réactions à la news Compos inspirées: saison 18 !
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Anonyme
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Aeterna
To B.Eno, bien sûr
Oiseau Bondissant
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« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien
patrick_g75
https://soundcloud.com/lenine77/d-acier-et-de-verre
...................
je comptais developper les melodies et enregistrer une voix ou balancer des samples, cette image m'a fait penser à une allegorie du grand capital, les commerciaux en business class la mondialisation et cie.
ca devait s'appeler "AIR KAPITAL" , je comptais inventer l'histoire d'une jeune loup qui craque et en veut plus rentrer chez lui, obsédé par son role et son metier....
bref, voilà voilà....
joyeuses fetes à tous et bonne année!!!!
Pour savoir comment bien considérer une peinture, il m’est possible de mettre ses dimensions en regard de celles du corps humain. Plus exactement, il s’agit de mettre en regard, et l'emprise spatiale du tableau, et la façon dont je me perçois, psycho-physiquement, dans l'espace réel.
Ainsi sont distinguées : les œuvres qui sont comme ces choses que l'on peut manipuler (tenir dans ses mains) ; celles devant lesquelles on se tient debout, comme face à une autre personne, (celle que l’on peut, à proprement parler, embrasser – i.e. tenir dans ses bras) ; enfin, les œuvres dont les dimensions sont d’un autre ordre de grandeur, et assez vastes pour que, en quelque sorte, elles nous contiennent – comme peut le faire un paysage...
Tout ce préambule pour indiquer que – je me demande si quelque chose de ce genre ne fonctionne pas aussi dans la musique ?
Mais de quoi parlerai-t-on, si l'on parlait des "dimensions" d'une musique ?
De sa durée ? De l'effectif réquisitionné ? Parfois, peut-être. Mais, puisque je ne veux parler ici que du morceau de Thomas, je vois bien que sa temporalité se marque au moyen de durées qui sont dans une norme habituelle, et qu’il ne semble pas nécessiter un orchestre symphonique au grand complet…
Alors ?
Quand j'écoute le morceau de Thomas, j'éprouve une "dimension", et qui est celle du "paysage" : de cet espace dont les mesures dépassent celles de notre corps, qui nous enveloppe, dans lequel nous nous déplaçons, dans lequel se découvrent des perspectives, etc. A condition cependant de ne pas confondre « paysage » et « horizon ». Je veux dire que, si je pense ici ‘paysage’, je ne pense pas nécessairement à ‘lointain’, ou à ‘étendue infinie’, etc. Il n’y a de paysage que là où s’assemblent et le proche et le lointain. Un paysage est, tout ensemble, le lieu où je me tiens, et l’horizon tel qu’il se découvre à moi depuis là où je me tiens. Tout ensemble, l’un avec l’autre.
Et ce n’est que pour qui a les pieds bien posés sur la terre que le ciel peut devenir vraiment céleste. De même que le Temps se trouve dissout, quand on prétend le chercher dans l’éternité. Je parle du temps proprement humain, celui déterminé par notre mortalité. Et, pour qu’une musique nous situe dans un espace, il ne suffit pas d’aligner des nappes éthérées à n’en plus finir.
Bref, je bavarde, je bavarde, et je perds mon sujet !
Bien entendu, parlant ici « espace » dans la musique, je ne parle pas de tous ces effets de "spacialisation" sonore (réverbération, et tout ça)… Maîtriser tous ces effets "spacialisateurs", c'est bien utile, mais ils ne sont rien que ce que sont, pour un peintre, tel tube de couleur, tel vernis, telle brosse ou tel pinceau, etc. : divers outils pour étaler la couleur, indispensables, mais insuffisants.
Alors, je parle de la façon dont la musique se construit, se pense, se compose à proprement parler. La pittura è cosa mentale ?
Certes, cher Léonard, « la peinture est chose de l’esprit », mais la musique de même.
Et c’est pourquoi j’apprécie ce morceau proposé par Thomas : parce qu’il n’est pas fait avec « du son », mais parce qu’il est fait de « relations », de « rapports » - entre des sons, bien entendu, mais chacun posé, tel qu’il est, pour ça : pour être mis en relation, en rapport, avec tous les autres, tels qu’ils sont.
(Après, il y a certains détails qui pourraient (qui pourrons ?) être repris, plus tard, si l’occasion se présente… Sans doute. Les ‘mélodies’ qui commencent d’apparaitre à 1’26 peuvent ne pas sembler aux bonnes dimensions. Je veux dire : pas à la hauteur de l’inventivité à l’œuvre dans le reste du morceau, en quelque sorte ?
Le long silence final, ces 20 secondes de pur silence ? Est-ce voulu ? Je ne sais pas.
Moi, j’aime bien le silence, pour clore la musique. Mais peut-être est-il à bien doser ?
Par contre, la façon dont le flux sonore se délite, part en éclats désordonnés, entre 5’05 et 5’40… Génial !)
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
Aeterna
C'est bien mieux ainsi; cher oiseau bondissant
Et toujours to B. Eno,
Bien sûr
erewhon
Je dis "deux ou trois choses"...
A peine...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
patrick_g75
Citation :Je dis "deux ou trois choses"...
A peine...
Ne soyons pas mesquins...
Soyons fous...
Allons jusqu'à quatre !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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https://patrickg.bandcamp.com/
philrud
Quand j'écoute le morceau de Thomas, j'éprouve une "dimension", et qui est celle du "paysage" : de cet espace dont les mesures dépassent celles de notre corps, qui nous enveloppe, dans lequel nous nous déplaçons, dans lequel se découvrent des perspectives, etc. A condition cependant de ne pas confondre « paysage » et « horizon ».
Tu as forçément fait psy', c'est pas possible autrement ? !
Mon soundcloud Good times !
patrick_g75
...
Tu as forçément fait psy', c'est pas possible autrement ? !
Psy ? Psychotique ?
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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erewhon
c'est pas possible autrement ? !
Si, si, c'est possible, suffit de relire Lewis Carroll, Vian, Cocteau et Queneau (entre autre) ou de se refaire l'intégrale de Jacques Tati pour s'en convaincre...
Le plus majestueux des chênes n'était autrefois rien d'autre qu'un pauvre gland...
multiform
C'est bien mieux ainsi; cher oiseau bondissant
Et toujours to B. Eno,
Bien sûr
Belle plage ambient , peut-être un poil long quand même, même si c'est le style qui veut ça
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