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Sujet Ists nice?

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Sujet de la discussion Ists nice?
Salut j'aimerai en savoir plus sur l'ISTS de nice... voila c'est vague mais c'est vague dans ma tete aussi :bravo:

merci!! :clin:
La lumiere au bout du tunnel était un train....
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On m'a fait remarqué ce sujet alors que je m'étais exprimé dans un autre, je vais donc ratraper mon erreur d'autant que je suis d'accord avec toi Guillaume, il se dit ici de sérieuses âneries !! Voici donc mon opinion :

Pour ma part j'ai fait l'ISTS Nice et j'y ai trouvé ce que je cherchais. Les réels points forts de cette formation auront été sans conteste le professionnalisme de ces enseignants qui restent avant tout des
professionnels du métiers immergés pour la plupart, puis la formation sur du matériel professionnel qui est, de nos jours, de plus en plus innovant & sophistiqué.

Ce qu'il faut savoir, c'est que l'ESRA (ISTS) apporte surtout en terme de connaissance & de savoir faire. Le problème qu'il y a à l'heure actuelle dans le milieu pro, est que les professionnels du métier qui ont maintenant une bonne cinquantaine d'années, et qui se sont formés à l'époque sur le "tas", ne lâchent pas leurs connaissances comme ça à n'importe qui. Ceci dit heureusement il y en a encore, d'où l'importance d'une formation comme celle de l'ESRA où ce sont beaucoup de professionnels actifs qui transmettent leur savoir faire.

Après pour ce qui est du passage à la "vie active", la transition entre les deux n'a pas été très simple car comme on le sait tous les filières de la musique sont sacrements bouchées de nos jours, mais avec un peu de chance & surtout beaucoup de hargne, si l'on s'en donne les moyens, on peut y arriver je pense. Il faut aller taper aux portes, ne pas avoir peur de bouger géographiquement, moi je suis monté sur Paris car c'est ici que ça se passe (labels; studios; communications ...).

Et puis c'est pas un scoop, il faut vraiment être très passionné dans ce genre de métier car les ouvertures sont de plus en plus difficiles de nos jours, mais quand on l'est réellement & que l'on ne vit que pour çà, les choses finissent toujours par payer un jour ou l'autre. Il ne faut pas se décourager quelque soit la filière choisie, les métiers de l'audiovisuel sont avant tout des métiers de passions où l'on ne compte pas ses heures.
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Salut

J'étais aussi à l'ISTS Nice et je comprend les inquiétudes par rapport aux débouchés, mais il faut bien comprendre que c'est le milieu qui veut çà et non pas l'école. La formation s'est terminée pour moi en juin 2003, après mes deux mois de stage je me suis fait connaître dans le milieu du spectacle dans ma région. J'ai commencé par quelques pièces de theatre puis j'ai été contacté par différents groupes de musique. J'ai bouclé mon dossier d'intermittent en avril 2005. C'est grâce a mon stage de fin d'année que j'ai pu rencontrer la majorité des personnes avec qui je travaille aujourd'hui.

Je travaille maintenant avec les Weepers Circus (chanson française underground ; compositeur d'Olivia Ruiz), j'ai fait quelques remplacements sur Olivia Ruiz à ses débuts. Je suis ingénieur face sur la tournée de la nouvelle star, je travaille régulièrement pour un gros prestataire technique (j'ai fait, grâce a ce prestataire, les retours sur la grande scène des vieilles charrues, le face sur une scène du printemps de Bourges et de l'installation de system line array pour beaucoup d'artistes internationaux (placebo, snoop dog...).

J'ai vraiment apprécié ma formation déjà pour l'étendu du matériel qui est mis à notre disposition. On a vraiment la possibilité de toucher à tout ce qu'on va retrouver sur le marché du travail. De plus l'expérience des professeurs nous est très profitable. En fait l'école propose énormément de choses et de possibilités mais c'est à l'étudiant de les exploiter. Et c'est exactement la même donne dans le milieu du spectacle, c'est à nous d'aller vers le boulot et d'en faire le maximum pour avancer. A l'esra, on a l'opportunité d'être assez libre de réserver un studio et d'y rester toute la journée, ou de sortir des micros pour de la prise de son. Notre métier évolue constamment et un concert ne ressemble jamais à un autre, on apprend tous les jours même 10 ans après. Le but est d'apprendre un maximum à l'école pour en avoir un peu moins à découvrir plus tard.