Nouvel arrivant dans sa série 500, Elysia fait preuve d’originalité avec un module qui se démarque par rapport aux traitements que la marque développe habituellement…
On ne présente plus Elysia, la jeune firme allemande ayant déjà fait moult fois ses preuves, aussi bien auprès des aficionados du high-end qu’auprès des home studistes. Petit rappel tout de même, pour ceux qui étaient absents : après avoir présenté des machines « de compétition » – comme le fameux mPressor, l’Alpha Compressor ou encore le MusEq – Elysia s’était attaqué au marché des plug-ins avec ces mêmes déclinaisons dans le monde virtuel. Marché qu’elle a d’ailleurs poursuivi, puisque la totalité des produits hardware que la marque développe se retrouve ainsi déclinée en version logicielle et qu’elle compte aujourd’hui parmi les membres importants de la non moins fameuse Plugin Alliance…
Mais ce n’est pas tout : depuis la sortie de son EQ, le Xfilter, en 2013, Elysia propose chaque année une unité hardware – en version 1U et au format 500 – permettant de réaliser toutes sortes de traitements (égalisation, compression, transient shaping), en reprenant ce qui constitue l’esprit de la marque : des possibilités de traitement étendues liées à une certaine obsession de la qualité sonore.
Si cette équation n’a jamais été difficile à résoudre pour le développeur allemand sur ses machines high-end, le pari semblait un peu plus risqué pour des déclinaisons 1U ou au format 500. Néanmoins, au vu du succès rencontré par les premiers modules, force est de constater que le développement de cette « série 500 » a remporté pas mal de suffrages, rendant cette qualité de traitement sonore un peu plus accessible (moins de 1 000 euros en général l’unité – stéréo le plus souvent).
Après avoir donc proposé une EQ stéréo avec le Xfilter, un compresseur stéréo (reprenant certains principes du Mpressor) avec le Xpressor et un transient designer avec le Nveloppe compressor, Elysia revient en force avec un module de traitement inédit pour le fabricant : le Karacter 500, unité de saturation stéréo aux colorations multiples.
Karactériel
À l’heure où la version rack vient de sortir, nous avons donc pu mettre la main sur la version 500, qui soit dit en passant nécessitera – comme tous les autres modules 500 de la marque – deux emplacements dans votre rack 500 ou votre lunchbox. D’après le manuel, le Karacter 500 est un module de saturation stéréo, basé sur un circuit d’amplification discret de type Classe A et capable d’offrir 3 types de saturation : une « légère » distorsion harmonique, une saturation plus prononcée et un mode de saturation qualifié de « destruction sonore », capable de réellement transformer la source d’origine.
Esthétiquement, on est en terrain connu : comme pour toutes ses machines, Elysia reprend la charte graphique bleu/acier chère à la marque. Mêmes potentiomètres (crantés), même sérigraphie, pastille reprenant le logo de la marque au centre : les possesseurs de machines Elysia ne seront pas perdus ! Et pour les autres, ça ne sera pas plus compliqué ; 4 potentiomètres de chaque côté, et 4 switches au centre : la lisibilité de la machine est plutôt aisée. On peut éventuellement avoir à redire sur les choix de couleurs et graphiques (pas forcément simples à repérer au sein d’une cabine plongée dans le noir… !), mais pas sur le caractère intuitif de la machine.
En effet, au premier coup d’œil, on repère aisément les fonctionnalités qui vont nous être utiles. De haut en bas (de chaque côté de la machine), on retrouve tout d’abord le potentiomètre Drive qui va nous servir à doser le taux de saturation appliqué. Ce taux de saturation sera bien sûr dépendant du mode de saturation choisi. Pour nous y aider – et pour chaque canal – on retrouve les switches FET Shred et Turbo Boost. En réalité (nous le verrons dans les extraits sonores plus loin), il s’agit là des « trois types » de saturation annoncés par le fabricant.
Quand aucun de ces deux switches n’est activé, le Karacter – via son potentiomètre Drive – amorce une distorsion harmonique. Évidemment, la « force » de cette distorsion évolue au fur et à mesure que l’on pousse le potentiomètre Drive, cela va sans dire… ! Une fois le mode FET Shred enclenché, on passe à un second niveau de saturation qui, toujours d’après le manuel, rappelle celle offerte par les amplis à lampes. Intéressant dès lors, de l’avoir appelée FET Shred… C’est uniquement dans ce mode que le Turbo Boost agit, donnant accès à un troisième type de saturation, bien plus drastique.
Mais toutes ces possibilités ne seraient rien sans l’apport de la fonction Color. En effet, Color agit sur les fréquences en fonction de la saturation appliquée. D’après Elysia, il s’agirait d’un filtre low shelf qui serait utilisé pour couper les basses fréquences avant la saturation, puis un autre low shelf appliqué après la saturation, en boostant de la même quantité de gain. L’inverse se produit sur les hautes fréquences quand on tourne le potentiomètre dans l’autre sens.
Un potentiomètre de Gain vient ensuite compléter le trajet du signal. Bien pensé, il permet d’ajouter ou de retirer du gain au signal traité. D’ailleurs, tout comme le potentiomètre Drive, il est cranté jusqu’à 11… Si jamais nous avions des doutes quant à la nature du Karacter, pas de souci : Elysia est là pour nous le rappeler ! Enfin – et c’est bien vu ! – un potentiomètre Wet/Dry vient parachever le tout en permettant de mélanger le signal traité au signal d’origine. Quand on voit jusqu’où on peut aller en termes de distorsion, on verra que ça peut être utile…
Au milieu de ces rangées de potentiomètres, on retrouve en plus des switches Turbo Boost et FET Shred les switches d’activation du module (Left et Right, agissant comme des bypass) pour chaque canal, ainsi qu’un mode Stereo Link (permettant d’obtenir des réglages similaires sur les canaux gauche et droit), mais également un mode M/S. Le Karacter 500 est donc bel et bien une unité stéréo, mais aussi dual mono avec un mode M/S !
Sale Karacter
C’est donc avec beaucoup de ferveur et d’impatience que je me suis décidé à écouter ce que la bête avait dans le ventre. Car, comme beaucoup, je connais Elysia pour ses produits dont la couleur sonore – qui force le respect dans bien des domaines – pâtit parfois d’une identité injustement clean. Et ce malgré le fait que l’on retrouve – pour pratiquement chaque machine – une petite fonction amenant un peu de « folie », permettant de sortir un peu du côté « enfant sage » que la marque laisse à supposer de temps à autre. Alors évidemment, un module de saturation ne pouvait qu’aiguiser ma curiosité. J’ai donc réalisé plusieurs extraits sonores, dont le tableau de valeurs résume les réglages :
EXTRAIT AUDIO |
DRIVE |
COLOR |
GAIN |
WET/DRY |
FET SHRED |
TURBO BOOST |
M/S |
1 0 DRUMS DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
1 1 DRUMS Drive 3 |
3 |
12h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 2 DRUMS Drive 6 |
6 |
12h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 3 DRUMS Drive 11 |
11 |
12h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 4 DRUMS Color 1 |
4 |
7h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 5 DRUMS Color 2 |
4 |
9h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 6 DRUMS Color 3 |
4 |
1h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 7 DRUMS Color 4 |
4 |
3h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
1 8 DRUMS Color 5 |
4 |
5h MAX |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
2 0 DRUMS No FET Shred |
4 |
12h |
0 |
100 % WET |
OFF |
– |
– |
2 1 DRUMS FET Shred |
4 |
12h |
0 |
100 % WET |
ON |
OFF |
– |
2 2 DRUMS Turbo Boost |
4 |
12h |
0 |
100 % WET |
ON |
ON |
– |
2 3 DRUMS Mix 40 |
4 |
3h |
+2 |
40 |
ON |
ON |
– |
2 4 DRUMS MS |
M=0 / S=7 |
M=NULL/S=2h |
M et S = NULL |
50 |
ON |
ON |
ON |
2 5 DRUMS MS 2 |
M et S=3 |
M=12h/S=1h |
M=+2/S=0 |
M 60/ S100%wet |
M=OFF/S= ON |
– / OFF |
ON |
|
|
|
|
|
|
|
|
3 0 KICK DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
3 1 KICK Extra Boost |
3 |
11h |
+2 |
70 |
OFF |
– |
– |
3 2 KICK Boost 2 |
7 |
11h |
+11 |
30 |
ON |
OFF |
– |
|
|
|
|
|
|
|
|
4 0 SNARE DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
4 1 SNARE Boost 1 |
4 |
2h |
+9 |
60 |
OFF |
– |
– |
4 2 SNARE SAT |
7 |
11h |
+9 |
70 |
ON |
OFF |
– |
|
|
|
|
|
|
|
|
5 0 BASS DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
5 1 BASS Boost |
5 |
10h |
+4 |
60 |
OFF |
– |
– |
5 2 BASS Sat 1 |
8 |
11h |
+11 |
45 |
OFF |
– |
– |
5 3 BASS Sat 2 |
8 |
11h |
+11 |
45 |
ON |
OFF |
– |
|
|
|
|
|
|
|
|
6 0 GTR DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
6 1 GTR Boost 1 |
3 |
1h |
+2 |
60 |
OFF |
– |
– |
6 2 GTR Boost 2 |
6 |
12h |
+10 |
50 |
ON |
OFF |
– |
|
|
|
|
|
|
|
|
7 0 LEAD DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
7 1 LEAD Boost 1 |
5,5 |
1h |
+3 |
50 |
OFF |
– |
– |
7 2 LEAD Boost 2 |
6 |
2h |
+3 |
90 |
ON |
– |
– |
|
|
|
|
|
|
|
|
8 0 SYNTH DRY |
bypass |
– |
– |
– |
– |
– |
– |
8 1 SYNTH M/S |
L=NULL/R=3 |
L=NULL/R=1h |
0 |
R=100%WET |
OFF |
– |
ON |
Commençons avec une batterie stéréo et amusons-nous un peu à faire varier les valeurs de Drive :
- 1 0 DRUMS Dry 00:31
- 1 1 DRUMS Drive 3 00:31
- 1 2 DRUMS Drive 6 00:31
- 1 3 DRUMS Drive 11 00:31
Pour un premier « niveau » de saturation, je trouve qu’au maximum – à 11 ! – c’est déjà sacrément saturé ! Pour info, le manuel (fort bien rédigé d’ailleurs, comme souvent chez Elysia) rappelle qu’au minimum, la distorsion harmonique proposée par le Karacter 500 est de 0,47 % (en 100 % wet) et de 35,1 % au maximum (mode FET Shred et Turbo Boost exclus). Je n’imagine pas la suite… Le signal est ici 100 % Wet et le paramètre Color n’intervient pas.
Justement, écoutons un peu ce que celui-ci apporte :
- 1 4 DRUMS Color 1 00:31
- 1 4 DRUMS Color 2 00:31
- 1 6 DRUMS Color 3 00:31
- 1 7 DRUMS Color 4 00:31
- 1 8 DRUMS Color 5 00:31
La liste des exemples n’est pas forcément judicieuse, puisqu’on fait varier Color du grave à l’aigu (« Drums Color 3 » est l’exemple dont la valeur se rapproche le plus d’une action « neutre »). Au départ, je pensais avoir affaire à un simple Tilt EQ, mais la réelle fonction du Color est bien plus subtile : pour un réglage de Drive similaire, la saturation est bien évidemment plus « agressive » et prononcée avec le potentiomètre à droite qu’à gauche. Pour avoir des sensations similaires dans le grave, il faudra pousser le Drive un peu plus. Normal, me direz-vous, quand on connaît le principe de fonctionnement de Color (dont l’explication ne se trouve pas dans le manuel…)
On continue avec la batterie, avec des exemples montrant l’action du mode FET Shred, du Turbo Boost et enfin de l’importance de la présence d’un potentiomètre de Blend Wet/Dry :
- 2 0 Drums NoFETShred 00:31
- 2 1 Drums FET Shred 00:31
- 2 2 Drums Turbo Boost 00:31
- 2 3 Drums Mix 40 00:31
Clairement, on passe un cap. En effet, le mode FET Shred rappelle des saturations analogiques connues, chaudes, plus « destructives » aussi, mais toujours intéressantes. Notons que le même niveau de Drive a été conservé sur ces exemples. En mode Turbo Boost, on arrive à des résultats qui feraient presque penser à du bit crusher. Ce n’est clairement pas la conception du Karacter, mais, malgré tout, on peut tendre vers un effet rappelant ce genre de sensations.
Écoutons maintenant la même batterie, avec un traitement non plus stéréo cette fois, mais en mode M/S. Sur le premier exemple, on n’agit que sur les Sides et sur le second, les deux canaux :
- 2 4 Drums MS 00:31
- 2 5 Drums MS 2 00:31
On remarque sur le premier exemple le côté « crisp » sur les overheads. Ce n’est pas fou, mais c’est bel et bien là (attention, on joue avec le mix Wet/Dry qui est à 50 % – il faut imaginer un résultat 100 % Wet). Sur le second exemple, du gain a été rajouté, le signal M a lui aussi été traité, on obtient un résultat encore différent. On reste sur des valeurs subtiles (notons les réglages de Wet/Dry encore une fois !), mais cela ouvre des possibilités de traitement. Si on réécoute les premiers extraits Dry, puis avec un tout petit peu de saturation, on voit que l’on peut faire beaucoup avec cette unité.
Écoutons à présent sur des sources mono, comme des grosse caisse, caisse claire, basse, guitare et voix. On terminera avec un traitement M/S sur des synthés :
- 3 0 KICK Dry 00:31
- 3 1 KICK Extra Boost 00:31
- 3 2 KICK Boost 2 00:31
- 4 0 SNARE Dry 00:31
- 4 1 SNARE Boost 1 00:31
- 4 2 SNARE Sat 00:31
- 5 0 BASS Dry 00:31
- 5 1 BASS Boost 00:31
- 5 2 BASS Sat 1 00:31
- 5 3 BASS Sat 2 00:31
- 6 0 GTR Dry 00:31
- 6 1 GTR Boost 1 00:31
- 6 2 GTR Boost 2 00:31
- 7 0 LEAD Dry 00:31
- 7 1 LEAD Boost 1 00:31
- 7 2 LEAD Boost 2 00:31
- 8 0 SYNTH Dry 00:31
- 8 1 SYNTH MS 00:31
Sur le Kick et la caisse claire, on peut rajouter ce qu’il faut de distorsion harmonique (dans le bas du spectre pour le kick par exemple), histoire de donner un petit « coup de pouce » ou un peu plus « d’énergie ». On peut aller plus loin même ; on peut « colorer » juste ce qu’il faut ou bien « écraser » le son d’origine (d’ailleurs, un petit coup de gain en plus aurait été bienvenu sur les extraits du kick, histoire de comparer à volume égal, mea culpa…)
Sur des signaux comme la basse et la guitare, c’est vraiment joli et, encore une fois, on peut faire très peu ou aller ans les extrêmes, et obtenir à peu près tout ce qu’il y a entre ! La saturation sur la voix, un peu poussée, me rappelle quelques bons souvenirs indus : c’est tranchant, sali, mais toujours exploitable.
Le mode MS est vraiment intéressant, car sur l’exemple SYNTH, on se rend compte de sa valeur ajoutée. Il faut un peu de temps pour entrevoir toutes les possibilités offertes par ce mode, car, encore une fois, on peut aussi bien rester dans la subtilité ou aller plus loin et ce, de manière indépendante sur les deux canaux ! J’ai vraiment aimé l’apport du Karacter sur des sources un peu « froides » ou « gentillettes » : selon l’objectif désiré, on peut vraiment renforcer l’identité du signal comme on le souhaite. Il cependant faut raison garder, car le problème avec ce genre d’unité de traitement, c’est que cela devient vite addictif.
Évidemment, la machine se définit par sa conception technique ; il ne s’agit pas là d’une saturation à lampes. Néanmoins, je trouve malgré tout que, pour une si petite unité, on est face à un panel de traitements et de « colorations » vraiment large. D’une part, via les fonctions Drive mais aussi Color bien sûr. Mais également via la fonction de blend Wet/Dry qui permet vraiment de doser la quantité de saturation voulue. Le fait que l’on ait à notre disposition 3 « niveaux » de saturation aide aussi.
Le fait que l’unité soit complètement dual mono et stéréo, est vraiment un plus. Encore une fois, Elysia nous laisse la liberté d’utiliser l’unité comme on le souhaite, pour des sources mono et stéréo, de les traiter de manière indépendante ou pas. On peut donc très bien considérer que l’on a là deux unités de saturation mono. Ou une vraie unité stéréo.
Le mode M/S permet vraiment de donner du caractère aux deux canaux de manière différente : on peut tout à fait imaginer de les traiter afin d’obtenir un signal Mid énergique, dense et précis dans le bas du spectre et obtenir un signal Sides légèrement plus « crispy », donnant l’impression « d’élargir » la source. C’est vrai que le mode M/S donnerait presque envie du coup d’avoir un bouton Solo dédié pour chaque canal, mais, on ne va quand même pas faire la fine bouche !
Je n’ai pas encore abordé le sujet du bypass, mais je serais tenté de dire que, de toute évidence, chaque canal a son propre bypass. Le fait que les potentiomètres soient crantés est bien vu : personnellement, cela me facilite la vie pendant les recalls !
D’un point de vue général, on retrouve l’esprit de la marque allemande, à savoir la possibilité d’un traitement du son aux fonctions multiples sans jamais sacrifier la qualité du résultat sonore. Bon, vous me direz, on parle d’une saturation ici donc, quand je parle de sacrifice sonore… On se comprend hein… ! Du point de vue de la conception et de l’ergonomie comme du rendu sonore, Elysia tient ses promesses. Au final, on peut faire beaucoup de choses avec cette petite unité ; pour moi c’est une belle découverte qui n’a déjà pas tardé à se faire connaître !
Conclusion
Elysia sort un peu de son registre habituel avec le Karacter 500, une unité de distorsion harmonique stéréo qui porte bien son nom. Les possibilités offertes par la machine sont multiples et vraiment surprenantes pour une machine de cette trempe. De la coloration « légère » à la destruction du son et tout ce qu’il y a entre, on peut faire beaucoup avec le Karacter 500 ! Véritable unité créative, ce nouveau module se destine à tous ceux qui ont besoin de redonner un peu de tempérament à des sources qui peuvent parfois en manquer. Annoncé au tarif de 960 € TTC (un peu plus de 1000 euros TTC pour la version rack), le Karacter 500 est un allié de choix !
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