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La Mutuelle du Groove

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Sujet de la discussion La Mutuelle du Groove   fusion

 La discussion sur cette idée a commencé en HS sur le sujet du lèche vitrine. Les messages jusqu'au 43 sont importés de cette ancienne discussion, à partir du 44 c'est David qui a ouvert le sujet ici présent.

 

 

 

faudrait créer une banque qui achèterait tous ces bons plans, et les mettrait de côté, pour les afiens qui n'ont pas encore les moyens financiers mais déjà la bave aux lèvres.

 

 

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Banque de mutualisation des basses: une idée ?" qui a été fusionnée dans ce sujet le 10/12/14 ]

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Je me propose pour faire une synthèse de l'ensemble des propositions, dans le week-end, afin de faire avancer le schmilblick et que tout ça ne reste pas juste une idée lancée en l'air.
Si on suit le forum sur les occaz à saisir, il y a de la demande

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Il y a de l'offre aussi ! Merci à toi
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Allez, petite synthèse de la discussion. J'ai pu oublier des choses, il y a 130 posts et finalement assez peu de HS.

CREER UNE STRUCTURE QUI MUTUALISE DES MOYENS POUR L'ACHAT DE BASSES D'EXCEPTION
- Sous forme d'association Loi 1901 ou SCSI (idée lancée par VvSurLeRiddim : Pourrais-tu expliquer les nuances, avantages/inconvénients)

- Le regroupement en asso (ou SCSI) permet d'avoir une assurance

- Assurance responsabilité civile pour l'asso : obligatoire. Assurance pour les instruments appartenant à l'asso.

- Quelques personnes, mettent en commun une mise de départ (David a proposé environ 600 €) et achètent quelques basses qui sortent de l'ordinaire (pas taper dans l'exceptionnel à 8000 $ tout de suite).

- Les basses achetées en commun peuvent également être revendues (accord unanime ? Droit de préemption des sociétaires ?) pour permettre de faire du bénef et acheter d'autres instruments.

- Autant de basses que de "sociétaires". Chacun aurait donc une basse "en garde" et la ferait tourner (système d'échange). L'idée a été lancée de doter chaque instrument de FLIGHT-CASE "sérieux".

- Caution à chaque échange ?

- Le temps de garde d'un instrument appartenant à l'asso doit être "raisonnable". Reste à définir ce qui est raisonnable.

- Les échanges pourraient se faire de la main à la main. Cela implique une organisation régionale. A moins qu'un sociétaire éloigné ne fasse lui même le trajet pour les échanges.

- Une assemblée générale annuelle, qui permettrait également l'échange des instruments (plus une rencontre sympa, cf le "BASSDAY"). Du coup l'argument "régional tient-il toujours ?

- En rebondissant sur cette même idée, des bassistes répartis un peu partout peuvent ainsi être plus réactifs sur les occasions à saisir dans toute la France et ailleurs...

- Les sociétaires doivent être passionnés (c'est un minimum) et respectueux du matériel. Notion de "qui casse, paye". Donc nécessité d'un "état des lieux" impitoyable à chaque échange.

- La notion de niveau du bassiste a été à peine évoquée et il semble que ce ne soit pas un critère de sélection des sociétaires (SOBOTONOJ se trouve trop "amateur" pour participer, mais BASSMANKLM trouve au contraire que c'est un excellent moyen de trouver chaussure à son pied).

- Le critère principal est donc le sérieux de chacun. Pour le garantir, IRLisation ? Parrainage ? Droit d'entrée élevé ?

- L'utilisation de ces instruments de prêt doit elle être limitée aux répètes et aux studios ? Pas de live ? Pour certains instruments de grands prix, il y aurait une clause de "privé de concerts".

- La mutuelle permettrait également des achats groupés ou des partenariats permettant de discuter les prix.

- Cotisation annuelle ? Pour garantir l'entretien des basses ?

- Peut-être partenariat avec un ou deux luthiers pour l'entretien.

- Nécessité de S'ENGAGER pour éviter que l'essentiel du travail repose sur un trop petit nombre de personnes (défaut habituel des assos).

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Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Pour info, j'ai commencé à regarder ce qu'impliquerait la création d'une asso. J'ai donc cogité un chouïa sur la rédaction des statuts et le règlement intérieur en reprenant les idées ci dessus, création d'un bureau avec les "responsables" élus...
Si certains ont des idées... et du temps.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

[ Dernière édition du message le 15/12/2014 à 11:01:50 ]

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En tous cas bravo pour cette mise à jour qui permet de bien dessiner les différents points de vue... Je pense qu'on arrivera à trouver un accord pour que tous les intéressés soient satisfaits!
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Citation de gerfaut12 :
Sous forme d'association Loi 1901 ou SCSI (idée lancée par VvSurLeRiddim : Pourrais-tu expliquer les nuances, avantages/inconvénients)

En fait le statut que je suggérais d'éxaminer (à prendre avec des pincettes, je n'affirme pas catégoriquement que c'est ça qu'il faut, je disais juste que ça peut éventuellement être intéressant) n'est pas celui de SCSI mais de SCIC.
Pour la définition du statut de SCIC, voir ici : http://www.les-scic.coop/sites/fr/les-scic/les-scic/qu-est-ce-qu-une-scic.html

Et je précisais :
Citation :
C'est une structure à but non lucratif (un peu comme une asso 1901) sauf qu'elle a le droit de faire des bénefs, qui ne sont cependant pas partagés entre les adhérents (comme une entreprise) mais réinvestis et que les adhérents peuvent bénéficier à titre personnel ou professionel des services de la SCIC.


En gros, si j'ai bien compris (là encore : à vérifier) c'est un statut intermédiaire entre l'asso et la coopérative.
Une asso loi 1901 étant à but non lucratif, elle n'a pas le droit de faire du bénef (ou plutôt : si elle en fait elle doit les réinvestir) et les adhérents n'ont pas le droit de profiter à titre personnel des biens de l'asso (je crois).
La SCIC, elle a le droit de se constituer un pactole, voir de le faire fructifier, par contre ce pactole appartient à tous les sociétaires, mais il ne peut leur être reversé en cash, il doit être conservé dans la trésorie ou réinvestit le tout sur vote des sociétaire. De même, toutes les décisions (admissions de nouveaux membres, investissements/dépenses, ventes etc ...) sont votées collectivement.
Et les sociétaires peuvent utiliser les biens et services de la SCIC à des fins personelles, voir peut-être même lucratives (ex : concerts, sessions studios ... ?) selon les dispositions du reglement de la SCIC j'imagine.

Voilà, encore une fois, c'est ce qu'il me semble avoir compris mais je suis pas spécialiste de la question, donc à faire confirmer par quelqu'un ayant au minimum des notions solides, mais si c'est effectivement le cas, ça me paraît bien adapté, notemment pour la possibilité de gérer le patrimoine (basses ou trésorerie) de la structure un peu comme une entreprise, tout en gardant l'aspect "démocratique" et collégial d'une asso.

A creuser.
D'une façon générale, que cela prenne ce statut ou non, quelque soit la solution retenue si quelqu'un dans le coin est (ou connaît un) avocat, juriste, comptable, diplômé en droit ou en gestion, ou spécialiste de trucs administratifs ... bref, s'y connaît et est capable de bien tout comprendre ça serait une aide précieuse.

[ Dernière édition du message le 15/12/2014 à 12:53:54 ]

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ça valait le coup d'attendre... J'ai regardé le topo sur la SCIC, c'est en effet une solution envisageable. En plus l'avantage de cette dernière est qu'elle est adoptable pour une asso à loi 1901...

Citation :
Peut-on transformer une association ou une société en Scic ?
OUI.

L'article 28 bis de la loi 47-1775 du 10 septembre 1947 prévoit que les associations régies par la loi du 1er juillet 1901 (ou du 19 avril 1908 en Alsace et Moselle) peuvent se transformer en société coopérative. Cette transformation n'entraîne pas la création d'une personne morale nouvelle si l’activité reste la même. Il y a donc continuation des contrats et conventions en cours. L'article 19 quaterdecies de la même loi du 10 septembre 1947 stipule que toute société, quelle qu'en soit la forme, peut modifier ses statuts pour les adapter aux dispositions des Scic sans création d'une personne morale nouvelle. La transformation d’une société non coopérative en Scic devra être décidée à l’unanimité des associés.


Donc rien n'empêche de partir sur une structure de base de type asso et d'évoluer par la suite, si ça devient sérieux question taille.
139
Citation :
D'une façon générale, que cela prenne ce statut ou non, quelque soit la solution retenue si quelqu'un dans le coin est (ou connaît un) avocat, juriste, comptable, diplômé en droit ou en gestion, ou spécialiste de trucs administratifs ... bref, s'y connaît et est capable de bien tout comprendre ça serait une aide précieuse.


Tout à fait, encore plus pour la SCIC...
Un lien très intéressant sur les mouvements de capitaux au sein de cette structure, apport en nature, entrée et sortie des associés, bref, on en a parlé précédemment...

http://www.les-scic.coop/sites/fr/les-scic/FAQ/Capital
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