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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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14951
Tu prends le problème à l'envers. L'exigence de l'acheteur c'est justement son pouvoir d'acheter ou pas. En tant que vendeur tu n'as aucun moyen de lui forcer la main. Si tu n'es pas rentable c'est TON problème, pas celui de l'acheteur. Il achètera à la concurrence qui n'a pas de problème à être rentable. C'est pas le modèle actuel, c'est la façon dont le commerce fonctionne depuis qu'il existe.
14952
Citation de globule_655 :
Le modèle actuel FORCE le vendeur à vendre a perte à une cible qui refuse de payer le prix qui rendrait le commerce rentable.
Rien ni personne ne te force. Tu peux trouver que le modèle du streaming ne te convient pas et ne pas proposer tes titres à Deezer ou Spotify mais uniquement en vente. Ou créer ton propre service de streaming. C'est ton libre choix comme c'est le libre choix de l'auditeur de ne pas vouloir payer plus.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14953
14954
Citation :
Surtout que si tu n'en as rien a foutre de ce que ç'a coûté à l'artiste, comme tu dis, c'est que tu n'es pas un de ses fans.

mais je ne suis pas un "fan", je suis un mec d'abord qui écoute de la musique.

Citation :
C'est ton libre choix comme c'est le libre choix de l'auditeur de ne pas vouloir payer plus.

Dans le système de vente à l'unité, c'est même pire que ça: l'auditeur ne peut même pas payer plus. Il paye, qu'il aime ou pas, qu'il écoute ou pas, etc...
Citation :

Le modèle actuel FORCE le vendeur à vendre a perte à une cible qui refuse de payer le prix qui rendrait le commerce rentable.

mais personne ne force à vendre quoi que ce soit....
14955
l'exemple des téléviseurs comme tu le prends est mauvais.

il y a le cout de la production (300€ dans le cas cité) que tu mets en parallèle avec prix de vente tombé à 50 cts par la faute du téléchargement et autre. Mais dans un téléchargement, il n'y a plus de cout de production.

Pour chaque produit, téléviseur ou production d'un album, tu as schématiquement 2 coûts : celui de la conception (ou enregistrement, ce qui est valable aussi pour les téléviseurs, les plans ne tombent pas du ciel) puis ensuite celui de la fabrication des unités à vendre (pour le téléviseur on voit bien, et pour les albums c'est le pressage).

Ton premier coût est fixe au départ, tu dois ensuite l'amortir sur le nombre de divisions que tu vas vendre. Plus tu auras d'unités vendues, plus tu pourras diluer l'amortissement de ce cout initial. Mais comme la nature du marché de la musique a changé, ton diviseur a baissé, tu n'as donc pas d'autre choix que de faire baisser ton cout de production initial, c'est à dire de la conception, sinon c'est l'assurance de perdre de l'argent.

de toute façon on vit dans un système capitaliste, dont la nature profonde est la baisse des couts de production. La musique y a échappé et a vécu une parenthèse d'une cinquante d'année, mais maintenant c'est terminé

Non je ne mettrai pas de pull

14956
Citation de samy :
de toute façon on vit dans un système capitaliste, dont la nature profonde est la baisse des couts de production.
Ou plutôt la rentabilité. Et une entreprise quelle qu'elle soit, même une coopérative ou une association sans but lucratif se doit d'être rentable, d'au moins équilibrer ses recettes et ses frais et charges sinon elle disparaît. Une entreprise nationalisée peut éventuellement être déficitaire mais c'est une illusion, parce que le déficit est payé par quelqu'un, le contribuable.

Mais une production, elle, doit-elle par essence être rentable? La brave dame qui tricote son pull en laine elle ne le fait pas par rentabilité. Rien que sa laine achetée au détail lui revient souvent plus cher que le pull machine tout fait made in China. Elle le fait pour l'amour du tricot et le plaisir de porter ou même d'offrir une création originale. Mais, si après avoir reçu de nombreuses félicitations, elle se dit "tiens, pourquoi je n'en ferais pas commerce, pour je ne ferais pas de ma passion mon métier?" Mais là elle va devoir s'interroger sur le fait de savoir si, au delà des félicitations, il existe une vraie demande pour ses pulls, et à quel prix? Parce que même si une demande existe, si ses clients potentiels ne sont pas prêts à mettre un prix qui permette à son activité de devenir rentable, ce n'est pas la peine. Autant continuer à tricoter pour le plaisir.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14957
x
Hors sujet :
bon là on va chipoter hors sujet.

même dans une société non capitaliste, n'importe quelle entreprise ou commerce doit a minima ne pas perdre de sous. Pour faire court et clair, autrefois quand un artisan (on va dire du moyen age) voulait gagner plus, soit il travaillait plus (:alertesarkozy:), soit il améliorait la qualité ; c'est à dire faire du plus avec du plus. La particularité du capitalisme, c'est d'augmenter la rentabilité (gagner plus) en faisant baisser les couts de production, soit en mécanisant (et en changeant le ratio capital fixe / capital variable), soit en uniformisant et faisant de grande série (faire du plus avec du moins). C'est grossier mais c'est l'idée

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 30/08/2014 à 17:57:50 ]

14958
Citation de samy :
bon là on va chipoter hors sujet.
Pas besoin de faire du HS ici, on est dans le pub d'autoprod, c'est permis ;-)

Je ne vais pas débattre sur ce qu'est ou n'est pas le capitalisme, mais ta démonstration ne colle justement pas au problème de l'artiste auto-produit.

Ici c'est l'artisan (l'auto-produit) qui doit faire baisser les coûts de production alors que l'industriel (les majors) peut conserver des coûts élevés. En cause le fait que l'industriel contrôle toute la chaine jusqu'au consommateur, par ses moyens de promotion, par son influence ou parfois ses participations dans les grands médias qui diffusent la musique, et aussi par le fait qu'il entretient une certaine rareté. Cad que ces industriels sortent peu de nouveautés et pratiquent un matraquage commercial intense sur les dites nouveautés. Par là ils se réservent la part rentable du business.

A l'inverse, les artisans (les autoproduits) sont toujours plus nombreux à se partager et à inonder la petite part de marché qu'il leur reste (celle qui n'a peu ou pas accès aux grands médias) de produits à la qualité technique médiocre (faute de moyens de production) C'est cela qu'on a appelé la longue traine, cette petite part de marché partagée par une infinité de petits producteurs. Certains ont voulu croire que cela signifiait qu'il y avait de la place pour tout le monde et qu'on pouvait se défaire des monopoles des labels. Sauf que si cette longue traine est rentable pour les services de distribution comme Itunes ou Amazon, elle est pour l'essentiel hors de la zone de rentabilité pour les petits producteurs pris individuellement.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14959
Citation :
mais ta démonstration ne colle justement pas au problème de l'artiste auto-produit.


c'est bien pour ça que j'ai mis des balises HS :oops2:
c'est une définition disons 'historique', du temps où le matraquage commercial n'existait pas.

hormis ce chipotage, je suis 100% d'accord avec toi

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 30/08/2014 à 18:52:42 ]

14960
Citation :
Ici c'est l'artisan (l'auto-produit) qui doit faire baisser les coûts de production alors que l'industriel (les majors) peut conserver des coûts élevés. En cause le fait que l'industriel contrôle toute la chaine jusqu'au consommateur, par ses moyens de promotion, par son influence ou parfois ses participations dans les grands médias qui diffusent la musique, et aussi par le fait qu'il entretient une certaine rareté.


Mais c'est justement la p***** de force des nouveaux medias, l'artsite peut enfin, sans trop d'effort, allez de la cave à l'auditeur, chose inimaginable il y a 20 ans !!! Ca explique qu'on se bouscule en effet sur la toile... Alors oui, il reste l'enregistrement, mais la aussi on a avancé. La promo? c'est la ou on sera pas d'accord, les majors de font pas de la promo mais achètent les médias, les magazines. Alors oui on sera jamais a la hauteur. Mais avec leur tendance a faire des artistes kleenex, je reste persuadé qu'en perseverant on peut se faire entendre. Se faire entendre, pas se faire des couilles en platine.

Citation :
La brave dame qui tricote son pull en laine elle ne le fait pas par rentabilité. Rien que sa laine achetée au détail lui revient souvent plus cher que le pull machine tout fait made in China. Elle le fait pour l'amour du tricot et le plaisir de porter ou même d'offrir une création originale. Mais, si après avoir reçu de nombreuses félicitations, elle se dit "tiens, pourquoi je n'en ferais pas commerce, pour je ne ferais pas de ma passion mon métier?" Mais là elle va devoir s'interroger sur le fait de savoir si, au delà des félicitations, il existe une vraie demande pour ses pulls, et à quel prix? Parce que même si une demande existe, si ses clients potentiels ne sont pas prêts à mettre un prix qui permette à son activité de devenir rentable, ce n'est pas la peine. Autant continuer à tricoter pour le plaisir.

C'est exactement ça, a ceci prêt qu'il n'y a pas a choisir entre "VENDRE a l'international" et "DONNER a ses petits enfants". La mamie peut sans doute limiter un peu ses couts de fabrication en achetant plus de laine, en investissant dans une machine ou de bonnes lunettes pour ameliorer son workflow. Elle pourra peut être vendre ses pulls sur le marché, et tout le monde connait la différence de qualité entre le pull de mémé et le pull made in china.

Citation :
il y a le cout de la production (300€ dans le cas cité) que tu mets en parallèle avec prix de vente tombé à 50 cts par la faute du téléchargement et autre. Mais dans un téléchargement, il n'y a plus de cout de production.

+1.
et on voit ainsi de petits artistes dans l'electro par exemple (qui donc arrivent a faire leur sauce a la maison pour sortir un produit finis seul) se faire de l'argent de poche sur beaport assez facilement. Quand ça plait. Mais quelle chance on a déjà de pouvoir tester ses auditeurs comme ça !!!
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???

 

[ Dernière édition du message le 01/09/2014 à 09:52:23 ]