a encore des tas de raisons de créer un label, même mono-artiste. Ne fut-ce que pour que les autoproduits qui ne trouvent pas de label puissent agir légalement. Toute recette type vente de CD en concert ou cachet de concert perçus sans structure légale c'est du black.
Une association ou entreprise qui gérerait l'ensemble des activités d'un groupe, de la location du local de répet à la vente de CD en passant par l'achat d'instruments ou de matériel Home Studio permet aussi de gérer les coûts. Rien n'empêche d'être en perte, pour autant que les membres/associés compensent les déficits par leurs cotisations/apports. Pour une entreprise qui n'applique pas la franchise de TVA c'est même la possibilité de récupérer cette TVA en amont, loin d'être négligeable aux taux actuels.
Dans la majorité des cas on est plus dans la gestion légale d'un loisir qui coûte plus qu'il ne rapporte mais rêver aux bénéfices du prochain CD qui va cartonner et de la tournée qui va suivre n'a jamais fait de mal à personne
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
lohworm
3727
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
146 Posté le 08/07/2012 à 09:01:02
Gojira, son nouvel album entre N°7 des ventes...5000 ventes...champagne !
[ Dernière édition du message le 08/07/2012 à 09:01:16 ]
Rémy BDR
7
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 14 ans
147 Posté le 09/07/2012 à 16:47:16
Exact sur l'aspect économique de la chose: la vente de CD est en pleine déconfiture et ne cesse de se casser la figure... Mais, en revanche, les téléchargements légaux sont en pleine expansion, et il semble que ce modèle économique soit celui sur lequel il faille miser désormais. Apple l'avait compris bien avant tout le monde avec Itunes (trop fort ce Steve Jobs). Mais on fait comment sans label? mmmmh?
Pour un artiste, ou un groupe, le CD devient presque un article de promo optionnel destiné à faire vendre autre chose, comme je l'expliquais il y a peu à un groupe de jeunes et talentueux musiciens dont je vais produire quelques titres. Espérere gagner sa vie correctement en vendant des CD, que ce soit côté Label ou côté artiste, effectivement, c'est à oublier, mais il n'y a pas que le CD dans la vie: comme l'a justement fait remarquer le modérateur, les sources de revenus des artistes et de leurs labels se diversifient. Les passages TV rapportent bien plus que les ventes de CD. D'où le choix de certaines maisons (comme TF1) de concentrer leurs activités autour de la musique liée à l'image. Pas de Label= pas de télé...
En résumé, les 3 mamelles des Labels sont: le spectacle vivant (les majors achètent toutes les salles de spectacle en ce moment), les musiques à l'image (Pubs, films, clips) et enfin, pour ce qui est de la vente de CD à proprement parler, le créneau Dance Floor. Le reste devient quasiment anecdotique.
En créant un label, on est donc effectivement quasiment assuré de se prendre un plat aujourd'hui si on cmpte sur la seule activité vente de cd.
Voir cet article
https://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273291-le-marche-du-disque-negatif-en-france-en-2011-mais-la-reprise-est-en-vue.html
A méditer
Pour un artiste, ou un groupe, le CD devient presque un article de promo optionnel destiné à faire vendre autre chose, comme je l'expliquais il y a peu à un groupe de jeunes et talentueux musiciens dont je vais produire quelques titres. Espérere gagner sa vie correctement en vendant des CD, que ce soit côté Label ou côté artiste, effectivement, c'est à oublier, mais il n'y a pas que le CD dans la vie: comme l'a justement fait remarquer le modérateur, les sources de revenus des artistes et de leurs labels se diversifient. Les passages TV rapportent bien plus que les ventes de CD. D'où le choix de certaines maisons (comme TF1) de concentrer leurs activités autour de la musique liée à l'image. Pas de Label= pas de télé...
En résumé, les 3 mamelles des Labels sont: le spectacle vivant (les majors achètent toutes les salles de spectacle en ce moment), les musiques à l'image (Pubs, films, clips) et enfin, pour ce qui est de la vente de CD à proprement parler, le créneau Dance Floor. Le reste devient quasiment anecdotique.
En créant un label, on est donc effectivement quasiment assuré de se prendre un plat aujourd'hui si on cmpte sur la seule activité vente de cd.
Voir cet article
https://www.ladepeche.fr/article/2012/01/30/1273291-le-marche-du-disque-negatif-en-france-en-2011-mais-la-reprise-est-en-vue.html
A méditer
RM
#Houba
6572
Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
148 Posté le 09/07/2012 à 17:07:34
Citation de Rémy :
En résumé, les 3 mamelles des Labels sont: le spectacle vivant (les majors achètent toutes les salles de spectacle en ce moment), les musiques à l'image (Pubs, films, clips) et enfin, pour ce qui est de la vente de CD à proprement parler, le créneau Dance Floor.
D'accord sauf pour le créneau Dance Floor. Là aussi les ventes deviennent anecdotiques. D'ailleurs des labels comme les anglais de Defected ou Ministry of Sound misent aujourd'hui surtout sur l’événementiel, booking des artistes maisons ou même de plus en plus soirées concept "clé en main" :
http://www.defected.com/events/ http://www.ministryofsound.com/events/
Quant au téléchargement légal il plafonne déjà et est occupé à se faire déborder par le streaming légal (mais rapporte cacahouètes) style Spotify.
Ex-producteur retraité de la musique en 2016
emohint
373
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
149 Posté le 09/07/2012 à 17:11:12
Pour les labels, ça dépend du type de label, les labels spécialisés, DIY Punk/Noise etc... Connaissent ce problème depuis longtemps, mais on adapté leur modèle économique "à l'économie", justement et s'en sortent car ils ont toujours bouffé de la merde... Alors quand ils rentrent dans leur frais et qu'il peuvent financer un prochain album avec cet argent cool, victoire
Mais bon ce qui reste le plus dur quand même, c'est de faire bouger les gens de chez eux pour voir un concert, même si effectivement les salles de concerts se portent pas trop mal (souvent racheté par les labels, qui font tourner leurs artistes, là ou à une époque ils se seraient contenté d'un show-case chez Virgin ou la Fnac...).
La curiosité se perd, la population vieillie, le public aussi et se pose...
++
Mais bon ce qui reste le plus dur quand même, c'est de faire bouger les gens de chez eux pour voir un concert, même si effectivement les salles de concerts se portent pas trop mal (souvent racheté par les labels, qui font tourner leurs artistes, là ou à une époque ils se seraient contenté d'un show-case chez Virgin ou la Fnac...).
La curiosité se perd, la population vieillie, le public aussi et se pose...
++
SUMMER 666
[ Dernière édition du message le 09/07/2012 à 17:12:38 ]
emohint
373
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 20 ans
150 Posté le 09/07/2012 à 17:17:06
Et l'époque des mécènes est révolue, sauf dans le vrai milieu indé Français, comme pour les caf'conc' et autres assos, squats, qui sont à fond sur la débrouille et la prise de risque (d'une descente de flics)
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SUMMER 666
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