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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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16341
En fait, c'est LE snac (syndicat national des auteurs-compositeurs)
Personnellement c'est ce que j'ai choisi pour prouver l'antériorité, mais c'est vrai que ça peut revenir cher...
16342
Je suis d'accord avec l'idée de défendre les droits d'auteurs quels qu'ils soient, j'ai un tête les séances d'aqua-gym ! Lorsque je vais à la natation, le cours d'aquagym dure 1h tous les jours, avec une sono... Je ne suis pas certains que la piscine paie une redenvances ou autre, pour diffuser cette musique.
Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?

Dans le cadre de prouver l'antériorité d'un morceau, une vidéo youtube est-elle aussi valable qu'un pli de la poste avec cachet ? C'est bon à savoir ça : du coup, plus de crainte de poster son dernier morceau..
16343
Citation :
il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?


non ça ne marche pas comme ça. Tu payes le même tarif pour diffuser quoi que ce soit.



16344
Citation :
Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?


Absolument pas. La sacem est une entreprise privée, pas un service public, et elle est verrouillée par le copinage et la corruption.
Bref, les effets pervers de la perception des droits d'auteur par une entreprise privée, c'est qu'elle fait ce qu'elle veut et que c'est pas bien jojo, et les effets pervers du copinage, c'est que quelques rares personnes vont en profiter un max.

En clair : les redevances liées aux lieux de diffusion, c'est une honte. Si je conçois qu'il est difficile, pour des raisons technologiques, de donner l'argent récupéré directement aux auteurs des morceaux diffusés (parcesue je vois pas vraiment comment savoir qui est diffusé, encore que des solutions existent, mébon je veux bien admettre la validité de l'argument), en revanche je troube aberrant et illogique que l'argent récupéré aille....dans les poches des gros presseurs d'albums déclarés à la SDRM....
C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.

Bon, là j'ai simplifié le truc, qui est d'ailleurs en pleine mutation, mais c'est vraiment une honte la sacem, sur ce point là.
16345
x
Hors sujet :
J'ai pensé à dénoncer (à qui) ce cours d'aquagym, car ça m'énerve de voir de la musique non déclarée (enfin, je pense !), utilisée dans un contexte d'activités rémunérées.

==> Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...
16346
Citation :
C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.


Pour une vente de 10 000 ex, elle va alors payer des droits SDRM sur une vente de 300 000 ex , et cela pour récuperer quoi ? De la copie privée ? Bizarre comme histoire ...
16347
Citation :
Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...


le souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Ces boites tentent par tous les moyens de pas payer d'imposition locale (et y réussissent) c'est pas pour se faire chier avec les merdeux des sociétés de droits d'auteur.

bref, sans dire que le bilan est noir et devenir dépressif, entre les sociétés filsdeputes du numérique et la sacem qui fait ce qu'elle veut comme elle veut au profit de quelques membres, la situation est pas au beau fixe.

[ Dernière édition du message le 08/02/2018 à 12:05:08 ]

16348
Citation de youtou :
le souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Ce n'est pas ce que dit la sacem https://societe.sacem.fr/actualites/sacem-universite/droit-dauteur-et-streaming---creer-de-la-valeur-inspirer-le-futur

Le problème du streaming c'est que c'est le low-cost de la musique. Comme tous les low-cost forcément il faut de gros volumes pour les mêmes recettes/droits. Il faut compter en moyenne 1000 diffusions pour l'équivalent en recette d'un titre acheté. 1000 diffusions c'est comme un vinyle qu'on écouterait tous les jours pendant 3 ans, l'usure doit commencer à s'entendre.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


16349
Citation de youtou :
Citation :
Et aussi qui gère le plagiat chez Youtube ?


D'après les chiffres officiels youtube, 546 666 chinois bossent dessus.


Ouais bon ça va hein. C'est tout simplement des bots ( = algorithmes informatiques) qui détectent ça.


Ok merci beaucoup. Du coup pour la structure d'un groupe de 3 (un manager/tourneur/producteur, un beatmaker et un rappeur) le mieux c'est donc de s'inscrire à la SACEM (on a un plan radio), et après pour la structure le mieux c'est quoi ? Label ? Licence entrepreneur spectacle ? Rien du tout ? Comment on se paye en fait c'est sa la vraie question et comment on peut être en phase avec la loi et la déclaration de revenus ... C'est la seule étape qu'il nous manque pour commencer .. On veut vendre qu'en digital donc déjà sa facilite tout les problèmes de disques et paperasse/demandes qui vont avec ..
16350
c'est là où on voit que c'est un métier , la musique .. :mdr:

En vous mettant à la Sacem et en ne vendant qu'en digital ( bon courage ) , les auteurs compositeurs seront payés directement par la Sacem, ils devront déclarer leurs revenus en droits d'auteurs.

Reste le statut du producteur , qui est obligatoirement un statut commercial : le choix existe et est multiple : auto entreprenur, commercant , SAS , Sarl etc ... c'est lui qui encaissera les ventes numériques (moins bien sûr le % Sacem), pourra encaisser les cachets de concerts ( et reverser sous forme de salaires les cachets aux deux autres membres ) etc ...

Si le montant des ventes vaut le coup , il deviendra adhérent à la SCPP ou SPPF , et les deux autres membres pourront adhérer à l'Adami.