réactions au dossier [Bien débuter] Introduction au mastering maison
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Nantho Valentine

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Eddy Gohrgone


GB_Paris



Foxyflying

fairway.fr, le site de mon groupe !

nemerid


rogercag

Wallace à su jouer sur les volumes là ou la mode de l’époque faisait la course à la compression. Son travail démontre notamment que la patate d'un titre ne provient pas forcement de son volume, mais c'est surtout lié à génie du monsieur qui a su innover et aller à contre courant de l'epoque. Donc le genie du mastering consiste aussi à ne pas suivre les règles de tout le monde (ce qui ne veut pas dire qu'il n'ya pas de règle du tout)
Bref vivement la suite


WuD

https://www.soundonsound.com/sos/feb14/articles/leader-0214.htm

Et si jamais y'a un tuto sur le site d'elephorm, pas encore visionné mais vu le niveau habituel il doit y avoir de quoi faire...
[ Dernière édition du message le 04/03/2014 à 17:18:32 ]

uttrillo

Malheureusement je ne crois pas que la fin de la loudness war soit pour tout de suite et bien que l'article parle du mastering comme l'étape d'homogénéisation et adaptation au support d'un album (pour la musique), la pratique du "je veux que mon album sonne plus fort que celui-là" reste la pratique la plus courante et seul des groupes qui n'ont plus à faire leur preuves (ex: Iron Maidenhttps://www.youtube.com/watch?v=KMNJEC1G-fE), peuvent se permettre un mastering de qualité.
Pire encore, les gens se sont habitués à un son hyper compressé, certains n'ont d'ailleurs entendu que ça et lorsqu'on leur fait écouter une batterie "dry" par exemple, ils trouvent que "ça ne sonne pas". On retrouve carrément des habitudes de mixage et de mastering comme un volume de graves excessivement élevé, comme si c'était un gage de qualité. Il faut savoir que l'oreille s'habitue à force d'entendre tout le temps les mêmes types de son et les algorithmes de données n'arrangent pas les choses la rendant "feignante":http://www.cndp.fr/tdc/fileadmin/docs/tdc_1046_son/article.pdf.
L'article de SOS parle des travaux sur le loudness, développé par l'ITU et l'UER, qui ont aboutis à la recommandation 128 en Europe et à l'A85 aux E.U. (je vous laisse vous renseigner là-dessus). Dans le principe, ces nouvelles normes permettent d'homogénéiser le volume sonore entre les différents programmes d'une même chaîne et entre les différentes chaînes, et bien qu'étant déjà appliquées à la TV et à la radio dans les pays qui sont passés à la radio numérique, elles ne sont pas encore prêtes à être utilisées dans la production musicale. Tout d'abord parce que l'algorithme n'est pas parfait:
la mesure s'effectue en calculant la moyenne de l'énergie d'un programme (un morceau de musique par exemple), le but étant, pour le mixeur ou l'ingénieur mastering, de faire en sorte que cette moyenne atteigne le niveau de référence donné par la norme (-23LUFS en Europe). Le problème est le suivant: comment cela se passe pour un morceau dont le début commence avec une énorme "patate" et qui sera calme les 3/4 du morceau? eh bien il sonnera beaucoup plus faible qu'un morceau dont l'énergie sera plus constante tout du long. Comment pallier à ce problème? La compression (en l'occurrence, au début du morceau). On en revient à compresser un morceau pour le faire sonner plus fort car pour la plupart des gens, si il sonne moins fort qu'un autre, "il ne sonne pas". C'est une question d'éducation. Le plus gros du travail ce n'est pas de développer des outils qui vont éviter la surcompression, mais de rééduquer l'oreille des gens afin de leur faire comprendre qu'un volume élevé n'est pas synonyme de qualité.
Et malheureusement pour nous, tant qu'il y aura des professionnels qui continueront à croire en cette philosophie, la partie est loin d'être gagnée. Il vous suffit d'allumer votre TV: les pubs sont toujours bien plus fortes malgré l'application de la R128.
[ Dernière édition du message le 04/03/2014 à 19:14:37 ]

grind_vince

De plus la loudness war est très très mauvaise pour les oreilles qui ont besoin de dynamique, donc de repos...
[ Dernière édition du message le 04/03/2014 à 19:27:08 ]

delchambre

Hors sujet :
Citation de : rogercag
Donc le genie du mastering consiste aussi à ne pas suivre les règles de tout le monde (ce qui ne veut pas dire qu'il n'ya pas de règle du tout)http://makeameme.org/media/created/first-rule-of-nmax41.jpg
Khohd (Post Metal / Post Rock)
Vieux machins et autres trucs persos: remix&versions persos - Compos et Compotines AF - Mixages "blues/jazz/rock" - Vidéos kitch

WuD

De ce fait quelque soit l'artifice utilisé, si au final le son ''sonne plus fort'' l'algorithme le signal comme tel.
Si maintenant l'industrie décide d'une norme, par exemple -23LUFS pour la télévision, que votre morceau soit compressé ou pas les auditeurs auront la même perception du volume. Au contraire, dans l'article il évoque le fait que ce seront justement les sons les plus compressés qui sonneront les plus ''moches'', car sans être plus fort ils auront moins de dynamique.
Evidement cela est la théorie et l'algorithme demande à être perfectionné, mais la démarche me semble laisser peu de place à la surcompression à l'avenir.
Quant à ''rééduquer l'oreille des gens'', je vous laisse apprécier l'efficacité des campagnes sur le tabac et la ''mal bouffe''.
On pourra toujours argumenter que la compression c'est comme le tabac ou la nourriture grasse, et qu'au final les gens ont bien le droit d'apprécier ce qu'ils veulent du moment que ça les rend heureux et que ça ne nuit pas à l'entourage...
[ Dernière édition du message le 04/03/2014 à 19:56:36 ]

delchambre

Citation de : uttrillo
Et malheureusement pour nous, tant qu'il y aura des professionnels qui continueront à croire en cette philosophie, la partie est loin d'être gagnée. Il vous suffit d'allumer votre TV: les pubs sont toujours bien plus fortes malgré l'application de la R128.
On est d'accord, malgré tout il faut une norme afin d'avoir un volume normalisé établi sur la perception humaine (cfr l'ebu si je ne dis pas de bétises).
Après c'est comme dans tout, il y aura toujours ceux qui ne joueront pas le jeu pour se tirer la couverture.
Citation de : WuD
On pourra toujours argumenter que la compression c'est comme le tabac ou la nourriture grasse, et qu'au final les gens ont bien le droit d'apprécier ce qu'ils veulent du moment que ça les rend heureux et que ça ne nuit pas à l'entourage...
Ce n'est pas le consommateur qui demande à ce que ce soit très compressé, s'il veut que ça hurle il tourne le bouton ; c'est le marketing qui veut que son produit sorte du lot (monsieur tout le monde n'entend sans doute même pas la différence, de toute façon c'est écouté généralement via youtube sur un laptop ).
Khohd (Post Metal / Post Rock)
Vieux machins et autres trucs persos: remix&versions persos - Compos et Compotines AF - Mixages "blues/jazz/rock" - Vidéos kitch

blacksunrise


Sinon pour vous faire de petits home mastering sans vous pendre la tête je vous conseille de faire un petit tour chez Slate digital et leur fgx, c'est une tuerie

delayedbis




Autant que faire se peut
Bonne soirée
"autant que faire se peut"

zogood

Celle-ci est pas mal aussi :
Perso, je me suis surpris à revenir aux batteries bien sèches. Je me demande si mes oreilles n'ont pas fait un rejet naturel de tous ces sons aux stéroïdes.
La patate, c'est dans la manière de jouer, pas d'enregistrer. Le seul test vérité reste le live (enfin, quand il n'est pas lui-même faisandé par certains artifices...)

Anonyme

Je ne suis pas un expert sur le sujet loin de la mais il me semble justement que cette nouvelle norme rend caduque la surcompression car l'algorithme tente d'estimer le volume comme le ferais notre oreille et non pas en fonction de peak / RMS ou que sais-je.
L'algorithme de la recommandation ITU-R BS.1770-2 fonctionne de cette façon :
1) pre-filtrage fréquentiel selon deux filtre successifs (un shelving puis un passe haut).
2) calcul du RMS pour chaque canal filtré.
3) si on mesure du multicanal : somme pondérée des canaux (canal LFE ignoré).
3) gating par blocs de 400 ms (se chevauchant) avec deux seuils : fixe à -70 LKFS et relatif à -10 LU.
https://www.itu.int/dms_pubrec/itu-r/rec/bs/R-REC-BS.1770-2-201103-S!!PDF-E.pdf

Tapeteaser

Une bonne recette pour contrecarrer la loudness war qui a lieu à l'intérieur de nos playlists bigarrées, une bonne intro de 5 secondes à -15 dbfs avant de lâcher le tout. Cela reposera l'oreille de l'auditeur, effacera dans sa mémoire le niveau sonore du morceau qui vous a précédé, avec un peu de chance il aura machinalement augmenté le volume de ses enceintes ou écouteurs et même s'il n'a rien touché, votre son lui paraitra de toutes manières bien plus puissant que le lady gaga surcompressé avec ses -2dbrms de moyenne.

Hakim+K

Faire une intro d'une page qui se résume en 2 lignes, était-ce bien utile?
D'habitude je fais l'apologie de cette série d'articles, mais là vraiment ça ne sert à rien.
Quand aux commentaires sur la loundness war et la ré-éducation des auditeurs, n'est-ce pas trop stéréotypés?
Il y a quand même de plus en plus de gens qui écoutent de la musique classique par exemple.
Et que dire des milliers de musiques traditionnelles où ces pratiques n'ont pas cours. Les générations actuelles ont accès à tellement de musiques différentes aujourd'hui qu'elles ne sont à mon avis plus bluffées par de la surcompression. Ce débat me semble surtout concerner les vieux rockers et peut-être les jeunes rappeurs... Et puis citer Nirvana en exemple... bon j'dis rien, y a sûrement (encore) des fans pas loin...
Pour en revenir au sujet, mon problème de mastering a toujours été de trouver un juste milieu en terme d'égalisation et de compression pour que ça sonne bien sur tout type de diffusions... ça sonne bien dans mes 3 casques, mes 2 systèmes d'enceintes, mais sur l'auto-radio, sur internet ou sur des enceintes hifi haut de gamme, c'est toujours la surprise. J'espère avoir des astuces dans la suite de l'article pour m'aider à faire le bon compromis.

LeonxLeon

Ce n'est pas ce que je souhaite faire, mais si mon but était d'avoir un succès populaire, de gagner ma vie avec la musique électronique, je partirais dans cette direction. Et je ne peux pas en vouloir à ceux qui le font.
La seule façon, peut-être utopique, de mettre fin à la loudness war serait que chacun dispose d'un super système de diffusion, mais quand je vois le nombre de personnes avec les fameux écouteurs blancs Apple autour de moi, je me dis que c'est pas gagné...

freemindcreations

Sur mes écoutes, le son me paraît homogène, les basses sonnent mais ne sont pas envahissantes, les guitares sont équilibrées, bref, ça me paraît bon.
Mais quand je poste mon morceaux sur Youtube, le son est tout simplement minable.
Je ne suis pas un pro du mixage, je n'ai pas un matos de fou, je suis juste un amateur qui aime composer.
Mais quand même, j'aimerais bien que ce soit un peu mieux.
Alors, voyons ce qu'il en est avec la suite ...
Une note, c’est une œuvre
Deux notes, c’est un chef-d’œuvre

Jimbass

Faire une intro d'une page qui se résume en 2 lignes, était-ce bien utile?
Je trouve que oui, c'est utile de commencer par une bonne définition, quand on voit le peu de connaissance et la quantité de préjugés qu'ont beaucoup de musiciens sur ce sujet.
J'attends la suite avec impatience.
Et puis : OK, si vous êtes encore en train de lire ceci, c'est que vous n'avez probablement pas de quoi vous payer ses services. Alors on va essayer de "limiter" les dégâts.
Musikmesser 2013 - Bullshit Gourous - Tocxic Instruments - festivals Foud'Rock, Metal Sphère et la Tour met les Watts

shyish



Anonyme

Je ne suis pas un pro du mixage, je n'ai pas un matos de fou, je suis juste un amateur qui aime composer.
Mais quand même, j'aimerais bien que ce soit un peu mieux.
Alors, voyons ce qu'il en est avec la suite ..
Je crois que l'on est tous plus ou moins confronté à ce problème : vouloir faire sonner et avoir le niveau sonore des titres mastérisés du commerce !
Je pense avoir résolu ce problème depuis pas longtemps. Jusqu'à présent je mixais mes titres sur du matériel couteux et sophistiqué et ... chez moi ça sonnait d'enfer... sauf que quand je trimballais ces mix sur l'ordinateur dédié au Net et que je les écoutais dans un casque à deux balles : ça devenait brouillon, éteint, rien à voir avec le super son du studio !
Hors la principale qualité d'un bon mix et surtout d'un bon mastering, c'est de pouvoir passer sur n'importe quelle écoute, aussi pourrie soit-elle !
Hors lorsque j'écoutais un titre, une démo de VSTi ou tout simplement la télé avec ce casque à 60€, je n'avais pas cette impression de son minable.
Du coup, j'ai recommencé les mix qui changeaient ( de patate et de son ) avec ce casque minable et là on s'aperçoit de beaucoup de choses : c'est presque toujours les mêmes choses : basses sur-dosées et envahissantes, coupe-bas mal placé ( mieux vaut couper en pente douce et rehausser le niveau des basses sans les fréquences indésirables ) aigües mal calibrés !
- Généralement la zone la moins affectée ( ou infectée =

- Une fois que cette égalisation est faite, il ne reste plus qu'à affiner sur des écoutes sophistiquées ! Si ça sonne claire sur une écoute minable, ça sonne d'enfer sur des écoutes pro !
- En fait c'est un peu le principe des studios qui mixaient sur les Yamaha NS 20 et qui te faisaient écouter le mix final sur de grosses enceintes de qualité !
- Ensuite on ballade le mix partout et généralement c'est sans surprise : ça passe partout !
- Et le mastering ne se borne qu'à gagner 3 ou 4 DB, le limiter brickwall ne bossant que sur quelques transitoires isolées, un petit coup d'élargisseur stéréo sans que ça affecte le taux de corrélation et la réverbe et le tour est joué !
- Restent ces volumes de débiles : j'ai arrêté le truc et je me dis que si ça ne sonne pas assez fort... ben on est en France et c'est un pays où on jouit encore de certaines libertés et notamment celle d'avoir des boutons de volume sur nos systèmes d'écoute donc à mauvais entendeurs...

Anonyme

Prenons l'exemple de Happy de Pharrell. Un des titres les plus "diffusé/écouté" ces derniers temps. C'est avant tout un refrain ultra efficace et répété, des paroles ou un mot qui donnent envie d'être heureux, chanter, adorer lucifer (Rihanna), une surcompression/limitation qui permet d'être entendu même sur micro système et bien sur un clip sur Youtube...
Vous allez me dire: T'as oublié le plus important là !!! Une belle voix !
Ouai, bah allez écouté son "show" en "live" avec les Daft Punk au dernier awards ricain...
Il faut que ce titre se fasse entendre à la télé à la radio sur des ordis et dans les clubs ou le dj veut un mix uniforme au niveau des "volume".
Bien sur, ce titre de Pharrell aurait été aimé par des gens sans être passé par un mastering mais aurait il connu ce tsunami médiatique s'il n'avait pas été un Pharrell?
Le jour ou un ingé son fera quelque chose de totalement différent et que cela marchera,
c'est que cela sera fait avec talent et que cela lancera une nouvelle mode car l'industrie musicale en aura eu besoin...
Un Prince sonnait très différemment comparé aux vieux titres des années 60, aujourd'hui Time sonne 80...
Lorsque je voyais rentrer ce personnage sur Scène quand j'étais mino, je ne comprenais pas qui il était . Aujourd'hui je comprends mieux... Mais j'adore toujours autant !!
Bon son
[ Dernière édition du message le 05/03/2014 à 17:04:14 ]

freemindcreations

Il a un bon son mais aussi 150.000 idées par chansons, avec une seule de ses chansons, certains auraient pu faire un album complet, tellement c'est dense.
Personnellement, je ne compose pas dans un but commercial, donc sonner fort ne m'intéresse pas.
Je veux comprendre le fonctionnement du Mastering.
Les années 70 sont vraiment un tournant dans la production musicale. Ca a posé de nouveaux jalons.
Ca peut encore arriver, les modes sont faites pour être dépassées, voir bouleversées.
Une note, c’est une œuvre
Deux notes, c’est un chef-d’œuvre
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