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Sujet Qui pour une révolution culturelle ?

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Sujet de la discussion Qui pour une révolution culturelle ?
Bonjour à tous,

Je viens de finir le livre de Borey Sok (Musique 2.0), que je conseille à toutes et à tous, et aujourd'hui beaucoup de questions se posent à moi...

Avec internet, et l'arrivée d'un nouveau modèle économique (financé par la pub), comment va t'on accéder à la musique dans un avenir proche ?

Gratuite ? Payante ? En disque ? En téléchargement numérique ?

Et les artistes dans touion ett ça ?
Auront-ils droit à une nouvelle chance ? Une alternative salvatrice pour les retrouver au coeur du système, ou resteront-ils la proie des majors qui les vident de toutes substances vitales ?

Bref...

Je crois sincérement à la création d'une communauté de passionnés qui tendera à remettre en avant la passion et le talent; avant que l'industrie culturelle telle qu'elle existe aujourd'hui ne reprenne sa main-mise...

Elle existe de plus en plus
Rejoingnez-nous, donnez votre avis, aimez, détestez, mais n'oubliez pas... cette communauté n'est pas LA solution, mais certainement UNE solution....

http://blog.reshape-music.com
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Corneille, par exemple.
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C'est pas sony music lui?
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Citation : Tu crois à ce que tu dis ?



y a pas grand chose à croire les chiffres sont là.

Grosso merdo pour une maison de disque les frais de production représente 25 % pour un CD, pour un autoproduit c'est pas du tout le même niveau s'il est obligé de passer par un studio.

le budget promo donc pub dépasse largement le budget prod, 30 %.
Aucun ou quasi aucun autoproduit ne peut rivaliser avec ces budgets.

Idem pour les frais de fabric, toujours plus onéreux pour un autoprod que pour une majors, tu en conviendras, là c'est du 20 %.

Donc oui je crois au chiffre. maintenant si tu as des chiffres qui contre dise ( comme sur mon site, source snep, challenge )ce que j'avance, n'hésite pas à m'en faire part.
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Citation : La révolution, c'est quand un artiste autoproduit



A mon sens qui n'engage que moi, la bonne et saine révolution culturelle sera une equitable répartition du créateur au consommateur, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.

entre les majors qui abusent en prétextant leur piraterie en proposant du M3 à 1 euro, entre certain "consomateurs" qui télécharge gratos prétextant que la musique est trop chère ( on pense surtout à son porte feuille ) entre les artistes du show bizz qui touche énomément et qui capte rienà ce qui ce prépare ne se souciant peu du nombre et talentueux autoproduit.

Bref y a du taff
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ça reste dans le domaine du bizness/politique....

il y en a d'autres comme ça : pourquoi bush n'a t'il pas accepté le protocole de kyoto?
pourquoi mc donald continue à faire des hamburgers bien gras?
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Citation : ça reste dans le domaine du bizness/politique....



C'est sur quand voulant conserver son bout de gras avec excès, c'est sur cela restera biz and politique.
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Citation : pourquoi mc donald continue à faire des hamburgers bien gras?



parce que ça se vend tout simplement et j'veux dire c'est pas interdit, et y'a pas de raison que ça le soit...
Par contre Bush et Kyoto.. :fache:
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Corneille a auto-produit son premier album, il a du signer une license ensuite pour le sortir. Ce qui explique qu'avec un album qui s'est bien vendu il a été directement propulsé en tête de liste des artistes les mieux rémunérés cette année-là - il touche beaucoup plus par album vendu qu'un artiste lambda.

Est-ce mal de consacrer de l'argent à la promotion ? Une major en consacre beaucoup, mais également pas mal à la production. En tout cas je n'ai jamais bossé dans d'aussi bonnes conditions qu'avec une major (meilleur studio, plus de journées d'enregistrement, etc.). Bien sûr en valeur relative une autoprod consacre plus de budget à la production (et au pressage), comme une petite boîte d'ingénierie a un budget R&D plus élevé ; est-ce pour autant un gage de qualité ?

Je travaille avec un groupe qui autoproduit ses disques. Une structure de label a été montée pour ce faire, on signe des contrats de distrib, on finance un plan de com', on paye attaché de presse, de l'affichage, on produit quelques dates parisiennes autour de la sortie d'un album, et on tente de passer en radio au maximum. Tout ça a un coût, et la promo dépasse le coût de prod. A titre purement artistique, on préfèrerait passer plus de temps en studio, payer un meilleur mixeur ou louer de meilleurs instruments, mais il faut aussi faire connaître notre musique.
Le groupe a aujourd'hui 10 ans d'existence, prépare son 4e album, a du faire 600 concerts : si on avait consacré toutes nos tunes dans la prod on n'en serait pas là. C'est un raisonnement commercial normal, c'est pas l'apanage des majors.

A+ Baltha
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Citation : on tente de passer en radio au maximum. Tout ça a un coût

Tu veux dire que tu paies pour faire passer ta zik sur des radios commerciales ? On peut savoir combien ?

Before you play, ask yourself: will it improve upon the silence ?

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Bien sûr, mais de façon indirecte. Quand tu vas démarcher une radio (c'est le boulot de l'attaché de presse), tu fais écouter le disque, et tu présentes le plan de com' (la facture complète détaillée de la promo). Si le disque intéresse un programmateur, il décidera en fonction des montants investis de la fréquence de la diffusion. Evidemment sur une radio importante il faut inclure des espaces publicitaires de la radio ; de mémoire nous avions une proposition en ce sens de Ouï FM, que nous n'avons pas suivi - assez cher, pas la bonne cible, etc. Après ce n'est pas forcément le cas, nous avons été en playlist sur Europe1 sans aucune négociation, c'était la bonne surprise. Bien sûr sur les radios d'état les considérations commerciales sont moins prépondérantes, sans être inexistantes quand même - il faut avoir une distribution nationale, une petite couverture de presse, etc.
Y'a sans doute des erreurs dans ce que je dis, car je ne m'en occupe pas du tout directement, c'est juste ce dont j'entends parler entre les réunions.

A+ Baltha