réactions à la news Premiers détails sur l'Analog Four d'Elektron

C'est la philosophie la plus répandue dans les analogiques modernes : le signal est analogique tout le long, mais la partie contrôle est numérique pour la commodité.

Les DCO sont de fait souvent un peu plus propres, stables que les VCO.

La commande de filtre est numérique car les encodeurs ne sont pas reliés directement aux composants. Il y a la couche logicielle entre les deux, qui permet entre autres de piloter différents paramètres selon la page où l'on se trouve.

Je vois pas mal de confusions en lisant certaines remarques. Mieux vaudrait s'informer avant de s'insurger par méconnaissance contre des choix technologiques...

Un DCO est un oscillateur analogique dont la fréquence est commandée par une horloge numérique : il ne dérive pas (contrairement à un VCO contrôlé par une tension dont la stabilisation est imparfaite, principalement pour des questions de température)

Dans un synthé à mémoires, toutes les commandes sont sous contrôle numérique, même sur un OB-1 de 1977. Donc quand il y a une partie analo (comme un oscillo, un filtre, un ampli...), il y a pour les commander des convertisseurs N->A qui traduisent les valeurs mémorisées en tensions pour commander les composants analo quand on appelle un programme ou qu'on envoie un CC Midi. La puissance nécessaire du processeur dépend donc du nombre de commandes et de leur résolution.

Dans le cas le l'Elektron A4, il y a une résolution fine et une rapide pour les encodeurs. Le problème c'est qu'en résolution fine, il faudrait faire un paquet de tours d'encodeur pour balayer toute une plage de valeurs, donc comme c'est une machine orientée live, la résolution rapide permet d'avoir un effet immédiat en tournant moins longtemps. Du coup on saute plus de valeurs. Visiblement, il n'y a pas de processeur de Lag pour lisser les valeurs comme sur certains Moog contemporains, ni de sensibilité à la vitesse de rotation comme sur certains Waldorf... mais tout cela peut être corrigé en soft.