L'avis de cleriensis sur "abrité de tout ."
Publié le 10/05/2005Ahhhh!!!! enfin en voilà un qui démontre que même avec une hoontech (que beaucoup d'écrive comme merdique et pas "pro") et ben on fait de très jolies choses !!! bravo !! comme quoi pas besoin de casser sa tirelire quand on a des feuilles à la hauteur.......
Artistique :
Ouais....cool, j'aime bien, c'est zen et reposant, et le son est beau alors pas d'épilogues long et fastidieux, juste bravo....
L'avis de strobo sur "abrité de tout ."
Publié le 08/05/2005L'avis de Malibu / Mendays sur "Etat de grâce"
Publié le 04/05/2005L'avis de tonitram sur "Tribute To John Barry"
Publié le 04/05/2005L'avis de Noise Of Sound sur "Etat de grâce"
Publié le 04/05/2005L'avis de Jean-Pierre Nouvel sur "Travellings"
Publié le 23/04/2005
Je suis assez partagé : c'est vrai que l'enregistrement (voir avis précédents tout à fait justifiés) est mauvais. le son est plat comme une limande, une bonne partie des fréquences graves du "piano", si on peut nommer ainsi la chose qui joue, sont absentes. Le jeu est mécanquee à un point que c'en est un pied de nez à n'importe quel orgue de barbarie du 19ième siècle.
Mais,..: et si c'était (au moins en partie) volontaire ? Je me demande si tout le monde n'a pas oublié le titre du morceau "travellings". L'auteur ne joue t'il pas de l'expression sonore comme de sa composition propre pour exprimer la magie d'un vieux cinéma muet d'arrière grand papa ? Cela étant, joue t'il ou ne joue t'il pas lui même ? Evidemment, c'est le séquenceur qui joue. Et alors ? devons nous tous être des instrumentistes virtuoses pour composer? L'Histoire de la musique prouve que ce n'est pas obligatoire (Hector Berlioz ne jouait que de la guitare, pas du piano ou du violon). Un grand compositeur est il le meilleur conducteur de son oeuvre ? pas toujours non plus, Ravel était piètre chef d'orchestre. Le problème ici, à plus petite échelle, est que cela se voit un peu trop. Allez, un effort !
Artistique :
C'est très original, c'est c'ertain, et à tout le moins, cela nous change des essais laborieux d'une multitude de sous imitateurs de John Williams, Max Steiner ou Silvestri. Bon, mais une fois ceci dit, il n'y a peut etre pas assez de suivi et de maîtrise dans la décomposition de la mélodie classique imprimée dans son morceau par le compositeur. Il ne me paraît certes pas du tout anormal que "travellings" soit pensé comme une suite ininterrompue de changements de perspectives sonores, donc sans doute d'un abandon volontaire de toute tonalité familière aux oreilles. Su ce point, d'accord. Mais j'ai aussi le sentiment que la machine a échappé à son maître. J'aime beaucoup nombre de compositeurs contemporains; je constate, que même lorsque toute tonalité est abolie (ce qui n'est pas le cas ici; elles sont juxtaposées ou superposées), il reste toujours quelque part un fil tendu entre les différentes phases de la composition; honnêtement, ici, je ne le vois plus (mais je dois peut-être changer de lunettes). C'est une rythmique folle qui se substitue à tout, qui veut dire ou ne pas dire quelque chose, on n'en sait rien. A moins, bien sûr, que cela se révèle être une parfaite musique pour certaines images (je pense encore à ces images saccadées des films des années 1900/1920). Autrement dit, un "bruit rythmé, organisé. Ce peut être aussi une bonne définition de la musique.