Commentaires sur le test : Born to be wild
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shanka777
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trash-o
Il y a quand même eu d'autres évolutions techniques (voir chez Vigier, Gibson, VGS et d'autres)... Le problème est que soit ces techniques coûtent cher, soit elles ne sont présentes que sur une marque pour des raisons de brevets ou de licence ( Buzz Feiten System...) ou les deux en même temps...!
Anonyme
Quand on voit par ailleurs les Firebird, Explo et autres V, il y a eu heureusement autre chose de pondu par les luthiers que des resucées infinies de Stratoïdes et Lpïdes. Et quelques fois l'entrée en grâce ne se fait qu'avec du retard; c'était le cas me semble-t-il de la SG, carrément boudée au départ puis appréciée sur le tard.
Je pense que l'imagination de certains luthiers n'a pas fini de nous proposer des choses qui titillent les sens, mais je conçois que ces extrapolations sont peut-être plus difficiles à intégrer par les grandes marques industrielles dans leurs catalogues.
karlos73
Mon point de vue d'ex étudiant aux Arts-Décos :
Le problème de beaucoup de luthier qui cherchent l'"innovations" esthétiques : pas un grand sens du design, à savoir équilibre des formes et des coloris. Très souvent ça part dans des volutes maladroites et autres boursouflures démonstratives pas très heureuses. La force des design vintage "stratoide/lespaulien", une parfaite harmonie qui devrait si ce n'est inspirer les formes, au moins inspirer une certaine exigence, celle dont fait preuve les bons designer. Donc c'est bien jolie de vouloir réinventer la roue "esthétique", encore faut-il savoir le faire, et qu'il y ait un "univers" visuel référencé, un truc capable d'inspire les zicos, par exemple : futuristico barré pour les adeptes d'electro funk qui veulent en jeter sur scène, ou alors abstractions formelle classieuses hérité des grands maîtres de l'architecture et du design (Gropius, Noguchi, Aalto etc...) pour des instruments moins tape à l'oeil, mais qui sortent des sentier battus. Bref tous ça manque de "culture" visuelle pour prétendre concurrencer le "vintage".
V old man on the hill
[ Dernière édition du message le 16/01/2013 à 16:03:23 ]
nico_las
(avis perso)
Une guitare de voyage c'est un instrument simple, jouable, minimaliste et petit --> Jusque la je trouve ça parfait.
MAIS allons nous mettre 1200€ dans une guitare qui par définition est baladée partout, avec peu de précaution ? --> On est en voyage, en déplacement, aucune raison de ranger ce genre de gratte dans un flightcase ! Dans le train, dans le coffre de la voiture de service, en avion dans le bagage à main ou en soute, envoyé par la poste dans un pays étranger etc.. Si l'on ne prend pas sa LesPaul à 2k€ c'est bien pour ne pas pleurer en cas de casse non ?
Alors pourquoi essayer d'attaquer un marché "réservé" à la production de masse à pas cher ?
Je finance des entreprises dans mon boulot, et là, d'entré il y a un truc qui m’interpelle.
Donc le prix pour moi fait partie intégrante de la définition de l'objet. Les Traveler et steinberger sont excellentes parce que l'on peut voyager justement sans penser à l’abîmer à chaque instant !
Mais bon j'aime beaucoup le produit fini hein ! J'adore l'idée du corps rétractable par rapport à la concurrence.
[ Dernière édition du message le 16/01/2013 à 22:52:22 ]
monbonfeusté
Je les trouve plutôt réussies tant esthétiquement que techniquement (a part cette grosse molette au dos qui fait un peu peur)en tout cas elles me font envie.reste le prix qui est un peu élevé je trouve pour ce genre d'instrument même si la qualité le justifie(sûrement) à moins de s'en servir comme n’importe quelle autre guitare, sur scène ou en (home)studio.
monbonfeusté
Citation de : Los Teignos
Et le reste ? L'avenir ? Ben, c'est faire du Stratoïde et du LesPauloïde jusqu'à plus soif, ce qui est d'ailleurs un vrai problème pour des marques comme Fender ou Gibson : dès lors qu'elles tentent de proposer quelque chose d'original, la sanction commerciale est sans appel... On n'en sortira donc jamais car il semble bien qu'en lutherie, tout comme l'esthétique de l'occident est basée depuis le 15ème siècle sur les critères hellénistiques, la notion de beau soit ratachée aux fifties américaines. Du coup, luthiers, soyez prévenus : si vous voulez votre sésame pour belle grattes land, faites ce que vous voulez en terme de finition, avec des bois rares, des plumes ou des écailles, tout pourvu qu'à la fin ça ressemble à une Strat, une Tele, un LesPaul ou une SG...
c'est généralement vrai mais il existe au moins un contre exemple comme la musicman Albert Lee qui d’après moi est une réussite esthétique , technique et originale, et pour l'avoir testée ,est une très bonne pelle qui sonne et est confortable assis ou debout,mais(y a toujours un "mais")coûte plus de 2000€.
Los Teignos
Une guitare de voyage c'est un instrument simple, jouable, minimaliste et petit --> Jusque la je trouve ça parfait.
MAIS allons nous mettre 1200€ dans une guitare qui par définition est baladée partout, avec peu de précaution ? --> On est en voyage, en déplacement, aucune raison de ranger ce genre de gratte dans un flightcase ! Dans le train, dans le coffre de la voiture de service, en avion dans le bagage à main ou en soute, envoyé par la poste dans un pays étranger etc.. Si l'on ne prend pas sa LesPaul à 2k€ c'est bien pour ne pas pleurer en cas de casse non ?
Perso, je ne le vois pas comme ça : en fait, une guitare de voyage pour moi, c'est comme un ordinateur portable, c'est petit, léger... et c'est tout ! Car dans l'idéal, l'instrument doit nous faire oublier que c'est une guitare de voyage. Et comme un Macbook Air ou un Ultraportable Vaio, ce n'est donc pas forcément cheap, voire même plutôt l'inverse. Sinon, autant se prendre une 3/4 classique chinoise achetée à 50 € sur le net pour effectivement, n'avoir aucun remord quand on la casse. Après, je suis pas sûr que c'est ce qu'ait essayé de faire le luthier avec cette pelle : je pense qu'il a surtout travaillé l'encombrement en restant sur une vraie guitare et pas une six cordes au rabais. La cible, ce n'est donc pas ceux qui cherchent de la guitare jetable, mais bel et bien ceux qui cherchent une guitare compacte : ça fait une sacrée nuance... Après disons qu'on est là sur le haut de gamme de la guitare de voyage par rapport aux Steinberger et autres Traveler, en soulignant tout de même que les Steinberger ont tôt fait de monter au-dessus de 800 €, voire 1400 pour ce qui est le haut de gamme...
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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?
Will Zégal
Je constate sur une fois de plus, certains ne critiquent qu'en regardant leur nombril, sans penser que d'autres peuvent avoir d'autres besoins, d'autres envies, d'autres usages.
J'ai parlé plus haut de mes potes pro. Il ne partent pas en tournée avec des pelles en bois de cajette ou des batteries achetées chez Carrefour à Noël, mais avec de vrais bons instruments. A la fois pour le son et le confort de jeu et à la fois parce que quand tu pars tourner 3 mois avec un concert tous les soirs et 2-3 pauvres jours de relâche, ben t'as envie de jouer sur un vrai instrument que tu kiffes. Et aussi qui soit fiable, qui tienne l'accordage quand tu commences à jouer en plein soleil à 21:00 et que tu termines 3 heures plus tard avec la rosée bretonne qui commence à tomber.
Après, pour l'esthétique, les coups et les douleurs, toussa... Ça ne se discute pas.
@karlos : j'ai été maqué avec une designer et associé dans une agence de design. On a bossé sur un modèle de guitare original pour moi, dans le but d'une commande à un luthier. Ben quand tu veux rester dans la logique forme/fonction (ce que ne font pas les flying V par exemple), c'est quasi impossible de sortir des formes "classiques" lp, strat ou tele. Tu peux jouer sur des trucs à la marge (taille et forme des cornes, chanfreins, couleurs), mais la forme globale restera finalement assez classique. Si tu veux en sortir, tu perds immédiatement sur l'ergonomie, voire le son. Sans compter que le résultat est souvent laid, sinon bizarre. Finalement, les guitares sortant des formes classiques et qui soient vraiment belles, j'en connais pas des masses.
[ Dernière édition du message le 17/01/2013 à 18:31:04 ]
Anonyme
Je sais pas, mais la recherche d'une forme, ça me paraît être l'essence même de la quête d'un luthier. La forme ultime, l’aboutissement d'une vie, comme un saint Graal qui occuperait ses réflexions nocturnes. C'est comme ça que j'imagine les luthiers, perso.
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