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Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)

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Sujet de la discussion Le Pub d'AutoProd & Business (Ex - marché du disque c'est la cata!)
:8) j'ai surfer un peu ce matin sur le net pour me renseigner sur l'actualité du disque en france
l'heure est grave pour les maisons de disques ! beaucoup d'artistes se font viré , les signature de nouveaux talent sont casi rare et le personnel est licencié peu a peu

LA CAUSE PRINCIPAL SELON 80% DES PRODS = le peer to peer et téléchargements


plus personne ne bouffe , ni les producteurs , ni les distributeurs , ni les maison de disques , et encore moins les artistes auteur compositeur <img src=(" />
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14026
Le musicien est un humain qui crée des richesses et donc une plus value.
il doit être rémunéré à sa juste valeur.
Merci !
14027
Citation :
Le musicien est un humain qui crée des richesses et donc une plus value.

C'est une conception particulière de l'humanité, et de la richesse.....
14028
Citation :
C'est une conception particulière de l'humanité, et de la richesse.....
c'ets clair. Bien trop direct comme raccourci....
Le musicien a la base ne crée ni richesse ni plus value (sur quoi la plus value d'ailleurs ?) il crée juste du plaisir, ou autres sensations. Il ne mériterait donc aucun salaire ?
Si tous ne font qu'un, il doit se sentir bien seul...

http://www.myspace.com/botafogoband
http://mangrooveparty.wordpress.com/
14029
Minomake, voyons... ne changeons pas la discussions en une suite de posts où la mauvaise foi est poussée à son maximum.

Nous avons vécu la musique (vous, toi, moi, nous, tous ceux qui ont moins de 70 ans) toute notre existence sous la forme d'un marché livré aux mains de rapaces qui profitaient d'un système psychorigide pour se goinfrer. La technologie inaccessible au commun des mortels (enregistrement, pressage des vinyles au début, mode du CD ensuite, ...) a dans un premier temps justifié cela.
Or aujourd'hui la donne a changé. Un musicien d'honnête facture peut, pour pas plus cher qu'une voiture d'occase, monter un morceau chez lui et le finaliser en le confiant en dernier ressort aux mains d'un professionnel. Pour la promotion, les sites persos, les agrégateurs, les youtube et autres, offrent une vitrine inespérée. Loin d'être parfaite, mais inespérée pour un groupe qui a connu les années 90 et l'enregistrement au top avec un magnéto à piles posé au centre de la salle de répé !

On change d'époque. Les modèles d'hier ne sont plus justifiés. Nous vivons une époque de transition, où certains croient encore en la toute-puissance du modèle d'hier, qui est dépassé, alors que d'autres sont résolument tournés vers le modèle économique du futur, qui n'existep as encore. Les outils manquent encore, surtout au niveau de la promotion. Les radios généralistes sont encore sous le joug des majors, les radios indés sont invisibles. La télé a depuis longtemps choisi ce que signifie pour elle l'exposition d'une "nouvelle star". No comment. Il reste quoi ? deezer et le piratage pour faire grandir sa propre connaissance musicale.

Et on s'en plaint ?

Moi j'ose dire que depuis le peer-to-peer, ma culture musicale a fait un bond exponentiel. Que je me suis intéressé à des trucs auxquels je ne me serais même pas intéressés s'il m'avait fallu payer quoi que ce soit. Que certains même m'ont conquis, m'ouvrant par là même de nouveaux horizons insoupçonnés.

Alors oui, le marché du disque tel qu'il est fourni aujourd'hui par les majors est une catastrophe. Mais c'est loin d'être le cas de la culture musicale qui, au contraire, profite d'un outil formidable pour pouvoir évoluer. Gratuité sur le net ou gratuité d'un titre qui passe à la radio, où est la différence ? Est-ce que le fait de pouvoir gratuitement enregistrer une chanson à la radio a tué le disque ? Est-ce que les platines double-cassettes ont annéanti les albums ?

Et pourtant... pourtant... on a bien dit de l'imprimerie en 1452 qu'elle tuerait la foi (parce qu'elle pouvait véhiculer des idées révolutionnaires). Or, l'imprimerie n'a rien tué, bien au contraire. On a dit que la cassette audio allait tuer le disque. Il n'en fut rien. Que la VHS tuerait le cinéma. Il n'en fut rien. On dit aujourd'hui qu'Internet tuera le disque. Foutaises ! Il tuera l'industrie du disque qui date des annnées 70, certes !
Mais quand les nouveaux outils de promotion, de diffusion (autre que du MP3) auront évolué. Quand on écoutera la musique via une webradio programmable, ou plutôt "orientable selon ses désirs", au travers d'un petit boîtier relié à la freebox. Quand on pourra connaître plein d'artistes rattachés à un artiste donné, sur la base des votes du public comme aujourd'hui la FNAC propose "les CD également achetés par les internautes". Quand on sera pas obligé de se taper un album entier pour un seul morceau qui plaît. Quand les artistes arrêteront de se prendre pour des stars et reviendront à un peu plus d'humilité... Alors, ce jour là, on dira "EMI ? C'est quoi EMI ? Un nouveau groupe ?".

Vivement que l'industrie du disque crève et qu'elle soit remplacé par un modèle moderne où tout le monde, tout le monde, bas peuple et artistes, y gagnera.
14030
dans le fond DaRinze je suis bien d'accord avec toi.
Le plus drole c'est de voir tous ces musiciens , soit disant professionnel, pleuré sur la fin du disque parce qu'ils voient disparaitre ce n'est pas les maigres revenus que leur rapportaient réellement leur droits d'auteurs (pour la majorité évidemment) mais de voir disparaitre l'illusion que un jour il deviendront Michael Jackson ou Madonna. On tue le fantasme de la reussite individuelle, celui que l'on nous inculque depuis toujours, et ca choque, ca fait peur. Mais justement ce model est critiqué, à raison, alors pourquoi nous fait il encore fantasmer au point de vouloir le voir survivre ? Qui dans le fond voudrait encore devenir Michael Jackson ? Tout ce fantasme sur la richesse est si miserable et pourtant si humain.
Si tous ne font qu'un, il doit se sentir bien seul...

http://www.myspace.com/botafogoband
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14031
Citation :
Or, l'imprimerie n'a rien tué, bien au contraire.

T'iras dire ça aux moins qui ont du se reconvertir dans la biere...
14032
Hors sujet :
Citation :
T'iras dire ça aux moins qui ont du se reconvertir dans la biere...
ben je te dirais que :
1. c'est pas forcement les même moines.
2. ils doivent préférer pas mal faire de la bière (ou du fromage ou des tas de sortes d'eau de vie ou ...) que de recopier des bouquins.
3. des moines ils y en a plus des masses, et j'ai jamais entendu personne s'en plaindre ! En tout cas pas dans ma famille (mon arrière arrière arrière grand père était moine, défroqué certes mais ancien moine pareil ! et c'est pas moi qui vais me plaindre qu'il est cessé de l'être...).


Si tous ne font qu'un, il doit se sentir bien seul...

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[ Dernière édition du message le 13/11/2009 à 22:07:01 ]

14033
Hors sujet :
Citation :
des moines ils y en a plus des masses, et j'ai jamais entendu personne s'en plaindre !

tu es tout à fait fou! et les trappistes, elles vont se brasser toutes seules? Mon dieu, heureusement qu'il nous reste des abbayes par ici, sinon la vie serait plus dure

14034
Hors sujet :
Citation :
Citation :
tu es tout à fait fou! et les trappistes, elles vont se brasser toutes seules? Mon dieu, heureusement qu'il nous reste des abbayes par ici, sinon la vie serait plus dure
j'ai plus des masses pas pas du tout ! Puis les trappistes ils sont bien conservé, grâce à l'alcool !


Si tous ne font qu'un, il doit se sentir bien seul...

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14035
Hors sujet :
Une préférence pour la triple Westmalle, suivie des Chimay blanche et bleue presque à égalité. La seule que je n'aime pas c'est l'Orval. Bon, ça ne vous ferait rien de revenir dans le sujet HIPS!

Si vous voulez embrayer sur les moines on peut parler du marché de la musique d'église ou des chants grégoriens par exemple!

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14036
Non, mais l'argument de Silicon Machine Extended est intéressant, si on admet que l'imprimerie a forcé la reconversion des moines copistes. Quelque part, oui, le copiste serait une "victime collatérale" de la révolution qu'est l'imprimerie. Mais ni la création livresque ni le marché du livre n'en ont souffert ; ils se sont adaptés. Aujourd'hui, la révolution est informatique, les victimes collatérales les petits disquaires indépendants et (en gros) les studios, obligés les uns comme les autres de faire face à la concurrence déloyale du téléchargement (de disques ou de Cubase 4) et de se reconvertir en hébergeurs de mp3 légaux et en concepteurs de logiciels pour home-studistes. Mais on peut penser que la création musicale et le marché du disque s'en sortiront, changés plus ou moins radicalement - et la radicalité du changement implique la difficulté de sa mise en place.
14037
Citation :
et la radicalité du changement implique la difficulté de sa mise en place.

Mais de quel changement parle-t-on?

Si on parle de production ça fait longtemps que le système a basculé. Les Majors ne produisent pratiquement plus de nouveaux artistes. Ils attendent qu'on leur présente des prod terminées et un projet bien en place. Que ce projet ait été réalisé par l'artiste seul ou toute une équipe ou un petit label n'a aucune importance pour eux.

Après il s'agit de présenter le projet au public. Là non plus il n'y a plus de monopole. Mais la majorité du public ne choisira jamais son coup de coeur du moment parmi 200 000 offres. Il attend toujours paresseusement qu'on lui présente une sélection de tout au plus quelques centaines d'artistes. Sans le secours d'au moins un leader d'opinion, journaliste, programmateur,... impossible de se faire une place dans cette sélection, en vitrine. Leaders d'opinion toujours bien tenu par différents lobbies, parce que eux non plus ne vont pas passer leurs nuits sur le net à la recherche de la perle rare.

Pour moi l'histoire de l'artiste auto-produit qui arrive tout seul en haut de l'affiche est un mythe, entretenu par l'exemple de très rares vrais buzz réussis. Et entretenu aussi par une foule de nouveaux prestataires de services qui font miroiter qu'il est possible de s'ouvrir les portes du paradis pour quelques euros.

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


14038
Citation de epebe :
Pour moi l'histoire de l'artiste auto-produit qui arrive tout seul en haut de l'affiche est un mythe, entretenu par l'exemple de très rares vrais buzz réussis.


"Très rares Vrais Buzz réussis" qui ne sont que très souvent des coups marketings de labels, ou avec au minimum une boite de prod au cul dès le lancement "miraculeux".
14039
Citation :
Pour moi l'histoire de l'artiste auto-produit qui arrive tout seul en haut de l'affiche est un mythe

ça dépend de ce qu'on appelle le haut de l'affiche, et de quels genres musicaux on parle.
14040
des exemples ?
14041
Ben sur les scènes un peu alternatives, t'as des mecs qui vendent 5000, qui tournent à longueur d'années, qui voient du pays et qui vivent de ça, c'est pas le luxe, ni une vie de fonctionnaire, mais certains font le choix. Pour eux, le marché de la musique, c'est ce qui remplit le frigo. Et t'as des gens qui font des "succès" sympa sur ces scènes la.
14042
Bein si vous prennez Maxxo, le type a auto-produit son album, il a signé un contrart avec echo-prod, la boite du chanteur de sinsé , un an et demi après le gars a joué à l'olympia.
14043
Ok, mais il insiste tellement sur l'auto-prod que ça en devient suspect. Si tu grattes un peu, tu vois que le mec il a quand même travaillé avec un ingé son pro qui n'utilisait sans doute pas un Cubase cracké au fond d'une cave sinistre... et ce n'est peut-être que la partie visible de l'iceberg. C'est quoi une auto-prod finalement? D'ailleurs je vais ouvrir un nouveau sujet. A tt de suite sur https://fr.audiofanzine.com/autoproduction-business/forums/t.382440,c-est-quoi-une-auto-prod,post.5530623.html

Ex-producteur retraité de la musique en 2016


[ Dernière édition du message le 14/11/2009 à 22:02:09 ]

14044
Auto production ne veut rien dire, d'ailleurs je ne me pose plus la question quand j'écoute un disque si il a été auto produit ou pas l'important c'est la musique qui est pressé dessus. Maintenant il est clair que sans un staff qui tient la route et un carnet d'adresse, il sera difficile de percer, mais il ne faut pas oublier non plus le public, c'est le public au final qui achète vos disques et qui vient vous voir en concert.
Il n' y a pas de parcours établis mais des parcours différents tout aussi intéressant les uns que les autres.


14045
Citation :
Si tu grattes un peu, tu vois que le mec il a quand même travaillé avec un ingé son pro qui n'utilisait sans doute pas un Cubase cracké au fond d'une cave sinistre...
Comme des tas d'autoproduits. des tas de petits albums sont produits en studio pro également!
14046
Citation :
Non, mais l'argument de Silicon Machine Extended est intéressant, si on admet que l'imprimerie a forcé la reconversion des moines copistes. Quelque part, oui, le copiste serait une "victime collatérale" de la révolution qu'est l'imprimerie. Mais ni la création livresque ni le marché du livre n'en ont souffert ; ils se sont adaptés. Aujourd'hui, la révolution est informatique, les victimes collatérales les petits disquaires indépendants et (en gros) les studios, obligés les uns comme les autres de faire face à la concurrence déloyale du téléchargement (de disques ou de Cubase 4) et de se reconvertir en hébergeurs de mp3 légaux et en concepteurs de logiciels pour home-studistes. Mais on peut penser que la création musicale et le marché du disque s'en sortiront, changés plus ou moins radicalement - et la radicalité du changement implique la difficulté de sa mise en place.

Sauf que quand même vous oubliez une donnée de taille : il n'a jamais été question que les livres ou leurs contenus soient gratuits. L'imprimerie a certes bouleversé le marché du livre, mais dans le sens économique. Quel est le rapport avec le marché du disque où l'on peut trouver n'importe quel album gratuit sur le net ? Ce n'est pas une révolution , c'est une régression.
14047
En terme économique, tu as raison, en terme de diffusion, c'est quand même assez comparable, et parler de régression a ce sujet me parait fort réactionnaire.
14048
Si les compositeurs ne deviennent pas un tant soit peu " réactionnaires " comme tu dis, ils n'ont aucune chance de s'en sortir.
" Réactionnaires "  voulant dire : ayant une réaction.

Je parle bien sûr des vrais compositeurs, de ceux qui vivent de leur musique, pas de ceux qui font ça en dilettante, pour qui ça n'est pas vital.

Citation :
Auto production ne veut rien dire, d'ailleurs je ne me pose plus la question quand j'écoute un disque si il a été auto produit ou pas l'important c'est la musique qui est pressé dessus.

Au contraire, Autoproduit veut dire que c'est le compositeur qui a assuré la production. Cela veut dire qq qui est entièrement sorti du circuit classique des majors, c'est le seul circuit aujourd'hui qui peut assurer un avenir aux musiciens. Il faut donc bien y faire attention.
14049
Bonjour
C'est ma première contribution sur ce sujet, je ne vais pas en rajouter, tout à été dit, je pense (je n'est pas suivis depuis le début, ce débat, j'étais pas né wink ). Je veux juste mettre ce lien vers un article de Télérama sur les indépendants. Peut-être a-t-il déjà été posté ici, peu importe, il est très intéressant .

http://www.telerama.fr/musique/le-coup-de-gueule-des-labels-independants-francais,42300.php

Frédo

https://rossignol-studio.fr/

https://www.facebook.com/fredo.begnon/

 

14050
Je confirme : c'est un article très intéressant.
Où l'on s'aperçoit que les indés sont aux côtés du public pour combattre les majors.

Désopilant, non ?