réactions à la news Saison 49 des ‘Compositions Inspirées’
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Les compos inspirées
405
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 8 ans
Sujet de la discussion Posté le 19/03/2021 à 11:38:00Saison 49 des ‘Compositions Inspirées’
Vous avez envie de composer un morceau inspiré par une image ? (parce qu'AF ne sert pas qu'à échanger autour du matériel...)
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Prodd
1111
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
271 Posté le 15/04/2021 à 15:03:30
Citation :
J'enticipe beaucoup, (et je ne gagnerai certainement pas)
Je pense que vous pouvez commencer a y songer.
Complètement bluffé,
Doc Sticko
1596
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
272 Posté le 15/04/2021 à 15:20:33
ah... une saison-jensouniev?... en tout cas, il brille... ce compadré!!!
Bravo à tous deux pour ce Pygmalion!
Dire que je voulais attendre le sondage pour faire le tour des prods!
Bravo à tous deux pour ce Pygmalion!
Dire que je voulais attendre le sondage pour faire le tour des prods!
LaGuibole
3050
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
273 Posté le 15/04/2021 à 15:23:59
Allez c'est mon tour ...
Alors voici un titre entièrement fait avec une seule machine (MC 707) et au casque.
La première boucle est arrivée sur la première semaine, et j'ai écrit deux bricoles sur un bout de papier. Ça prenait gentiment forme ... et en lisant les commentaires des uns et des autres, je suis tombé sur une description de l'image qui faisait intervenir le soleil (par le biais de l'ombre qui se rapprochait), je crois que c'est Célestin records ... et là ! révélation !, Je me souviens avoir écrit un vague texte il y plus de vingt ans ... l'histoire d'un mec qui attendait le soleil jour après jour ... je mobilise ma mémoire et retrouve peu à peu près le truc (ou presque) ... Bingo !! ça colle parfaitement à notre image: une âme à l’arrêt après avoir été laissé en carafe par sa blonde ... qui attend le retour de celle qui par définition ne reviendra pas ... qui attend au point de laisser sa trace sur le mur ...
LaGuibole: La Sentinelle
https://soundcloud.com/laguibole-658487490/la-sentinelle
Bonne écoute
Alors voici un titre entièrement fait avec une seule machine (MC 707) et au casque.
La première boucle est arrivée sur la première semaine, et j'ai écrit deux bricoles sur un bout de papier. Ça prenait gentiment forme ... et en lisant les commentaires des uns et des autres, je suis tombé sur une description de l'image qui faisait intervenir le soleil (par le biais de l'ombre qui se rapprochait), je crois que c'est Célestin records ... et là ! révélation !, Je me souviens avoir écrit un vague texte il y plus de vingt ans ... l'histoire d'un mec qui attendait le soleil jour après jour ... je mobilise ma mémoire et retrouve peu à peu près le truc (ou presque) ... Bingo !! ça colle parfaitement à notre image: une âme à l’arrêt après avoir été laissé en carafe par sa blonde ... qui attend le retour de celle qui par définition ne reviendra pas ... qui attend au point de laisser sa trace sur le mur ...
LaGuibole: La Sentinelle
https://soundcloud.com/laguibole-658487490/la-sentinelle
Bonne écoute
LaGuibole
3050
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
274 Posté le 15/04/2021 à 15:30:11
Concrètement :
jensouniev
10376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 8 ans
275 Posté le 15/04/2021 à 15:53:20
LaGuibole: La Sentinelle
Alors déjà, sans avoir écouté, j'adore le pitch.
Premières notes. Un son plein mais aéré, présent mais qui ne bouche pas la vue sur les arrières plans. L'impression d'être les coudes posés sur l'autre bout du piano, que j'entends devant du coup, et d'écouter le pianiste qui chante en s'accompagnant. Un mixage clair et intelligible.
Le texte est vraiment pas mal, à mi-chemin entre William Scheller et Francis Cabrel (deux artistes que j’apprécie énormément pour leur plume, surtout le deuxième). Une interprétation à la Julien Dorée, normalement j'ai plus de mal, mais c'est dû au personnage. Là, curieusement ça passe, et même très bien ! Quelle technique vocale ! Il y a cependant quelques syllabe que j'ai du mal à comprendre du premier coup, sur des attaques de phrases, mais c'est pas grave : la musique du texte fait partie du tout au même titre que le sens, et musicalité il y a.
Bravo ! J'aime beaucoup.
Alors déjà, sans avoir écouté, j'adore le pitch.
Premières notes. Un son plein mais aéré, présent mais qui ne bouche pas la vue sur les arrières plans. L'impression d'être les coudes posés sur l'autre bout du piano, que j'entends devant du coup, et d'écouter le pianiste qui chante en s'accompagnant. Un mixage clair et intelligible.
Le texte est vraiment pas mal, à mi-chemin entre William Scheller et Francis Cabrel (deux artistes que j’apprécie énormément pour leur plume, surtout le deuxième). Une interprétation à la Julien Dorée, normalement j'ai plus de mal, mais c'est dû au personnage. Là, curieusement ça passe, et même très bien ! Quelle technique vocale ! Il y a cependant quelques syllabe que j'ai du mal à comprendre du premier coup, sur des attaques de phrases, mais c'est pas grave : la musique du texte fait partie du tout au même titre que le sens, et musicalité il y a.
Bravo ! J'aime beaucoup.
Prodd
1111
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
276 Posté le 15/04/2021 à 16:05:26
C'est cette blonde qui a perdu le soleil et qui reste en carafe, avec une voix pareille, une de perdue, dix de retrouvées.
Très jolie synth/lead
Le fond et le style me fait penser à du Michel Jonasz
Très touchant
Très jolie synth/lead
Le fond et le style me fait penser à du Michel Jonasz
Très touchant
Prodd
1111
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
277 Posté le 15/04/2021 à 16:29:50
Comme Julien Dorée, y'a que l'embarras du choix
Celest1
4726
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
278 Posté le 15/04/2021 à 16:51:47
LaGuibole: La Sentinelle : vraiment content d'y être un tout petit peu, quelque part, pour quelque chose .. Parce que c'est vraiment la grande classe ce morceau
101112
Doc Sticko
1596
AFicionado·a
Membre depuis 9 ans
279 Posté le 15/04/2021 à 18:17:37
Wallaï!!!
Ce Laguibole... quel envoûteur, quel enchanteur!
Très bonne production, bien que personnellement, je ne vois pas ce que ta nouvelle machine apporte, puisque depuis toujours, tu soignes le moindre détail au niveau max!!! Alors pour moi MC 707 ou pas...
Le top du top... c'est le blues que tu insufles dans le groove, à travers une voix pleine de soul. Pour la basse, je constate avec soulagement que le funkeater ne fait pas le ramadan!
Ce Laguibole... quel envoûteur, quel enchanteur!
Très bonne production, bien que personnellement, je ne vois pas ce que ta nouvelle machine apporte, puisque depuis toujours, tu soignes le moindre détail au niveau max!!! Alors pour moi MC 707 ou pas...
Le top du top... c'est le blues que tu insufles dans le groove, à travers une voix pleine de soul. Pour la basse, je constate avec soulagement que le funkeater ne fait pas le ramadan!
patrick_g75
8749
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
280 Posté le 15/04/2021 à 18:27:45
Citation :
Concept.
J'ai toujours eu du mal avec le mot, en musique. Quand j'étais étudiant, j'avais parfois maille à partir avec des mecs du CNSM, classe de compo. Je ne comprenais rien à leur démarche. Donc je ne réfléchis pas et j'écoute. C'est beau. A cette heure, ça relaxe. Et tes banques de claribouilles sont aussi spectaculaires (pour peu que ce soit des banques, j'ai un doute). Un très bon moment qui aurait pu être compliqué, mais j'ai préféré faire simple.
Ben, si tu doutes que mes « claribouilles » (clarinette basse, hautbois, flûte basse, trombone basse, basson et cor) soient d’origines « bancaires », cela me fait bien plaisir !
Cela veut sans doute dire que la façon dont je les ai tripatouillées gomme un peu assez leurs éventuels aspects « mécaniques » ?
Sans compter les percussionnistes… Comment caser tout ce beau monde dans le petit studio qui me sert d’atelier !
Bref, je passe aux aveux…
Moi, c’est : des banques UVI, dans FL Studio, avec mixage final sur Audacity.
Citation de Panse-bête :
... Je suis parti d'une idée précise puis, au fur et à mesure de la composition, j'ai suivi un chemin qui s'invitait finalement tout seul sous mes pas à chaque seconde de musique. .
C'est aussi un bon chemin, celui où l'on accepte de perdre de vue sa destination initiale (conceptuelle ?), pour répondre aux sollicitations du paysage qui se découvre, imprévu...
Finalement, ta remarque me permet un bon rebond pour retourner vers celle de Jensouniev sur le "concept".
De mon côté, je signalais juste que, dans le cas présent, j'étais parti du "concept d'un processus". J'aurais pu aussi bien dire idée (de processus), le truc important étant que l’idée de départ n’était pas ici, pour moi, pour une fois, une idée de sons, mais celle d’un processus, destiné à déterminer la production de sons.
Et je ne pense que l’on puisse ici avoir du mal avec ce mot, « idée »…
Bon, pour la suite du blabla, pour ne pas trop encombrer la page affichée, je passe en spoiler :
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Mais, pour être précis, c’est l’usage d’un processus qui était ici l’idée. Ou plus précisément encore : le concept.
J’imagine que l’on pourrait débattre à loisir de la distinction entre ‘idée’ et ‘concept’…
Pour faire court, simple (), je me contenterai de dire que, de passer de l’idée au concept, c’est pour moi comme de passer du particulier au général.
Cela qui est une idée, c’est ici ce processus particulier : un « chant » d’essence monodique, et très libre dans ses aspects rythmiques, pensé comme ‘figure’, juxtaposé à une « pulsation », percussive, très contrainte dans son débit, mais libre dans ses sonorités, et pensée comme le ‘fond’, etc.
Ce qui est ici le concept, c’est le principe même : prendre en général un processus comme point de départ.
Certes, l’idée (particulière) de ce processus-là en particulier est évidemment ici la mienne, et d’une certaine façon, telle que je l’ai développée, elle ne peut être que la mienne. Mais, par contre, ce qui est intéressant, de mon point de vue, est que ce même processus, tel que je l’ai ici décrit, pourrait très bien être repris par tous ceux qu’il pourrait éventuellement inspirer, et suivi tel que décrit, et donner lieu à autant de productions particulières, tout à fait personnelles, et qui ne ressembleraient en rien, d’un point de vue musical et/ou sonore, à ce que j’ai proposé ici.
Je vois très bien ce que tu veux dire, Jensouniev, des démarches « conceptuelles » de ces élèves des classes de composition du CNSM !
Ceci dit, si certaines formulations de jeunes gens (en recherche d’une idéologie provisoire destinée à leur faire surmonter cette période incertaine des études), peuvent en effet être volontiers péremptoires, et excessives, il ne faut pas ici jeter le bébé avec l’eau du bain.
Je veux dire que, tous, tous sans exception, nous faisons de la musique « avec des concepts ».
Je veux dire : ces musiques que nous faisons, et que nous écoutons, elles ont, à un moment donné, toutes été conceptualisées. Sauf que, pour la plupart, leur « concept » générateur est depuis longtemps, et parfois depuis des siècles, tombé dans le domaine public…
Il l’est depuis si longtemps que ce qui était au départ une vraie ‘invention’, historiquement situable, semble maintenant faire partie de la « nature », comme inscrit dans la nature immuable des choses données de toute éternité.
Je ne vais pas faire la liste, ici, de toutes les formes et genres musicaux qui sont, en fait, tous, des processus conceptuels, depuis le « principe de l’imitation » à l’œuvre dans toutes les formes canoniques médiévales ou baroques (cf. la fugue) jusqu’à la dialectique bithématique romantique de la « forme-sonate », et depuis le « thème et variation » jusqu’à la structure symphonique classique, en quatre mouvements, et du « poème symphonique » collant librement aux méandres d’un programme plus ou moins littéraire, jusqu’à la structure de la « chanson » elle-même, la succession des couplets et du retour du refrain. Elle est, elle-même, la « chanson », un concept – parmi d’autres.
Cela n’empêche pas du tout d’écouter, et de goûter, toutes ces musiques qui ont été données, et le sont et le seront, partout et toujours, de façon parfaitement et légitimement heureuse, et candide. Je veux dire hors de tout souci d’y réfléchir.
J’écoute, en écrivant ça, les Variations Goldberg, sans du tout me soucier des procédés (qui sont bien savants) utilisés par Bach pour les composer. Ouf !
Mais, pour être précis, c’est l’usage d’un processus qui était ici l’idée. Ou plus précisément encore : le concept.
J’imagine que l’on pourrait débattre à loisir de la distinction entre ‘idée’ et ‘concept’…
Pour faire court, simple (), je me contenterai de dire que, de passer de l’idée au concept, c’est pour moi comme de passer du particulier au général.
Cela qui est une idée, c’est ici ce processus particulier : un « chant » d’essence monodique, et très libre dans ses aspects rythmiques, pensé comme ‘figure’, juxtaposé à une « pulsation », percussive, très contrainte dans son débit, mais libre dans ses sonorités, et pensée comme le ‘fond’, etc.
Ce qui est ici le concept, c’est le principe même : prendre en général un processus comme point de départ.
Certes, l’idée (particulière) de ce processus-là en particulier est évidemment ici la mienne, et d’une certaine façon, telle que je l’ai développée, elle ne peut être que la mienne. Mais, par contre, ce qui est intéressant, de mon point de vue, est que ce même processus, tel que je l’ai ici décrit, pourrait très bien être repris par tous ceux qu’il pourrait éventuellement inspirer, et suivi tel que décrit, et donner lieu à autant de productions particulières, tout à fait personnelles, et qui ne ressembleraient en rien, d’un point de vue musical et/ou sonore, à ce que j’ai proposé ici.
Je vois très bien ce que tu veux dire, Jensouniev, des démarches « conceptuelles » de ces élèves des classes de composition du CNSM !
Ceci dit, si certaines formulations de jeunes gens (en recherche d’une idéologie provisoire destinée à leur faire surmonter cette période incertaine des études), peuvent en effet être volontiers péremptoires, et excessives, il ne faut pas ici jeter le bébé avec l’eau du bain.
Je veux dire que, tous, tous sans exception, nous faisons de la musique « avec des concepts ».
Je veux dire : ces musiques que nous faisons, et que nous écoutons, elles ont, à un moment donné, toutes été conceptualisées. Sauf que, pour la plupart, leur « concept » générateur est depuis longtemps, et parfois depuis des siècles, tombé dans le domaine public…
Il l’est depuis si longtemps que ce qui était au départ une vraie ‘invention’, historiquement situable, semble maintenant faire partie de la « nature », comme inscrit dans la nature immuable des choses données de toute éternité.
Je ne vais pas faire la liste, ici, de toutes les formes et genres musicaux qui sont, en fait, tous, des processus conceptuels, depuis le « principe de l’imitation » à l’œuvre dans toutes les formes canoniques médiévales ou baroques (cf. la fugue) jusqu’à la dialectique bithématique romantique de la « forme-sonate », et depuis le « thème et variation » jusqu’à la structure symphonique classique, en quatre mouvements, et du « poème symphonique » collant librement aux méandres d’un programme plus ou moins littéraire, jusqu’à la structure de la « chanson » elle-même, la succession des couplets et du retour du refrain. Elle est, elle-même, la « chanson », un concept – parmi d’autres.
Cela n’empêche pas du tout d’écouter, et de goûter, toutes ces musiques qui ont été données, et le sont et le seront, partout et toujours, de façon parfaitement et légitimement heureuse, et candide. Je veux dire hors de tout souci d’y réfléchir.
J’écoute, en écrivant ça, les Variations Goldberg, sans du tout me soucier des procédés (qui sont bien savants) utilisés par Bach pour les composer. Ouf !
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
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