faire de la zic par passion, ou est le probleme?
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will_bru
Mais heureusement on a la zique pour nous faire oublier tout ça !!
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
newjazz
@ Epebe
excellent...
Oui mais comme le dit will_bru, là on rentre dans le cadre de la contrainte professionnelle.
Et puis je considérais moins l'aspect "pute" vis-à-vis du public que vis-à-vis des gens qui te font bosser, producteurs, tourneurs, etc., avec qui, selon certaines personnes, il faudrait être tout le temps sympa pour avoir une chance de bosser.
Mais bon, je te répondrais qu'à la différence de pas mal de putes qui n'en ont rien à battre du client à qui elles taillent une pipe, nous les musiciens on aime le public en règle générale.
Sinon, on fait autre chose! Ou alors justement, on se comporte en pute 
Le fait qu'on traverse une période difficile ne change rien à ce qu'on pense du public. Même si je ne suis pas d'humeur à jouer, je ne vais pas reprocher au public le fait que ma nana m'ait largué! 
Ou alors on se met à haïr la terre entière, mais là c'est un autre débat...
Et puis je pourrais même considérer le fait de monter sur scène comme une bonne thérapie à la douleur de la séparation.
Donc non, pas comportement "de pute" à mon sens dans le cas présent.
[ Dernière édition du message le 20/08/2009 à 11:41:18 ]
#Houba
bobofran
newjazz
Tu inverses le problème
Non, je ne crois pas.
Faire la gueule peut être vécu comme un reproche par la personne qui est en face, qui à son tour peut reprocher ce comportement.
Dans le cas présent, le lead n'a pas à faire la gueule au public, car ce dernier n'est pas au courant (et n'a pas à l'être, d'ailleurs...) des soucis persos du musicien.
Tout ce que l'audience voit, c'est un type qui fait la tronche, qui ne la regarde pas, qui n'est pas à l'écoute, etc, bref un type qui a l'air (je dis bien qui "a l'air", hein) de s'en foutre totalement du spectacle et du public.
Donc c'est normal que ce dernier puisse se sentir blessé, et donc reprocher ce comportement au zikos.
La réponse du tourneur est certes dure, mais elle est juste.
A partir du moment où l'on fait de la musique son métier, on subit les mêmes contraintes que pour tout autre taf.
Est-ce que tu dirais de ton toubib qu'il fait la pute simplement parce qu'il reste souriant quand il t'ausculte, alors que lui aussi s'est peut-être fait plaquer, ou que sa grand-mère est sur son lit de mort? Non, je ne pense pas.
Et je rajouterais un autre truc:
Tout le problème de l'art réside dans la manière qu'on a de faire passer nos émotions. Le public qui vient assister à un spectacle vivant, musique ou théâtre, n'en a rien à faire des émotions brutes des artistes. Il n'est pas là pour servir de psy.
Il veut voir des émotions canalisées, transformées en "oeuvre d'art".
Que ton pote largué par sa meuf en fasse une chanson, qu'il y mette toute ses tripes quand il l'interprète sur scène, et là le public sera heureux et l'applaudira.
Par contre, qu'il vienne jouer en faisant la gueule sans que ça n'ait aucun rapport avec le spectacle, et là le public se sentira offensé.
[ Dernière édition du message le 20/08/2009 à 14:23:40 ]
will_bru
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
newjazz
supamonsta
te prends pas la tête, je trouve génial de pouvoir jouer et composer par passion sans rien en avoir à faire de sortir ou non des disques, de jouer ou non en public...
aaaah si seulement je pouvais être comme toi !
en fait je suis comme toi, vu de l'extérieur, passionné, tout le temps à composer des trucs, acheter du nouveau matos (au lieu d'une gazinière par exemple, lol), uploader des trucs sur myspace ou soundcloud, en discuter evec d'autres zicos sur le web, et parfois de bons retours aussi, et un job alimentaire (bon, un job assez "reconnu socialement", mais qui ne me passionne pas en tout cas).
MAIS:
en moi-même bouillonne continuellement la frustration de ne pas être connu, de ne pas vendre, de ne pas jouer à droite à gauche, de ne pas être ingé son ou intermittent du pestac...
d'où n certain inconfort moral, et également un espèce de challenge commercial qui vient régulièrement court-circuiter le processus créatif (nan, c'est nul, j'suis à des milliers de km du talent de untel ou untel, faut que je fasse un morceau qui ait CE son, faut ci, faut ça, faut rebosser tel truc, remixer tel autre, etc.)
j'aimerais bien être comme toi : m'en foutre de pas passer "pro", ou de pas vendre.
>je vais pas m'attarder sur ma névrose pseudo artistique, c'était juste pour te dire que tu étais dans le VRAI.
une passion est avant tout un plaisir. et le plaisir ne se vend pas ni ne s'achète!!!
longue vie musicale à tous
will_bru
newjazz
Bah si je peux me permettre je vais sortir une grosse banalité:
l'essentiel est que chacun soit heureux à la place qu'il occupe. 
Je sais ça n'aide pas beaucoup ce genre de réponse, donc je 
[ Dernière édition du message le 20/08/2009 à 14:47:46 ]
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