Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Piratage musical : l'industrie du disque en croisade

  • 641 réponses
  • 74 participants
  • 40 054 vues
  • 11 followers
Sujet de la discussion Piratage musical : l'industrie du disque en croisade

Citation : Le marché du disque chute au niveau de 1994, le téléchargement dénoncé


PARIS (AFP) - Confrontés à un nouveau recul du marché (-20% au premier trimestre après un recul de 15% en 2003), les éditeurs phonographiques ont décidé de lancer mardi une campagne contre le téléchargement illicite de musique, ultime coup de semonce avant des poursuites judiciaires annoncées dès 2004.

Cette campagne - la première depuis 4 ans - est prévue dans la presse écrite, nationale, régionale et hebdomadaire et à la télévision, et coûtera 1,1 million d'euros.


agrandir la photo
"Le marché français du disque est revenu à sa situation de 1994", a commenté Hervé Rony, directeur général du Syndicat national de l'édition phonographique (SNEP), lors d'une conférence de presse mardi à Paris.

Une "forte chute" de 21,4% en valeur (à 223,6 MEUR) et de 20,3% en volume (à 31,2 millions d'unités vendues, tous supports confondus) au cours des trois premiers mois de l'année.

Les éditeurs phonographiques imputent au téléchargement illicite de musique la cause majeure de la crise. "Les fournisseurs d'accès à internet (FAI) vendent la gratuité de nos contenus", déclare Gilles Bressand, président du SNEP, pour qui ceux-ci ont une responsabilité déterminante dans ce recul.

"Une partie des internautes nous font un bras d'honneur, pour ne pas dire un doigt d'honneur", a notamment affirmé Hervé Rony. Un doigt d'honneur stylisé - accompagné du slogan "La musique gratuite a un prix" - est précisément le visuel retenu par le SNEP pour sa "campagne nationale de mobilisation et de sensibilisation".

Tout en concédant un "certain retard à l'allumage" dans la mise en place d'offres licites de musique en ligne, les éditeurs phonographiques jugent que cette offre existe aujourd'hui.

"Il y a actuellement 300.000 titres en offre légale en France, soit plus que n'importe quel magasin", a affirmé Christophe Lameignière, PDG de BMG Music France. "Il y aura une quinzaine de sites légaux en France d'ici juin", a pronostiqué Pascal Nègre, PDG de Universal Music France.

"Il s'agit de la dernière campagne claire, précise, avant d'engager des poursuites et de déposer des plaintes si rien ne change, a déclaré Hervé Rony, pour qui, à terme, la musique gratuite est une catastrophe économique pour tout le monde". Le PDG de Sony Music France Olivier Montfort, a précisé que les éditeurs phonographiques entendent lutter contre la piraterie selon un triple axe : "informer, prévenir, sévir".

"La France n'est pas le premier pays à agir, les Etats-Unis l'ont déjà fait avec un effet immédiat", a dit Pascal Nègre, en affirmant que dans ce pays "le marché est en progression chaque mois depuis septembre".

Ce dernier souligne que "les outils législatifs appropriés" seront bientôt en place afin d'engager des actions de répression. "Ce n'est pas de notre faute si nous avons trois ans de retard dans l'adoption de la loi sur l'économie numérique" (LEN, qui prévoit notamment des mesures contre le téléchargement illicite, ndlr), s'est défendu Pascal Nègre.

Face à une crise qui va se traduire par la suppression d'environ 20% des effectifs, comme l'ont annoncé en avril les éditeurs, ces derniers ont néanmoins trouvé matière à réconfort dans "quelques belles ventes" enregistrées notamment ces derniers mois par les disques de Calogero, Corneille, des Enfoirés, Norah Jones et Yannick Noah.

Afficher le sujet de la discussion
241

Citation : kravatorf ... enfonceur de portes ouvertes



:ptdr:

Ca fait moins mal remark :mrg:

----------------------------

Passage en mode Multi

 

http://soundcloud.com/multiform_bdx

242
Même pas mal

243

Citation :
moi des MP3s/ AAC/WHATEVER de daube j'en veu pas. du bon vieu monkey audio ou autre format loseless oui avec plaisir, et a un prix raisonable (moin que le prix d'un cd vu k'on paye pas le support).



Le prix du support est négligeable.

Puis le format sans pertes, j'y crois pas. Franchement, avec du ogg en qualité 0, faut y aller pour sentir la différence avec l'original, et avoir le matos qui suit. Il y a même pleins de morceaux où c'est impossible de faire la différence.

Le SACD est un échec patent, ce sera sûrement pareil pour le DVD audio, la qualité n'interesse de toute façon pas la majorité.

Citation :
Meme chsoe, je bosse dans l'environement IBM MVS et IBM ne voulait pas entendre parler d'unix (trop cheap a leur gout certainemnt) et bein qu'est ce k'on trouve depuis keleks années dans leur systeme? un noyau compatible unix...



Unix, trop cheap ? C'est la première fois que je l'entend, celle là ! IBM a quand même vendu AIX depuis des années, c'est pas du windows, quand même ! IBM a le projet d'avoir que des desktop linux d'ici 2008, je crois, maintenant.
244
Personlement des fichier DTS me conviendrai ou a la rigueur du MPC qui est tres interessant nivo qualité et open source en plus :)

-----------------------------------------------
"We are Opeth from Stockholm, Sweden"
245

Citation : la qualité n'interesse de toute façon pas la majorité.



ben oui.... c'est pour rien qu'on copiait les vinyls sur des "musicassettes" qu'on écoutait au final avec l'autoradio sur des enceintes de merde. :mdr:
246
Je dirais plutot que le cout pour accéder à ce niveau de qualité (SACD) est trop important

sans parler des contraintes de mise en oeuvre ==> moins pratique

et du gain qualitatif ... peut être pas si énorme aux yeux de la plupart

247
Ca a jamais existé, les autoradios à vynils? :?!:
248
Dans les gros systeme unix etait négligeable jusqu'il y a kelkes années, nivo IBM du moin. MVS règnai en maitre mais ca commence a changer ne serai-ce que pour une raison d'interoperabilité.
on a droit a un jolie noyau unix maintenant :)

-----------------------------------------------
"We are Opeth from Stockholm, Sweden"
249
Voila j ai propose a Pidjy d ecire quelque chose pour l emission La-bas si j y suis sur France Inter afin de difuser un son de cloche un peu different que Le SNEP concernant le peer-to-peer :
J aimerais si c est possible avoir votre avis sur ce qui suit, commentaires et corrections, enfin il sera envoyer avec la liste des logins AF desirant y aderrer! Voila-voilou !


Nous sommes un groupe d internautes lies par le site communautaire francais Audiofanzine.com. Musiciens, Techniciens, Ingenieurs, ou tout simplement passionnes nous souhaitons reagir sur les dispositifs de la SNEP contre le peer-to-peer et le telechargement de musiques gratuit.
Nous sommes certains qu il s agit la d une meprise. En effet, le peer-to-peer est seulement devenu le bouc emissaire des majors qui veulent justifier hativement leurs pertes seches.
Les arguments avances par les maisons de disque et surtout par l IFPI (representant de l industrie du disque a travers le monde) sont simplistes et biaisent la verite.
On peut d ailleurs trouver etrange que l IFPI s appuie sur les resultats des institus Forrester (USA) ou Jupiter (Italie) qui auparavant demontraient que le peer-to-peer n avaient aucune incidence sur le marche du disque.
On peut conforter cette these par la tres recente etude de Felix Oberholzer (Harvard) et de Koleman Strumpf (North Carolina-Chapel Hill) publiee le 28 mars dernier.
Enfin, L assertion des majors tombe un peu dans l eau quand on sait que la cours federale canadienne a consider que le partage de MP3 sur Internet n etait une violation de la proriete intelectuelle. En d autres termes, ce que condanne les majors de France ou des Etats Unis est completement legal au Canada !
Preuve que la question du peer-to-peer merite au moins une revaluation.
Nous pensons aussi que les grosses structures rigides que sont les majors sont sur le bord de la selette. La production musicale devient de plus en plus independante ou reunis en micros societes tres specialises, les petits labels. Le CD est le support phare des majors, le developpement du peer-to-peer montre que ce support est bientot mort ! Ainsi s ils ne changent pas veritablement leur politique de commercialisation, les grosses societes de disques vont droit au mur. Soit dit en passant, surtout si elles commencent a attaquer leurs consommateurs.
C est leur retard qui est la principale cause de leurs pertes. Toutes enseignes confondues auraient du developper un portail commun, avec un vrai catalogue divers et complet, la possibilite d ecoute gratuite de titres entiers et un prix de telechargement abordable ( effectivement aujourd hui, une piste sur les portails francais coute de 1 a 2 euros, ce qui bien souvent revient plus cher qu un CD, le support, le boitier et la qualite en moins).
Les comportements de consommation changent, les majors ferment les yeux et crachent sur ce qui pourrait etre d une certaine facon leur seul futur, l echange de fichiers sur internet!
250
2d rocks!