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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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14851
Je n'ai jamais dit qu'il ne pouvait y avoir de bonne musique qu'en dehors des majors.

J'ai juste dit que je n'étais pas très motivé par l'achat d'un mp3, emballé dans un papier de streaming et servi par une campagne de pub télé.
14852
Ce qu'il y a c'est qu'avec la presse écrite spécialisée, y a toujours des petits articles sur des artistes que je connais pas du tout et c'est ça qui m’intéresse dans cette presse. Tout à l'heure quand je parlais du New York Times c'était pas du tout une blague. Ils ont toujours des supers pages consacrées à la musique et à la culture en général. J'y ai découvert des artistes comme Lauren Flax (CREEP), et ça m'a amenée à découvrir Holly Miranda, puis Ellen Frances et donc Lou Rhodes et Warpaint, Marissa Nalder, Julia Holter et les Dum Dum Girls. Et tout ça grâce à un tout petit article de quelques lignes consacrées à Lauren Flax, une nana que je connaissais absolument pas à la base. Et bien toutes ces artistes n'ont pas forcement droit à de mégas articles de la mort dans les grands canards et passent jamais à la télé et rarement sur les radios (en tous cas en France), mais ça ne les empêche pas de créer et de faire des albums qui doivent se vendre puisqu'elles en ont fait plusieurs. 1930106.gif

Tout ça pour dire que c'est super important de fouiner de son coté et de pas subir passivement les trucs qu'on essaye de nous vendre à tout prix comme étant les seules alternatives musicales et culturelle qui chez nous sont véhiculées par tf1 et nrj12, ou encore télé loisir. La musique c'est super vaste, et finalement elle reflète bien qui nous sommes. Une personne qui fait pas d’effort, par choix ou par manque de culture musicale, bah elle se contentera d'écouter les Stromae ou les Christophe Maè ou encore la Fouine à la radio. Et peut-être qu'elle achètera leurs albums. Pour les autres, bah celles pour qui la musique est une vraie passion et à qui elle procure du vrai plaisir, du coup elles iront regarder plus loin et constater qu'il y a plein d'autres alternatives à ces"stars" et à ce matraquage systématique de trucs souvent bien pourris (La Fouine et Guetta en tête. Beurk 1932531.gif ).
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A ce sujet le cas de Spleen qui décide de faire The Voice pour assurer une visibilité à tout un pan de la musique indépendante est relativement intéressant.

L'auditeur serait-il en train de se réveiller ? Les majors vont elles saisir l'opportunité d'un tournant ?

[ Dernière édition du message le 31/03/2014 à 00:28:45 ]

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Probablement pas. Pour la majorite des gens, la musique c'est un bruit de fond, rien de plus. Comme pour moi du moment qu'une bagnole roule et me coute pas un sac, elle fait le job...
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Oui tu es probablement plus proche de la vérité. Cependant, a force de livrer de la musique d’ascenseur elles doivent bien se dire quelque part qu'elles prennent un risque pour leur "business", non ?

[ Dernière édition du message le 31/03/2014 à 01:03:02 ]

14856
Pas si la musique d'ascenseur est plus rentable que le post indie folk progressif...
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Rha ! Ces actionnaires, il faut vraiment tout leur expliquer... :mdr:
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Si le public demande du post indie folk progressif, les majors proposeront du post indie folk progressif, ils n'ont pas d'état d'âme par rapport à la musique tant que c'est rentable. Mais ce sont de moins en moins les ventes qui font la rentabilité d'un artiste pour un label, conséquence de la dématérialisation, et de plus en plus les droits de diffusion. S'il faut chercher des coupables je chercherais plutôt du côté des diffuseurs qui font la course à l'audimat jusque dans les chaines publiques. Ce qui réserve de fait l'accès au principaux médias aux seules musiques mainstream.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


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Moralité, pour espérer s'en sortir, il reste à l'artiste indépendant le live et la synchronisation. Il ne doit désormais plus compter sur la vente et la diffusion.
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Je suis assez d'accord. Vivre de la vente seule devient une illusion pour qui ne produit pas une musique top50, et encore. Par contre la diffusion à titre pratiquement gratuit (clips vidéos, streaming)n'a jamais été aussi accessible à tous. Le support enregistré (disque ou clip) redevient un outil de promotion pour trouver un public et des plans live. Quant à la synchro, encore faut-il arriver à s'introduire dans les bons réseaux.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016