Panthéon des vidéos sur des enregistrements mythiques

Adolescent, c'est France-Inter qui, tard le soir, m'a fait découvrir Supertramp et Crime of the Century (émissions de Bernard Lenoir, Patrice Blanc-Francard) et autres) qui, avant la déferlante "Breakfast in America" était très peu diffusé sur la FM.

Continuité familiale, avec mon frère aîné (10 ans de +) fan de Pink Floyd et moi fan de Supertramp

Depuis le départ de Roger Hodgson, le vol de mes 33t et accessoirement ma chronophage entrée dans le monde des adultes, le groupe était sorti de mes radars (à part quelques rares diffusions radio).

Jusqu'à ce 1er août 2015 où l'on m'a invité à assisté au concert que RH donnait au magnifique théâtre Jean Deschamps, lové en plein-air au sein de la cité médiévale de Carcassonne.

Bien placé, plein centre, je m’étonne d'un décor pour le moins incongru et de mauvais augure ;

Des palmiers tout-droit sortis de Jardiland et exposés là dans leur conteneurs de rempotage sans le moindre soucis d’esthétique.

Des tapis dignes du salon de la famille Groseille et achetés à la foirfouille du coin !

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Mauvaise impression renforcée plus tard par l'arrivé du bassiste au look de bûcheron mal dégrossi et à la tenue pour le moins négligée

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Théâtre plein à raz-bord, le concert commence et là :

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JOIE, ORGASME, BONHEUR, AMOUR, COMMUNION !!!!

Difficile de ne pas être dans l’emphase pour exprimer la banane qu'il a donné à chacun des spectateurs, le tout avec humanisme, modestie et simplicité.

Pour faire un mauvais jeu de mot : la SUPER-TREMPE ! ! !

Et je n'oublie pas les talentueux musiciens, tous à la hauteur du Maître, y compris le mal-fagoté bassiste, et avec une mention particulière pour le plus-que-digne remplaçant de John Helliwell.

C'est au moment final de se disperser entre les murs de cette historique cité de Carcassonne, que les sourires qui égayent les visages de tous les spectateurs expriment au mieux l'émotion que nous ressentons tous !

N'en déplaise à Rick Davies dont le formidable "Crime of the century" m'a toujours bouleversé, j'ai saisi ce soir-là le sens d'une critique formulé par un autre, et que je vous livre ici bien imparfaitement (même si le sens premier y est) :

"J'ai longtemps cru que j'adorais Supertramp, maintenant je m’aperçois qu’inconsciemment c'est de Roger Hodgson que je suis fan depuis toujours"

Je plussois ces propos, Supertramp c'est avant tout Roger Hodgson !
Et j'en veux pour preuve qu'à de nombreux moments quand il jouait des morceaux post-Supertramp qui m’étaient totalement inconnus tel "Death And A Zoo/Open the door" j'essayais, inconsciemment et en vain bien sur, de me rappeler à quel album de Supertramp ce morceau appartenait.

Pour terminer là dessus, une interview donné par RH à l'issue de ce concert :

Et si la nostalgie ne vous étouffe pas, jetez un coup d’œil sur le festival de Nimes 2019 :

https://www.festivaldenimes.com/category/cache/

Slash, ZZ Top, Status Quo, Nick Mason (le batteur de Pink Floyd) Toto, Roger Hodgson (qualifié de Supertramp's) Mark Knopfler, Tears for Fears et UB40 vous donnerons votre dose de "en avant vers le passé" ! ! !

Citation de Max_Onhoff :

Ce titre est LE chef-d'œuvre absolu du groupe,

Même si comme je l'ai dit plus haut :

Citation de Fresnel34 :

Je plussois ces propos, Supertramp c'est avant tout Roger Hodgson !
Et j'en veux pour preuve qu'à de nombreux moments quand il jouait des morceaux post-Supertramp qui m’étaient totalement inconnus tel "Death And A Zoo/Open the door" j'essayais, inconsciemment et en vain bien sur, de me rappeler à quel album de Supertramp ce morceau appartenait.

je pense qu'il est juste de rappeler un autre chef-d’œuvre, celui-là principalement du à Rick Davis : la chanson Crime of the Century notamment sa tournerie finale, le piano entêtant de Rick, les coups de boutoir de la batterie de Bob Siebenberg et le sax d'Helliwell ! !

Nul besoin de substances illicites pour emporter à l'époque mon âme d'adolescent vers des mondes imaginaires ! et la pochette du disque qui venait sublimer ces rêves : quel Etre dont seules les mains nous apparaissent et quels mondes se trouvaient prisonniers de ces barreaux flottant au milieu des étoiles ?



Sans nul doute, si l'on doit ajouter un deuxième chef-d'œuvre à la discographie de Supertramp c'est celui-là !