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réactions au dossier Introduction au Reggae

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Sujet de la discussion Introduction au Reggae
introduction-au-reggae-3076.jpg
Poursuivant notre périple à travers les musiques traditionnelles du monde, je vous propose cette fois une étape qui va peut-être vous étonner car c'est en Jamaïque que nous allons nous arrêter, et que c'est le Reggae que nous allons étudier.


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Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

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Cornell Campbell
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Plus récent Fr mais peux connu et juste énorme... (3 albums sont de Lyon ;) )







https://soundcloud.com/cession-dub

 

Tu ne sais jamais à quel point tu est fort jusqu'au jour où être fort reste la seule option . Bob Marley

[ Dernière édition du message le 14/06/2020 à 12:26:03 ]

45
Citation :
Le Reggae dancehall traduit en effet les violences de la société jamaïcaine tout en s'appropriant à travers le personnage jamaïcain du « rude boy » la figure du « gangsta » véhiculée par les productions culturelles occidentales. Cette dernière version s'avère aujourd'hui sans doute plus vivante et plus active que le Reggae « roots ».

C'est vrai mais le reggae a toujours été traversé par des histoires de violence, aussi "peaceful" soit le message Rasta, et ce, dès le début de son histoire. La puissance du message n'a d'égal que l'envers de son décor: Comme toute société post-coloniale laissée dans une pauvreté endémique au départ des colons anglais, trouver un billet pour survivre amenait à ce que tous les coups puissent être permis. Je suis aussi un grand fan de reggae comme tant d'autres ici et il suffit de s'intéresser un peu à l'histoire de cette musique (paroles, livres, témoignages très très nombreux) pour voir que, outre une partie de son message, le reggae n'est pas moins clivant ni plus sage que le blues ou le punk comme ça a été justement rappelé avant : bagarre, arnaques, producteurs véreux, assassinats en série, histoire d'adultères à tout va, et j'en passe ...tout cela, le reggae en parle. A ce titre le film "the harder they come" sonne assez juste d'après les grands spécialistes du genre et doit rendre sa juste place à jimmy cliff. Bien sûr qu'il ne faut pas regarder les choses qu'avec ce prisme négatif (ce serait si réducteur)... car ce n'est pas pire mais ce n'est surtout pas mieux qu'ailleurs, loin de là. Savez-vous qu'avant d'entrer dans certains magasin de disques, ce qu'on verra également à Londres, il fallait montrer qu'on avait de l'argent (et littéralement sortir ses billets), sinon on ne rentrait pas. Yeah brother! On pourrait aussi parler de la place de la femme dans le rastafarisme et plus largement dans la société jamaïcaine. C'est loin d'être la société la plus "émancipée" du monde mais le pays est parti de si loin que cette culture et cette musique sont ce qui leur est arrivé de mieux. Mais bon, ne gâchons pas notre plaisir à vouloir trier ce qui nous plaît ou pas surtout avec notre regard ou notre morale occidentale, responsable en partie des méfaits coloniaux de ce "confetti des caraïbes" devenu universel. Prenons le meilleurs en restant bien conscients du pire pour ne pas rester naïf. J'enfonce une porte mais le reggae, au sens large, c'est un monde en soit et une vie ne suffit pas à en entrevoir toutes les facettes! Ce qui compte, c'est le message et le but, peu importe le chemin! JAH! :bave:

"Je voudrais connaître la musique dont la queue de mon chien bat la mesure"

Mes oreilles préfèrent une bonne musique mal enregistrée qu'une mauvaise musique bien enregistrée.

46
:bravo: on en apprend beaucoup sur ce thread :bravo:

kiff celui là !

(-;  Be Funky  ;-)

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Bon vieux stevie ...

(-;  Be Funky  ;-)

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Deja Bravo pour le message precedent de "Perigo.
D'autre part j'aimerai réagir sur un petit detail qui à son importance. Non seulement pour le reggea mais pour les scociété actuel.
Citation :
Le Reggae dancehall traduit en effet les violences de la société jamaïcaine tout en s'appropriant à travers le personnage jamaïcain du « rude boy » la figure du « gangsta » véhiculée par les productions culturelles occidentales

C'est le thermes "Rude Boy" qui m'a interpellé, et qui m'a mené à une réflexion. J'ai souvent entendu parlé parlé de "Rude boy" et "Bad boy" avec l'arrivé du Raggamuffin. Il y a toujours eu un amalgame entre les deux, alors que dans la réalité, il y a bien une distinction.

Le BADBOY : BAD =MAUVAIS=LE MAL=SATAN (c'est l'opposé de JAH et du mouvement rasta).
Il s'agit de personnes écorché par la vie du gettho, qui se trouve etre obligé de commettre des actes peut recommandable etc ... Bref il est fondamentalement mauvais. le badboy se retrouve dans le Gangstar rap (c'est juste un petit gangster, pour les quelles je n'ai aucun respect).

Le RUDEBOY : RUDE =Ferme=Dur=Rigide.
Il s'agit là aussi de personne écorché par la vie du Ghetto, avec une apparence de méchant, mais avec un fond tellement bon, tellement vrai. Mais la vie peut rendre une personne amère. (c'est le genre de personne que j’apprécie et que je respect). La derive existe, mais si l'occasion se présente ... Se sont des travailleur honnête et droit. Comme nous aimons dire au antilles française "se sont des gens Carré".

ps: Le badboy se sert de l'image du Rudboy comme paravent, histoire de faire passer pour le "Gentil Méchant" qu'il n'est pas et, ne sera jamais.(experience vecu).

FPat.Rick Un Hero se cache en chacun de nous : Jesus. Do it your self now.

[ Dernière édition du message le 14/06/2020 à 20:20:42 ]

49
Citation :
"se sont des gens Carré"
respect à eux. et on comprend que certains puisse " s'énerver " aussi ...:bravo:

(-;  Be Funky  ;-)

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Hahaa je viens de découvrir que Manu Katché jouait avec Tonton David... et qu'il rappe :mrg: