Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
- 16 485 réponses
- 615 participants
- 932 093 vues
- 544 followers
Anonyme
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu
LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements
plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur (" />
the bubble
on fait avec.
Pierre Saugné
Si je résume bien :
Je crée une SAS ou SARL ou Auto entrepreneur en tant que Producteur. Je vais récupérer les ventes de digitales et les cachets que je redistribuerai à mes 2 potes (l'artiste et le beatmaker). Je les engagent donc pour les payer sous forme de salaire c'est ça ?
Eux ils doivent s'inscrire à la SACEM et ils percevront les droits d'auteurs et droit voisins. Ils devront déclarer leurs revenus en droits d'auteur seulement. Je suis toujours bon ?
Et si ça marche bien au niveau des ventes moi je me mets à la SCPP ou SPPF et eux adhèrent à l'ADAMI.
Si j'ai tout bon c'est absolument génial et je te bénie réellement ..
Une autre question puisque vous êtes absolument géniaux : Pourquoi les gens préfèrent souvent créer un Label alors qu'ils ne peuvent pas se redistribuer les recettes ? J'ai appris que tout l'argent gagné reviens à payer le matos, transports, ect .. En soit tous les frais qui incombent à l'activité. C'est assez bête puisqu'on ne peut pas se rémunérer non ?
logos
réponse au résumé :
1 / oui , c'est cela. Seuls les cachets seront redistribués , sauf si vous décidez de faire un contrat d'artiste interprètes entre le producteur et les deux autres membres pour reverser des droits d'interprètes ( ie les royalties ). Mais vous pouvez en faire l'impasse pour un démarrage , après il faut voir ...
2 / les droits d'auteurs seront à déclarer en salaire ( encore qu'une autre option existe mais c'est une autre histoire) , les cachets aussi .
3 / oui, c'est cela.
dernière question : l'argent gagné dans un label (qui est le nom savant derrière la structure du producteur) peut tout à fait être redistribué . Encore faut il qu'il y en ai ! car faire de la musique coute cher ...
Monsieur le Comte
Oui le système dont tu parles, où on ne peut pas se redistribuer les recettes, rentre dans le cadre d'un label associatif.
J'ai appris que tout l'argent gagné reviens à payer le matos, transports, ect .. En soit tous les frais qui incombent à l'activité. C'est assez bête puisqu'on ne peut pas se rémunérer non ?
Après, c'est aussi bien souvent le cas au début. Faire des dates, en étant rentable et en pouvant être déclaré, c'est vraiment pas toujours évident quand tu lances un projet. Vous êtes trois, donc faut compter en gros 600 euros de coût plateau pour vos trois cachets (au début en tout cas, et encore, je pars du principe que vous n'avez pas d'ingé son ou light), tu rajoutes à ça le déplacement, l'hôtel, etc. T'arrives très vite à 1000 balles par date pour les gens qui vous programment.
Alors oui, dès que t'es un tout petit peu connu ça ne pose aucun pb et tu peux demander plus, mais pour commencer ça reste quand même une "belle somme", que tous les lieux ne sont pas prêts à mettre pour un groupe débutant (surtout à Paris hahaha).
Moi par exemple à mon petit niveau, les offres oscillent entre 600 et 1000 euros, + transport et hôtel.
(avec des exceptions genre "première partie d'un truc connu à Paris : 100 euros tout compris" hahaha)
Du coup je tourne seul, en train avec mon matos, pour pouvoir me dégager des cachets corrects (entre 150 et 250 net par date). Les reste sert à payer mon tourneur, équilibrer les dates à perte et investir dans du matos. Bref, on est pas non plus dans un milieu qui brasse des tonnes et des tonnes de thune. Ça peut devenir le cas si vous avez du talent et / ou des connexions et / ou de la chance, mais faut quand même être conscient que le milieu de la musique est majoritairement un milieu de galériens, surtout pour les artistes hahaha.
[ Dernière édition du message le 09/02/2018 à 15:43:11 ]
Pierre Saugné
Et est-ce qu'avec un Label Associatif on peut récupérer l'argent de la vente en digital et les cachets ? J'imagine que y'a un numéro de SIRET pour émettre des factures non?
Oui Monsieur le Comte je me doute vraiment de la difficulté au début surtout en auto-prod. Je pense vraiment qu'on a une bonne opportunité de faire un truc cool parce qu'on avait été approché par un DA de Def Jam France alors que les sons étaient mêmes pas mixés et on a pas mal de contact radio, presse et autres influenceurs sur les réseaux. Peut-être qu'on va faire un flop aussi mais ça vaut le coup de bien être organisé pour pas être pris de court et mettre le maximum de chance de son côté ! Et puis mieux vaut vivre en galérant d'un truc qu'on aime que de se faire chier au bureau. J'ai un bac +5 en études marketing et très honnêtement la carrière sur 40 ans à 55 heures par semaine ça ne me dis rien ..
[ Dernière édition du message le 09/02/2018 à 17:59:25 ]
logos
C'est un format qui est bien pour débuter , mais maintenant il y a le statut auto entrepreneur qui est quand même mieux .
Si vous avez aussi de très bon plans de démarrage , il faut se faire assister par un avocat spécialisé dans le domaine . Crois moi , c'est un conseil qui vaut de l'or ....
Pierre Saugné
Et est-ce que tu crois que même si j'intervient pas dans le processus artistique je peux m'inscrire à la SACEM avec eux en tant que genre co-compositeur ? Pour qu'on soit payer équitablement avec les droits d'auteurs/voisins. Genre la SACEM va pas vérifier ça, si ?
Un avocat spécialisé dans quel domaine ? Et pour quoi ? On prendrai ça par la suite mais au début ça nous coûterai franchement trop cher entre mix/mastering/clip/snac/sacem/matos/promos/visuel ect ça nous prend déjà un bon bon budget ..
[ Dernière édition du message le 09/02/2018 à 23:10:27 ]
logos
Ah bon même avec un label associatif on peut se payer ?? Je croyais que c'était à but non-lucratif ..
bien sûr . C'est parce que l'on confond la notion de bénéfice et de rémunération.
Une asso n'a pas le droit de faire du bénéfice , mais peut avoir autant de salariées qu'elle veut . Il faut juste faire gaffe à la position des membres du bureau par rapport à la rémunération.
Et est-ce que tu crois que même si j'intervient pas dans le processus artistique je peux m'inscrire à la SACEM avec eux en tant que genre co-compositeur ? Pour qu'on soit payer équitablement avec les droits d'auteurs/voisins. Genre la SACEM va pas vérifier ça, si ?
La Sacem prendra en compte ce qui est prévu entre vous , par contrat c'est préférable et donc , oui c'est possible.
Un avocat spécialisé dans quel domaine ? Et pour quoi ? On prendrai ça par la suite mais au début ça nous coûterai franchement trop cher entre mix/mastering/clip/snac/sacem/matos/promos/visuel ect ça nous prend déjà un bon bon budget ..
Ben un avocat spécialisé en boulangerie me parait bien
Pour quoi ? pour plein de raison , comme de vous renseigner comme je suis en train de la faire !!
pour rédiger au mieux les contrats entre vous . pour vous aider à choisr le meilleur régime fiscal et social etc ...
c'est sûr que c'est un coût , mais un mauvais départ se paie très cher par la suite , surtout si on veut devenir pro. Si c'est en dilettante , c'est sûr que l'on peut s'en passer ...
Pierre Saugné
Et comment déclare t-on des cachets de concert lorsque l'on est tous les trois dans un Label associatif que nous avons crée ? Est-il possible de ne pas les déclarer sur l'association et de les prendre pour nous en tant que salaire ?
Et enfin, comment déclare t-on les droits d'auteur/voisins que l'on perçoit via la SACEM ? Encore une fois, y'a t-il besoin que l'on inscrive ça dans la comptabilité du Label ou on peut les percevoir directement en les déclarant sous forme de salaire ?
Je devrais te payer pour le temps que tu passes à m'expliquer tout ça ahaha !
logos
La différence entre bénéfice et rémunération est une notion comptable . Le bénéfice apparait dans l'établissement d'un bilan comptable comme étant la différence entre les recettes et les frais , donc après la rémunération, qui entre dans les frais .
Exemple ton association rentre 10 000 euros en 2017 .
- Dans le cas idéal où il n'y a aucun frais , le bénéfice est de 10 000 euros . C'est donc un problème pour l'asso qui doit trouver à ne faire qq chose conforme à ses statuts.
- Dans le cas où un salaire est versé , pour un montant de 3000 euros , 6000 avec les charges . Le bénéfice est de 4000 euros , même pb que ci dessus .
- Avec un salaire de 3000 euros plus 4000 euros de frais d'achat de matos , de promo etc ... le bénéfice revient à 0 , on est donc bon.
Mais cela ne concerne que les associations . Et c'est un faux problème car dès lors que tu fais du commerce avec une assos , tout devient différent et tu tombes plutôt sous le coup des sociétés . Ton bénéfice devient taxable à l'IS , tu paies aussi la TVA etc ...
Pour vos cachets tout dépend de comment ils sont déclaré par l'organisateur , est ce qu'il va faire jouer le Guso pour chacun d'entre vous , ou verser un montant global à votre structure ouautre solution plus ou moins bricolée ? tout dépends du cas de figure ...
Les DA de la Sacem concerne chacun d'antre vous et n'ont rien à faire dans la structure de production. C'est à déclarer en salaires ...
Prochaines questions à poser à votre avocat !!
- < Liste des sujets
- Charte