Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
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Anonyme
772

Sujet de la discussion Posté le 13/07/2005 à 12:10:14Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur


Phil Saldana
333

Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 11 ans
16341 Posté le 08/02/2018 à 08:03:59
En fait, c'est LE snac (syndicat national des auteurs-compositeurs)
Personnellement c'est ce que j'ai choisi pour prouver l'antériorité, mais c'est vrai que ça peut revenir cher...
Personnellement c'est ce que j'ai choisi pour prouver l'antériorité, mais c'est vrai que ça peut revenir cher...
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piergynt
4172

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
16342 Posté le 08/02/2018 à 10:27:06
Je suis d'accord avec l'idée de défendre les droits d'auteurs quels qu'ils soient, j'ai un tête les séances d'aqua-gym ! Lorsque je vais à la natation, le cours d'aquagym dure 1h tous les jours, avec une sono... Je ne suis pas certains que la piscine paie une redenvances ou autre, pour diffuser cette musique.
Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
Dans le cadre de prouver l'antériorité d'un morceau, une vidéo youtube est-elle aussi valable qu'un pli de la poste avec cachet ? C'est bon à savoir ça : du coup, plus de crainte de poster son dernier morceau..
Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
Dans le cadre de prouver l'antériorité d'un morceau, une vidéo youtube est-elle aussi valable qu'un pli de la poste avec cachet ? C'est bon à savoir ça : du coup, plus de crainte de poster son dernier morceau..
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the bubble
4074

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
16343 Posté le 08/02/2018 à 11:13:15
Citation :
il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
non ça ne marche pas comme ça. Tu payes le même tarif pour diffuser quoi que ce soit.
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Anonyme
65640

16344 Posté le 08/02/2018 à 11:25:56
Citation :
Je me trompe peut-être mais j'imagine que si tous les lieux publique payaient les droit de diffusions de chaque musique (car dans cet exemple, il s'agit d'utilisation pro), il y aurait sans doute plus de place pour des compositions moins connues, et moins cher, non ?
Absolument pas. La sacem est une entreprise privée, pas un service public, et elle est verrouillée par le copinage et la corruption.
Bref, les effets pervers de la perception des droits d'auteur par une entreprise privée, c'est qu'elle fait ce qu'elle veut et que c'est pas bien jojo, et les effets pervers du copinage, c'est que quelques rares personnes vont en profiter un max.
En clair : les redevances liées aux lieux de diffusion, c'est une honte. Si je conçois qu'il est difficile, pour des raisons technologiques, de donner l'argent récupéré directement aux auteurs des morceaux diffusés (parcesue je vois pas vraiment comment savoir qui est diffusé, encore que des solutions existent, mébon je veux bien admettre la validité de l'argument), en revanche je troube aberrant et illogique que l'argent récupéré aille....dans les poches des gros presseurs d'albums déclarés à la SDRM....
C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.
Bon, là j'ai simplifié le truc, qui est d'ailleurs en pleine mutation, mais c'est vraiment une honte la sacem, sur ce point là.
2

piergynt
4172

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
16345 Posté le 08/02/2018 à 12:02:02
x
Hors sujet :J'ai pensé à dénoncer (à qui) ce cours d'aquagym, car ça m'énerve de voir de la musique non déclarée (enfin, je pense !), utilisée dans un contexte d'activités rémunérées.
==> Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...
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logos
1539

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
16346 Posté le 08/02/2018 à 12:03:17
Citation :
C'est la raison d'ailleurs pour laquelle une major, même si elle estime la vente de tel album à 10 000 exemplaires, va en fait en déclarer 300 000. Et si elle les presse, hop elle fout à la benne, ça reste hyper rentable sur le volume global.
Pour une vente de 10 000 ex, elle va alors payer des droits SDRM sur une vente de 300 000 ex , et cela pour récuperer quoi ? De la copie privée ? Bizarre comme histoire ...
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Anonyme
65640

16347 Posté le 08/02/2018 à 12:04:26
Citation :
Avec ce que vous me dites, on ne peut qu'être pour le streaming : contrôle précis des diffusions, et donc paiement à auteur des diffusions...
le souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Ces boites tentent par tous les moyens de pas payer d'imposition locale (et y réussissent) c'est pas pour se faire chier avec les merdeux des sociétés de droits d'auteur.
bref, sans dire que le bilan est noir et devenir dépressif, entre les sociétés filsdeputes du numérique et la sacem qui fait ce qu'elle veut comme elle veut au profit de quelques membres, la situation est pas au beau fixe.
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[ Dernière édition du message le 08/02/2018 à 12:05:08 ]

#Houba
6572

Membre d’honneur
Membre depuis 16 ans
16348 Posté le 08/02/2018 à 12:58:51
Citation de youtou :
Ce n'est pas ce que dit la sacem https://societe.sacem.fr/actualites/sacem-universite/droit-dauteur-et-streaming---creer-de-la-valeur-inspirer-le-futurle souci, c'est que les sociétés de streaming légales ne veulent rien payer à la sacem et équivalents étrangers.
Le problème du streaming c'est que c'est le low-cost de la musique. Comme tous les low-cost forcément il faut de gros volumes pour les mêmes recettes/droits. Il faut compter en moyenne 1000 diffusions pour l'équivalent en recette d'un titre acheté. 1000 diffusions c'est comme un vinyle qu'on écouterait tous les jours pendant 3 ans, l'usure doit commencer à s'entendre.
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Ex-producteur retraité de la musique en 2016

Pierre Saugné
15

Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 7 ans
16349 Posté le 08/02/2018 à 15:41:12
Citation de youtou :
Citation :Et aussi qui gère le plagiat chez Youtube ?
D'après les chiffres officiels youtube, 546 666 chinois bossent dessus.
Ouais bon ça va hein. C'est tout simplement des bots ( = algorithmes informatiques) qui détectent ça.
Ok merci beaucoup. Du coup pour la structure d'un groupe de 3 (un manager/tourneur/producteur, un beatmaker et un rappeur) le mieux c'est donc de s'inscrire à la SACEM (on a un plan radio), et après pour la structure le mieux c'est quoi ? Label ? Licence entrepreneur spectacle ? Rien du tout ? Comment on se paye en fait c'est sa la vraie question et comment on peut être en phase avec la loi et la déclaration de revenus ... C'est la seule étape qu'il nous manque pour commencer .. On veut vendre qu'en digital donc déjà sa facilite tout les problèmes de disques et paperasse/demandes qui vont avec ..
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logos
1539

AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
16350 Posté le 08/02/2018 à 16:00:16
c'est là où on voit que c'est un métier , la musique .. 
En vous mettant à la Sacem et en ne vendant qu'en digital ( bon courage ) , les auteurs compositeurs seront payés directement par la Sacem, ils devront déclarer leurs revenus en droits d'auteurs.
Reste le statut du producteur , qui est obligatoirement un statut commercial : le choix existe et est multiple : auto entreprenur, commercant , SAS , Sarl etc ... c'est lui qui encaissera les ventes numériques (moins bien sûr le % Sacem), pourra encaisser les cachets de concerts ( et reverser sous forme de salaires les cachets aux deux autres membres ) etc ...
Si le montant des ventes vaut le coup , il deviendra adhérent à la SCPP ou SPPF , et les deux autres membres pourront adhérer à l'Adami.

En vous mettant à la Sacem et en ne vendant qu'en digital ( bon courage ) , les auteurs compositeurs seront payés directement par la Sacem, ils devront déclarer leurs revenus en droits d'auteurs.
Reste le statut du producteur , qui est obligatoirement un statut commercial : le choix existe et est multiple : auto entreprenur, commercant , SAS , Sarl etc ... c'est lui qui encaissera les ventes numériques (moins bien sûr le % Sacem), pourra encaisser les cachets de concerts ( et reverser sous forme de salaires les cachets aux deux autres membres ) etc ...
Si le montant des ventes vaut le coup , il deviendra adhérent à la SCPP ou SPPF , et les deux autres membres pourront adhérer à l'Adami.
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