Elles sont cinq. Elles chantent bien. Et elles ne demandent qu’à assurer les choeurs sur vos compos : here come the ladies !
En marge des quantités de synthés, batteries, pianos ou guitares qui débarquent chaque année chez les éditeurs de samples, la voix fait sans l’ombre d’un doute figure de parent pauvre au pays du virtuel.
Certes, on trouve bien des boucles prêtes à l’emploi dans les genres Hip Hop, RnB & EDM, mais ce ne sont que des boucles et dès lors qu’on cherche quelque chose de plus malléable, on se retrouve face à quelques synthés très loin d’être convaincants (Vocaloid, Cantor) et des produits qui n’ont été pensés, la plupart du temps, que pour les besoins des compositeurs de musique de film. EastWest, Soundiron, 8dio ou encore la Vienna proposent certes de quoi faire les chorales lyriques stéréotypées qu’on entend dans tous les films hollywoodiens (Ah, le yaourt latin de Vangelis sur 1492 : un fameux moment de ridicule !), mais dès qu’il s’agit de poser un simple choeur intimiste sur une chanson pop ou un lead Jazz, on est très loin de pouvoir s’en sortir.
Et c’est dans ce contexte que Realitone, étonnamment seul sur le marché, propose Realivox The Ladies, dont la version 2 vient d’arriver. Au programme de cette banque pour Kontakt/Kontakt Player : 5 filles bien différentes et dont vous pourrez utiliser les voix en solo comme en choeur. 5 filles que nous vous proposons de découvrir en mots et en images avec ce ‘On refait le patch’.
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je ne m'y attendais pas
En tout cas, on ne met pas des mots dans une musique pour ne rien dire : quand on n'a rien à dire avec des mots, on fait de l'instrumental. Vangelis le faisait très bien dans Blade Runner et je ne comprends pas ce qui lui a pris. Si le réalisateur voulait des musiques qui sentent bon le 15e siècle, il aurait été autrement plus intelligent de s'intéresser à la musique du 15e siècle. Mais bon, Ridley Scott n'est pas Ariane Mnouchkine... Et dans un sens, la BO colle parfaitement au film, l'un des plus mauvais que Ridley Scott ait réalisé, sachant qu'il en a réalisé un paquet de mauvais. Et quelques bons, je lui reconnais ça.