Sujet Le forum Basses n'est pas aussi vivant et animé qu'il le mérite !
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Tonka
2460
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Bon pour me faire pardonner je m'engage à trouver un truc intéressant et constructif à poster sur ce forum d'ici ce soir.
Sinon ce sera la mort par tchitchi...
Sinon ce sera la mort par tchitchi...
Max_Onhoff
9536
Je poste, donc je suis
Membre depuis 8 ans
Citation de Mikro93 :
Hors sujet :Maso : Fais-moi maaaaaaaaaaaaaal
Sado : Noooooooooooon
MASO : RHAAAAA, encooooore!
(non, parce que là, tu t'es arrêté aux 2/3
Ce que j'ai écrit? MON avis, voilà tout!
---> Dernier album en date <---
Tonka
2460
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Tonka
2460
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Et sinon, pour vraiment me faire pardonner, une confidence : la ligne de basse qui m'a donné pour la première fois envie de tater de la grosse corde :
Alors, c'est daté, pas très rock'n roll, c'est vrai... mais jectrouce cette ligne absolument géniale. Et écoutez-moi ce plan vers 1mn35...
Alors, c'est daté, pas très rock'n roll, c'est vrai... mais jectrouce cette ligne absolument géniale. Et écoutez-moi ce plan vers 1mn35...
Mr. Pool
2614
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Très bon.
Mais il ferait mieux de s’occuper du clebs, vu comment il se gratte il doit avoir un max de puces.
Et d'ailleurs, pourquoi il se lèche les couilles, le chien ?
Mais il ferait mieux de s’occuper du clebs, vu comment il se gratte il doit avoir un max de puces. Et d'ailleurs, pourquoi il se lèche les couilles, le chien ?Il n'y a pas d'autre monde. Il y a simplement une autre manière de vivre.
Lonewolf
42479
Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
W-Addict
43933
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
Il n'arrange pas son cas avec du SW Tonka.
Storky
4956
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 12 ans
Tonka
2460
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
Alors poster la BO de « Mon nom est Personne » m’a replongé dans toute une époque. D’ailleurs j’ai fini par mater le film. J’ai une histoire assez particulière avec ce film, et assez originale. Alors tant qu’à faire, je vais vous raconter ça…
Mon Papa bossait dans le cinéma, il faisait de la distribution, c’est à dire qu’il se chargeait d’organiser la diffusion des ses films dans les cinémas de France, dans une petite boîte indépendante. Il a distribué « Mon curé chez les nudistes », « la toubib du régiment », « tire pas sur mon collant », « les bidasses aux grandes manœuvres », ou encore « Le fils du père » (avec Jean Roucas et Jean Lefebvre, qui a eu un peu de succès dans le genre comédie franchouillarde…). Bref, rien que des chefs-d’œuvres inoubliables du 7ème art…
Et puis il y a eu « Mon nom est Personne », avec Henry Fonda et Terence Hill, le film post-western, post-Sergio Léone, un peu foutraque, un peu surréaliste, et qui refermait de façon assez radicale la porte de la période des grand westerns-spaghettis. Personne en voulait en France… sauf mon Père qui a bien senti le truc et qui a distribué le film. Succès très relatif dans le paysage du cinéma français, mais un coup énorme pour la petite boîte qui assurait la distrib…
Du coup, moi qui devait avoir 5 ou 6 ans, j’avais l’affiche du film dans la chambre, l’autographe de Terence Hill (alors mon héro) et surtout le 33t de la BO… Mais attention, pas la BO commerciale, mais un vinyle sans étiquette avec tout le déroulé du film (musiques et bruitages). J’ai compris plus tard qu’en fait c’était la copie de la bande son qui avait servi à faire les doublages pour la VF. Le truc doit valoir une petite fortune, je dois toujours l’avoir dans un coin.
Bref cette musique a bercé mon enfance. Je jouais au cowboy, à cheval sur l’accoudoir du fauteuil du salon en galopant sur le thème de la « horde sauvage », celui qui reprend les notes de la « Chevauchée des Walkyries » de Wagner.
Plus tard, vers une douzaine d’année, j’ai commencé à m’intéresser très fort à la musique. Je gratouillais des accords à la guitare, mais pour moi c’était pas un vrai instrument. J’avais appris le solfège et l’harmonie en auto-didacte et j’envisageais de me mettre à un « vrai » instrument, peut-être au clavier... Je rêvais d’être orchestrateur. Et en attendant de me décider pour l’instrument, j’écoutais de façon analytique tout ce qui me tombait sous l’oreille. Et il faut dire qu’à la maison, mis à part les albums que j’achetais ou les K7 que je recopiais chez des copains, on était plus chanson française que Jazz ou Rock’n roll. En gros, je forgeais ma culture musicale sur le tas, comme je pouvais. Et à l’époque, sans Internet et Youtube, pas le choix, on prend ce qu’on a sous l’oreille !
C’est comme ça que j’ai réécouté la BO de « … Personne » et entre-autre cette première musique d’ouverture. C’est pas ça qui m’a mis à la basse, mais c’est ce qui m’a fait découvrir que la basse pouvait être autre chose que ce gros instrument ennuyeux qui balance des boom-boom sous le reste du groupe. Là, la basse tisse un truc complexe qui bouscule les autres instruments, les enrobe, les forces à avancer… et puis, vers 1mn35 il y a le pont où la basse quitte la fondamentale pour jouer des renversements, et soudain ce plan improbable qui fait penser à une reprise de moteur quand on change une vitesse… ça m’a fasciné et a tiré mon oreille vers les graves. Faut dire qu’à l’époque, au TOP50, c’était plutôt des basses pseudo-slappées et vaguement synthétiques complétement figées, jouées au DX7. Et tout d’un coup je découvrais que ça pouvait être bien plus que ça.
Peu à peu, la basse est devenue l’instrument que j’écoutais le plus. Et ça a forgé ma certitude de « futur-orchestrateur » que la basse est l’instrument le plus important, celui qui fait sonner le groupe, qui révèle l’orchestration… Après le morceau qui m’a mis vraiment à la basse, je pense que c’est plutôt le riff de « Day Tripper » des Beatless… Mais le cheminement a commencé avec Ennio Morricone et « Mon nom est Personne ».
Pour la petite histoire, il y avait aussi à la maison un autre vinyl ramené par mon Père : une compilation de BO de films d’horreurs italiens des 70’s (Suspiria, Zombi, Profondo Rosso… mon Père a dû en distribuer quelques-uns mais, je sais pas lesquels). C’était joué par un groupe progressif et expérimental qui s’était « spécialisé » là-dedans. Autant dire que j’étais le seul à écouter ça à la maison ! Ce fut un de mes premiers contacts avec du vrai rock, du vrai prog, du vrai « pas grand public ». C’est un groupe Italien qui s’appelle Goblin et existe toujours (ils étaient en tournée chez-moi en Lorraine il y a deux ans, je crois, mais j’ai pas pu aller les écouter). A défaut de Led Zep’, de Genesis, de Black Sabbath, et de tous les autres, tous ces groupes que j’ai découvert plus tard, Goblin, c’était déjà un début.
Désolé d'avoir été un peu long et bavard...
Mon Papa bossait dans le cinéma, il faisait de la distribution, c’est à dire qu’il se chargeait d’organiser la diffusion des ses films dans les cinémas de France, dans une petite boîte indépendante. Il a distribué « Mon curé chez les nudistes », « la toubib du régiment », « tire pas sur mon collant », « les bidasses aux grandes manœuvres », ou encore « Le fils du père » (avec Jean Roucas et Jean Lefebvre, qui a eu un peu de succès dans le genre comédie franchouillarde…). Bref, rien que des chefs-d’œuvres inoubliables du 7ème art…
Et puis il y a eu « Mon nom est Personne », avec Henry Fonda et Terence Hill, le film post-western, post-Sergio Léone, un peu foutraque, un peu surréaliste, et qui refermait de façon assez radicale la porte de la période des grand westerns-spaghettis. Personne en voulait en France… sauf mon Père qui a bien senti le truc et qui a distribué le film. Succès très relatif dans le paysage du cinéma français, mais un coup énorme pour la petite boîte qui assurait la distrib…
Du coup, moi qui devait avoir 5 ou 6 ans, j’avais l’affiche du film dans la chambre, l’autographe de Terence Hill (alors mon héro) et surtout le 33t de la BO… Mais attention, pas la BO commerciale, mais un vinyle sans étiquette avec tout le déroulé du film (musiques et bruitages). J’ai compris plus tard qu’en fait c’était la copie de la bande son qui avait servi à faire les doublages pour la VF. Le truc doit valoir une petite fortune, je dois toujours l’avoir dans un coin.
Bref cette musique a bercé mon enfance. Je jouais au cowboy, à cheval sur l’accoudoir du fauteuil du salon en galopant sur le thème de la « horde sauvage », celui qui reprend les notes de la « Chevauchée des Walkyries » de Wagner.
Plus tard, vers une douzaine d’année, j’ai commencé à m’intéresser très fort à la musique. Je gratouillais des accords à la guitare, mais pour moi c’était pas un vrai instrument. J’avais appris le solfège et l’harmonie en auto-didacte et j’envisageais de me mettre à un « vrai » instrument, peut-être au clavier... Je rêvais d’être orchestrateur. Et en attendant de me décider pour l’instrument, j’écoutais de façon analytique tout ce qui me tombait sous l’oreille. Et il faut dire qu’à la maison, mis à part les albums que j’achetais ou les K7 que je recopiais chez des copains, on était plus chanson française que Jazz ou Rock’n roll. En gros, je forgeais ma culture musicale sur le tas, comme je pouvais. Et à l’époque, sans Internet et Youtube, pas le choix, on prend ce qu’on a sous l’oreille !
C’est comme ça que j’ai réécouté la BO de « … Personne » et entre-autre cette première musique d’ouverture. C’est pas ça qui m’a mis à la basse, mais c’est ce qui m’a fait découvrir que la basse pouvait être autre chose que ce gros instrument ennuyeux qui balance des boom-boom sous le reste du groupe. Là, la basse tisse un truc complexe qui bouscule les autres instruments, les enrobe, les forces à avancer… et puis, vers 1mn35 il y a le pont où la basse quitte la fondamentale pour jouer des renversements, et soudain ce plan improbable qui fait penser à une reprise de moteur quand on change une vitesse… ça m’a fasciné et a tiré mon oreille vers les graves. Faut dire qu’à l’époque, au TOP50, c’était plutôt des basses pseudo-slappées et vaguement synthétiques complétement figées, jouées au DX7. Et tout d’un coup je découvrais que ça pouvait être bien plus que ça.
Peu à peu, la basse est devenue l’instrument que j’écoutais le plus. Et ça a forgé ma certitude de « futur-orchestrateur » que la basse est l’instrument le plus important, celui qui fait sonner le groupe, qui révèle l’orchestration… Après le morceau qui m’a mis vraiment à la basse, je pense que c’est plutôt le riff de « Day Tripper » des Beatless… Mais le cheminement a commencé avec Ennio Morricone et « Mon nom est Personne ».
Pour la petite histoire, il y avait aussi à la maison un autre vinyl ramené par mon Père : une compilation de BO de films d’horreurs italiens des 70’s (Suspiria, Zombi, Profondo Rosso… mon Père a dû en distribuer quelques-uns mais, je sais pas lesquels). C’était joué par un groupe progressif et expérimental qui s’était « spécialisé » là-dedans. Autant dire que j’étais le seul à écouter ça à la maison ! Ce fut un de mes premiers contacts avec du vrai rock, du vrai prog, du vrai « pas grand public ». C’est un groupe Italien qui s’appelle Goblin et existe toujours (ils étaient en tournée chez-moi en Lorraine il y a deux ans, je crois, mais j’ai pas pu aller les écouter). A défaut de Led Zep’, de Genesis, de Black Sabbath, et de tous les autres, tous ces groupes que j’ai découvert plus tard, Goblin, c’était déjà un début.
Désolé d'avoir été un peu long et bavard...
[ Dernière édition du message le 26/07/2018 à 09:29:39 ]
Kentan Lenneg
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