réactions au dossier Êtes-vous abonné à une plateforme de diffusion musicale en streaming ?
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Hushman
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Hushman
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Analog_Keys
OB1-KBI
Pas d'abonnement car je ne comprends pas le principe, j'ai toujours écouté de la musique en découvrant des albums, en cherchant, fouinant, et construisant ma "collection" musicale (peu importe qu'elle soit physique ou digitale) comme un trophée d'adolescent. Je ne pourrais pas avoir un choix infini, qui est pour moi l'équivalent du "j'écoute de tout" qui me paraît incompatible avec une pratique un peu sérieuse de l'écoute.
Devoir attendre, chercher, réfléchir avant d'acheter l'album dans un magasin ou en ligne, se faire plaisir par moment et sur le temps long (quand un artiste qu'on adore sort un nouvel album et que l'on craque, ou juste parce qu'on se fait plaisir à un concert ou que l'on fait plaisir à un autre) c'est tout l'inverse de l' écoute "jetable", immédiate que le streaming musical me donne l'impression d'être...
(et je fais l'impasse sur la forme, l'écologie, l'éthique, la rémunération des artistes, le fait d'acheter du vent etc...)
Anonyme
Snowfall
Les plates-formes de streaming sont vraiment pratiques pour découvrir de la musique, mais pour de l'écoute pure trop d'albums disparaissent chaque jour donc non merci.
Arch4ngell
(et je fais l'impasse sur la forme, l'écologie, l'éthique, la rémunération des artistes, le fait d'acheter du vent etc...)
Je me permets de te répondre OB1-KBI, en tant qu'utilisateur quotidien d'un tel service.
Leur principal intérêt, en plus de disposer d'une bibliothèque éclectique à tout instant et en tout lieu, est de proposer des recommandations basée sur tes goûts, mais surtout d'identifier ces goûts, et de te permettre de découvrir de nouveaux artistes dans ta niche.
Bien sûr, pour cela, il faut prendre l'algo au sérieux :
Il faut lui indiquer nos albums préférés, lui dire si on aime ou non une musique qu'il nous propose aléatoirement... ça prend un peu de temps, car au début, il ne te présentera que des musiciens mainstream ou les "classiques" de ton genre favori, afin de confirmer ce qu'il croit savoir de ton univers musical.
Au bout de quelques heures d'utilisation, il a esquissé les frontières de tes goûts, mais il continue d'affiner son jugement : il va te permettre de découvrir des artistes de niche, dont tu n'aurais pas entendu parler autrement sans y passer des heures. Et là, je te promets que tu retrouves cette émotion d'être tombé sur ZE album.
(et en cela, tu n'achètes pas que du vent, du bénéficies d'un service)
En revanche, tu as raison de parler du problème de la rémunération.
Certaines plateformes essayent sincèrement de jouer le jeu, et donnent la primauté aux intérêts de l'artiste, mais elles mettent du temps avant de connaître le succès.
Parmi les autres, certaines font des gestes qui vont dans le bon sens, mais on ne saurait dire si c'est de la comm' ou une intention pérenne de changer les choses.
Ou plutôt, on sait qu'il ne faut pas être naïf : on ne peut pas s'attendre à ce qu'un acteur dont le service basé sur l'unique satisfaction du confort égoïste des auditeurs (tout + tout de suite + ici + pour pas cher) résolve seul les problèmes du métier.
C'est à nous, auditeurs, de prendre les choses en main : chercher si l'artiste qu'on adore possède un patreon, s'il lance des campagnes Ulule ou Kickstarter, et surtout se mettre à l'affut de ses concerts !
Quant à la forme, l'écologie ou l'éthique...
Il faut reconnaître que cela favorise l'installation d'une pensée consumériste.
Malheureusement, la musique comme bien de consommation est le seul paradigme qui a réussi à s'imposer aujourd'hui.
Mais le problème dont tu parles est celui du streaming en général, qui est un média de masse.
Le streaming, à mon sens, est né du fait que les auditeurs ou spectateurs ont fui les radios et télévisons parce qu'ils en avaient assez d'être matraqués de publicités. (ou soyons réalistes, peut-être est-ce juste moi qui n'aime pas la pub... ?
En favorisant d'autres services plus "luxueux", on a tué la radio et la télévision, des médias dont le rôle même était d'être accessibles à tous pour pas cher, ce qui minimise (de fait) les impacts écologiques.
Mais maintenant, nous, les masses, avons goûté à ce confort : on souhaite maintenant du "à la demande".
Est-ce qu'on peut révolutionner ça ? Est-ce que changer cet état de fait peut se faire autrement qu'en revenant en arrière ?
(et là c'est mon tour d'assumer le rôle du réac
[ Dernière édition du message le 26/11/2021 à 19:49:31 ]
Frajean
Limone16
Sans quoi je ne réponds plus de rien
A l’avenir on préféra l’initiative et l’engagement. Sur les plateformes on reste souvent assis avec le meilleur programme des goûts et des couleurs entendons bien la musique et aussi la force d’une belle authenticité. Alors oui aux plateformes, seulement attention de pouvoir supporter ce qui nous déplaira
La musique comme un trésor, une soudaine envie de repenser à l'archipel. Je relativise, d’habitudes en mouv sur Mars, j'explore cet univers sonore sans laisser de désordre. Mon Soundcloud Limone16
clabbe
Et c'est pour ça que je l'utilise : choisir les disques que je vais acheter et aussi, par la proposition d'artistes similaires, découvrir des choses que je ne connaissait pas.
[ Dernière édition du message le 27/11/2021 à 08:15:13 ]
PINUCH KAIV
alex.d.
Certaines plateformes essayent sincèrement de jouer le jeu, et donnent la primauté aux intérêts de l'artiste, mais elles mettent du temps avant de connaître le succès.
Parmi les autres, certaines font des gestes qui vont dans le bon sens, mais on ne saurait dire si c'est de la comm' ou une intention pérenne de changer les choses.
Là tu n'en dis pas assez. Il faut des noms !
manu0708
Pr. Soudure de La Feuille
1 l'algorithme sur des grosses plateformes, comme Spotify, sur lequel j'ai un compte. Comme dit plus haut, si vous jouez le jeu de "liker" des albums et de créer des playlists, l'algo va vous faire des recommandations et, généralement, elles sont très bien choisies : j'ai des goûts plutôt "de niche" en musique (composition électroacoustique, musique expé, minimal wave, cold wave, no wave...) et je suis impressionné par le nombres d'artistes (anciens et nouveaux) que Spotify m'a permis de découvrir.
2 la possibilité de toucher directement un public restreint sur une plateforme comme Bandcamp. Pour ces mêmes musiques "de niche", Bandcamp est devenu la plateforme de streaming/vente numéro 1, car elle permet à des compositeurs confidentiels ou des labels très spécialisés d'être entendus et peut-être même soutenus par un public qui, sinon, serait disparate. Trouver ce genre de musique chez les disquaires, il y a 15 ans, représentait plus qu'une chasse au trésor (j'adorais faire la chasse au trésor des disques, je me rappelle l'émotion de trouver enfin la perle rare), mais plutôt la quadrature du cercle. À Paris, il y avait Bimbo Tower (fermé depuis) et le Souffle Continu (toujours actif). En province... rêve toujours !
M1n05
Rien ne t'oblige à activer les notifications pour suivre tes artistes préférés, ou de suivre des liste de lecture, et/ou de laisser l'algo faire la radio...
En attendant une offre décente d'écoute utilisant la blockchain (emusic, audius, bitsong, viberate, musicoin ... je ne m'y intéresse que depuis récemment) , je reste avec cette solution de l'abonnement .
drrumble
Cet app permet aussi de faire de belles découvertes via les recommandations et surtout pour ma part grâce aux playlist faites par les autres utilisateurs.
Le fait de pouvoir partager ses playlist, morceaux, albums avec ses proches est plutôt pratique aussi.
Pour ce qui est de la rémunération des artistes, quand j'accroche sur un projet indépendant qui me plaît, je fais en sorte de me le procurer en CD ou vinyle, ça reste dans la collection et ne sort jamais de sa boite, mais c'est quand même sympa de posséder l'objet.
Vincent DRAPO
Quand je vois comment les plateformes se font du bif sur le dos des labels et des artistes pour ensuite faire n'importe quoi avec la thune je me sens encore moins coupable d'être un hors la loi numérique.
Daniel EK fondateur de Spotify investi 100M$ dans une startup "AI" spécialisée dans la défense...
Légalement il fait ce qu'il veut avec son blé, mais moralement voir éthiquement, de l'argent gagné en vendant de la musique, qui dans sa grande majorité ne fais pas l'apologie de le guerre, ça me pose un problème.
Je suis conscient que ce problème relève plus du cadre politique imposé par le capitalisme, néanmoins je me permets de vous témoigner ce que j'en pense.
[ Dernière édition du message le 27/11/2021 à 13:35:34 ]
deb76
Déjà, j'ai une belle CDThèque avec plus de 1000 CD dont des coffrets spécialisés sur le Rock, le blues, le jazz et la musique contemporaine auxquels je tiens beaucoup. Et que j'écoute sur ma chaîne Hi-Fi à l'ancienne (ampli + lecteur CD + Baffles), mais je suis aussi abonné à Apple Music et Spotify, les deux étant pour moi complémentaires. Passionné par la musicologie et l'analyse musicale en musique contemporaine, lecteur assidu d'ouvrages sur la musique, ce que j'apprécie avec ces deux plateformes, c'est de pouvoir accéder immédiatement à l'oeuvre citée dans un livre puis éventuellement d'aller chercher la partition via Scribd dont je suis aussi abonné ou IMSPL pour les pièces classiques, puis éventuellement les transcrire avec Opusmodus pour les étudier. Et de fait, que cela soit Apple Music ou Spotify, je considère que ce sont des outils précieux tant pour la découverte que pour l'étude. Enfin, j'apprécie de pouvoir me créer des playlists que je peux écouter dans la voiture avec l'autoradio via le Bluetooth.
Autre point, ce que j'apprécie aussi, et que cela soit Apple Music ou Spotify, je peux les écouter directement sur ma chaîne Hi-fi via le boitier Amazon Echo-Input qui n'est pas une enceinte amplifiée mais qui permet d'utiliser sa chaîne Hi-Fi en tant qu'assistant vocal (via Alexa pour la Radio, dont France-Musique et les radios spécialisées sur le Net, Apple Music, Spotify, etc.).
Enfin, indéniablement, avec ces deux abonnements mensuels qui me reviennent à 20 euros, je fais de sérieuses économies en achat de CD, je n'achète plus que lorsque je tiens vraiment à avoir le CD. Des économies qui ont été transférées pour la musique en achat de matériels, instruments et autres logiciels... C'est un choix assumé.
[ Dernière édition du message le 27/11/2021 à 14:23:43 ]
Coyote14
Richard
gromeul
Et puis, je suis un « vieux » qui achète encore des CD
Coyote14
[ Dernière édition du message le 27/11/2021 à 17:58:29 ]
Spidouz
Mon excuse à deux balles: .45ACP & 7.62x39mm
Ad Astra, Per Aspera...
malhomme
Et je suis néanmoins abonné à Deezer, à Amazon, en plus d'avoir une appli Bandcamp pour écouter ce que j'y ai acheté. Je n'ai plus à extraire mes albums
http://soundcloud.com/in-mobile
Ozégan
Malheureusement, la plupart des services de streaming les mettent systématiquement en premier. Je ne sais pas combien de temps je vais tenir.
Lorsque j'aime vraiment un titre ou un album, que je veux pouvoir l'écouter comme en mixage, je l'achète en haute qualité sur Quobuz. Et là, pas question de les écouter autrement qu'en studio. C'est ma clé du paradis.
Bien entendu, j'apprécie aussi Soundcloud, jamendo et bandcamp.
[ Dernière édition du message le 27/11/2021 à 23:39:26 ]
Limone16
le temps qu’on a a finalement tout écouter. Prix imbattable !
La musique comme un trésor, une soudaine envie de repenser à l'archipel. Je relativise, d’habitudes en mouv sur Mars, j'explore cet univers sonore sans laisser de désordre. Mon Soundcloud Limone16
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