réactions à la news Compos inspirées _ Saison 73
- 383 réponses
- 20 participants
- 10 267 vues
- 21 followers
Afficher le sujet de la discussion
jvs jure après quelques années ds une cave c'est pas dégueu
Tss tss tss … Les vaches c’est au nord Lozere sur l’Aubrac … au sud ce sont des causses … sol calcaire pauvre que viennent découper quelques gorges encaissées … du caillou perché à 1000 m d’altitude quoi avec une rivière de temps en temps pour redescendre de 500 m et retrouver quelques degrés … et qui dit caillou dit brebis … mais du côté que je côtoie … ni vache ni brebis … ni trop d’habitants d’ailleurs … les mammifères sont sauvages … cervidés , bouquetins, chamois … sanglier, lynx et loups et pour ce qui est des les mouches, elles sont bouffées par les truites ..
excellent (!!!!!) même si là.. je suis au tavel 
C'est comme l'IA, elle existait avant, aujourd'hui elle porte une autre étiquette, un autre emballage, une recette améliorée, légèrement différente...à peine.
Faire l'artiste avec la musique, je pense pas que ça ne payera plus, enfin, je ne veux pas le croire.
Quand j'entends ceux qui composent de la musique de jeux video et qui se vante des valises de gros billets.
C'est une musique qu'existait avant, rien inventé, juste changé d'étiquette, etc...
Ils vivent de leur passion, après je suis pas un passionné de jeux video, j'préfèrais jouer du piano.
Même si, un joueur de jeux video professionnel, gagne mieux ça vie qu'un pianiste professionnel.
Mais comme tout le monde, moi aussi j'ai mes factures, et si je peux manger un bon camembert plutôt qu'un sachet de noodle
Autant j'ai du mal à réagir aux productions, car en fait je suis fait comme ça, j'ai besoin de temps, d'écoute pour "assimiler" une compote, et mon commentaire serait plus technique qu'artistique dès le départ, j'ai beaucoup de difficulté pour m'exprimer à ce niveau, pour le moment en tout cas, bref, le sujet de l'IA, de la rémunération m'interpelle, c'est plus concret pour moi.
A mon avis, il faut déjà définir la notion de travail, car c'est du travail que de créer une musique, entre le moment ou tu tapes sur des "bambous" et le moment ou tu te dis "c'est bon, j'y suis enfin !" (quel kiff).
Donc en économie le travail désigne toute activité rémunérée en vue de produire un bien ou service (exit l'idée du capital ici, quoique un beau studio, ça aide), le travail est une source de revenu, on est pas tous des retraités (qui la plupart du temps travaillent bénévolement, ils ne s'ennuient jamais... c'est ce qu'ils déclarent !). Je fais court...
Faire de la musique est une forme de travail qui implique la création, l’interprétation, la diffusion ou l’enseignement de la musique, aussi le partage. La musique est un langage qui exprime des émotions, des idées, des valeurs ou des identités.
La musique est aussi un art qui vise à produire du beau, du plaisir ou du sens.
Faire de la musique peut être motivé par la passion, le talent, le désir de communiquer, de partager, de se réaliser ou de s’épanouir.
Faire de la musique peut aussi être une source de revenu (pour revenir à l'idée du début), de reconnaissance ou de prestige pour les musiciens professionnels.
Aujourd’hui, faire de la musique est confronté à plusieurs défis. D’une part, la musique est devenue omniprésente dans la société, grâce aux nouvelles technologies, aux médias et à la diversité des genres musicaux. La musique est accessible à tous, et chacun peut en profiter, en apprendre ou en créer.
D’autre part, la musique est soumise à une forte concurrence, à une logique commerciale, à une standardisation ou à une dévalorisation, oui dévalorisation !
La musique est difficile à protéger, à rémunérer ou à reconnaître.
La musique est parfois considérée comme un divertissement, un loisir ou un produit de consommation, plutôt que comme un "travail", un art ou une culture. C'est mon constat, je l'ai accepté en fait.
Faire de la musique aujourd’hui a donc un sens ambigu. Cela peut être une source de joie, de liberté, de créativité ou de résistance, mais aussi une source de frustration, de précarité, de conformisme ou de marginalisation.
Faire de la musique aujourd’hui (dédicace à François, pour se détendre un peu, le sujet est délicat...), nécessite de trouver un équilibre entre la passion et la profession (musicien ou autre...), entre l’expression personnelle et l’adaptation au public, entre l’originalité et la qualité (la guerre du loudness..), entre la reconnaissance et la rémunération.
Faire de la musique aujourd’hui, (c'est la dernière fois, promis, que je lui empreinte cette tournure que l'on appelle anaphore il me semble) implique de réfléchir à la place, au rôle et à la valeur de la musique dans la société.
Pour ma personne (que je n'ai pas qualifiée de petite, ne jamais se dévaloriser...), c'est une passion avant tout ou l'inverse, c'est à dire un amour inconditionnel, une nécessité, une forme d'expression des sentiments, un partage, plus banalement un loisir, elle peut être personnelle et se partager, pour les plus talentueux, elle peut être universelle, faire le consensus, adoucir les mœurs, c'est le reflet de nos cultures. La seule limite étant notre imagination, "la main de Dieu" pour évoquer ce qui parfois nous échappe dans ce processus de création, ou ce qui n'est peut-être que le "PFH" (le putain de facteur humain !).
Alors, l'avenir avec l'IA me direz vous ? Je vais faire court !
Ce sera comme toutes les avancées précédentes, elle dépendra de nos choix et de nos usages, ce sera un partenaire ou un concurrent, je pense que comme d'autres révolutions avant elle, elle représente une évolution, une transition qu'il faut savoir saisir, telle est la loi de l'évolution, pour ne pas rappeler Darwin, qui par ailleurs s'est trompé parait il !.
Il ne faut pas en avoir peur à mon sens, même si cela m'évoque souvent le film "Orange Mécanique" qui m'inspire depuis mon enfance, car j'ai pas encore un demi siècle, même si je m'en approche rapidement, je pense que ça peut représenter une interprétation, celle que l'on ne veut pas.
En attendant, j'essaie de transmettre ma passion à mes filles, la seconde (fille) accroche, elle à sept ans, bientôt huit !
Je vais lui offrir généreusement, un MPC Mini Play pour qu'elle se fasse les "oreilles" dessus, on verra sa motivation, pas d'ordinateur, pas d'écran, je pense que c'est le bon chemin, la transmission d'humain à humain, de "père en fille", cogito ergo sum !
Bonne lecture pour les plus assidus et bonne soirée à tous, en tout simplicité.
On créer, on existe, le pendant de "je pense, donc je suis",
Tous à nos instruments et nos voix pour les plus talentueux d'entre nous !
La biz,
Sylvain
Neveud
6391
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
yes la Lozère, plus de vaches que d'habitants. Et plus de mouches sur ton verre de Picon que de vaches 
Alain Souchon n'est pas un film
Celest1
4723
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Citation :
hum plutôt la suze par là , gnol de Gentiane ton verre de Picon
Citation :
gnol de Gentiane
jvs jure après quelques années ds une cave c'est pas dégueu
101112
[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 22:23:06 ]
LaGuibole
3048
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 19 ans
Citation :
yes la Lozère, plus de vaches que d'habitants. Et plus de mouches sur ton verre de Picon que de vaches
Tss tss tss … Les vaches c’est au nord Lozere sur l’Aubrac … au sud ce sont des causses … sol calcaire pauvre que viennent découper quelques gorges encaissées … du caillou perché à 1000 m d’altitude quoi avec une rivière de temps en temps pour redescendre de 500 m et retrouver quelques degrés … et qui dit caillou dit brebis … mais du côté que je côtoie … ni vache ni brebis … ni trop d’habitants d’ailleurs … les mammifères sont sauvages … cervidés , bouquetins, chamois … sanglier, lynx et loups et pour ce qui est des les mouches, elles sont bouffées par les truites ..
Celest1
4723
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Celest1
4723
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
tellement envie de revenir au pays mais tellement de soucis , on verra ds 10 ans
101112
Neveud
6391
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
Alain Souchon n'est pas un film
[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 22:40:50 ]
Celest1
4723
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 8 ans
Citation :
Ca mavé inspiré une boucle
excellent (!!!!!) même si là.. je suis au tavel 101112
[ Dernière édition du message le 13/11/2023 à 22:46:27 ]
Prodd
1110
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
Citation :
Sinon, oui, c'est sûr que, faire l'artiste... ça eut payer... mais ça paye plus !
Bon, chacun ses problèmes...
C'est comme l'IA, elle existait avant, aujourd'hui elle porte une autre étiquette, un autre emballage, une recette améliorée, légèrement différente...à peine.
Faire l'artiste avec la musique, je pense pas que ça ne payera plus, enfin, je ne veux pas le croire.
Quand j'entends ceux qui composent de la musique de jeux video et qui se vante des valises de gros billets.
C'est une musique qu'existait avant, rien inventé, juste changé d'étiquette, etc...
Ils vivent de leur passion, après je suis pas un passionné de jeux video, j'préfèrais jouer du piano.
Même si, un joueur de jeux video professionnel, gagne mieux ça vie qu'un pianiste professionnel.
Mais comme tout le monde, moi aussi j'ai mes factures, et si je peux manger un bon camembert plutôt qu'un sachet de noodle
[ Dernière édition du message le 14/11/2023 à 17:33:27 ]
SweetMask
922
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 8 ans
Citation de Prodd :
Citation :Sinon, oui, c'est sûr que, faire l'artiste... ça eut payer... mais ça paye plus !
Bon, chacun ses problèmes...
C'est comme l'IA, elle existait avant, aujourd'hui elle porte une autre étiquette, un autre emballage, une recette améliorée, légèrement différente...à peine.
Faire l'artiste avec la musique, je pense pas que ça ne payera plus, enfin, je ne veux pas le croire.
Quand j'entends ceux qui composent de la musique de jeux video et qui se vante des valises de gros billets.
C'est une musique qu'existait avant, rien inventé, juste changé d'étiquette, etc...
Ils vivent de leur passion, après je suis pas un passionné de jeux video, j'préfèrais jouer du piano.
Même si, un joueur de jeux video professionnel, gagne mieux ça vie qu'un pianiste professionnel.
Mais comme tout le monde, moi aussi j'ai mes factures, et si je peux manger un bon camembert plutôt qu'un sachet de noodle
Autant j'ai du mal à réagir aux productions, car en fait je suis fait comme ça, j'ai besoin de temps, d'écoute pour "assimiler" une compote, et mon commentaire serait plus technique qu'artistique dès le départ, j'ai beaucoup de difficulté pour m'exprimer à ce niveau, pour le moment en tout cas, bref, le sujet de l'IA, de la rémunération m'interpelle, c'est plus concret pour moi.
A mon avis, il faut déjà définir la notion de travail, car c'est du travail que de créer une musique, entre le moment ou tu tapes sur des "bambous" et le moment ou tu te dis "c'est bon, j'y suis enfin !" (quel kiff).
Donc en économie le travail désigne toute activité rémunérée en vue de produire un bien ou service (exit l'idée du capital ici, quoique un beau studio, ça aide), le travail est une source de revenu, on est pas tous des retraités (qui la plupart du temps travaillent bénévolement, ils ne s'ennuient jamais... c'est ce qu'ils déclarent !). Je fais court...
Faire de la musique est une forme de travail qui implique la création, l’interprétation, la diffusion ou l’enseignement de la musique, aussi le partage. La musique est un langage qui exprime des émotions, des idées, des valeurs ou des identités.
La musique est aussi un art qui vise à produire du beau, du plaisir ou du sens.
Faire de la musique peut être motivé par la passion, le talent, le désir de communiquer, de partager, de se réaliser ou de s’épanouir.
Faire de la musique peut aussi être une source de revenu (pour revenir à l'idée du début), de reconnaissance ou de prestige pour les musiciens professionnels.
Aujourd’hui, faire de la musique est confronté à plusieurs défis. D’une part, la musique est devenue omniprésente dans la société, grâce aux nouvelles technologies, aux médias et à la diversité des genres musicaux. La musique est accessible à tous, et chacun peut en profiter, en apprendre ou en créer.
D’autre part, la musique est soumise à une forte concurrence, à une logique commerciale, à une standardisation ou à une dévalorisation, oui dévalorisation !
La musique est difficile à protéger, à rémunérer ou à reconnaître.
La musique est parfois considérée comme un divertissement, un loisir ou un produit de consommation, plutôt que comme un "travail", un art ou une culture. C'est mon constat, je l'ai accepté en fait.
Faire de la musique aujourd’hui a donc un sens ambigu. Cela peut être une source de joie, de liberté, de créativité ou de résistance, mais aussi une source de frustration, de précarité, de conformisme ou de marginalisation.
Faire de la musique aujourd’hui (dédicace à François, pour se détendre un peu, le sujet est délicat...), nécessite de trouver un équilibre entre la passion et la profession (musicien ou autre...), entre l’expression personnelle et l’adaptation au public, entre l’originalité et la qualité (la guerre du loudness..), entre la reconnaissance et la rémunération.
Faire de la musique aujourd’hui, (c'est la dernière fois, promis, que je lui empreinte cette tournure que l'on appelle anaphore il me semble) implique de réfléchir à la place, au rôle et à la valeur de la musique dans la société.
Pour ma personne (que je n'ai pas qualifiée de petite, ne jamais se dévaloriser...), c'est une passion avant tout ou l'inverse, c'est à dire un amour inconditionnel, une nécessité, une forme d'expression des sentiments, un partage, plus banalement un loisir, elle peut être personnelle et se partager, pour les plus talentueux, elle peut être universelle, faire le consensus, adoucir les mœurs, c'est le reflet de nos cultures. La seule limite étant notre imagination, "la main de Dieu" pour évoquer ce qui parfois nous échappe dans ce processus de création, ou ce qui n'est peut-être que le "PFH" (le putain de facteur humain !).
Alors, l'avenir avec l'IA me direz vous ? Je vais faire court !
Ce sera comme toutes les avancées précédentes, elle dépendra de nos choix et de nos usages, ce sera un partenaire ou un concurrent, je pense que comme d'autres révolutions avant elle, elle représente une évolution, une transition qu'il faut savoir saisir, telle est la loi de l'évolution, pour ne pas rappeler Darwin, qui par ailleurs s'est trompé parait il !.
Il ne faut pas en avoir peur à mon sens, même si cela m'évoque souvent le film "Orange Mécanique" qui m'inspire depuis mon enfance, car j'ai pas encore un demi siècle, même si je m'en approche rapidement, je pense que ça peut représenter une interprétation, celle que l'on ne veut pas.
En attendant, j'essaie de transmettre ma passion à mes filles, la seconde (fille) accroche, elle à sept ans, bientôt huit !
Je vais lui offrir généreusement, un MPC Mini Play pour qu'elle se fasse les "oreilles" dessus, on verra sa motivation, pas d'ordinateur, pas d'écran, je pense que c'est le bon chemin, la transmission d'humain à humain, de "père en fille", cogito ergo sum !
Bonne lecture pour les plus assidus et bonne soirée à tous, en tout simplicité.
On créer, on existe, le pendant de "je pense, donc je suis",
Tous à nos instruments et nos voix pour les plus talentueux d'entre nous !
La biz,
Sylvain
La musique est la langue des émotions.
Emmanuel Kant
SweetMask
922
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 8 ans
- < Liste des sujets
- Charte