Voir les autres avis sur ce produit :
hildgen
« Epiphone The Dot 2008 »
Publié le 02/01/09 à 12:41
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Provenance :
Chine
Lutherie :
Idem ES335 sauf : manche érable (La Gibson ES335 a un manche acajou mais pas de panique, la Gibson Lucille a, elle aussi, un manche érable et ça ne dérange pas BB KING). L’érable, bois hyper rigide, est un excellent choix pour la bonne tenue de l’accordage. J’imagine que les bois utilisés ne sortent pas d’un stock centenaire donc on peut supposer une qualité d’essences inférieure à une Gibson USA.
Electronique :
2 humbucker Epiphone classic 57. Le nom « classic 57 » a beau être rassurant, il va falloir changer ces micros pour avoir une bonne guitare.
Mécaniques :
Chevalet et cordier standards type Gibson (le bon vieux TuneOmatic + Stop Bar)
Clefs Grover donc pas de souci.
Look :
D’origine, c’est un bon début, la finition est largement à la hauteur des 300 euros dépensés, avec quelques petits défauts d’aspect qui ne sont pas dérangeant (mais bon, on n’a pas tous le même seuil de tolérance).
Gibsonisation intensive :
On peut la gibsoniser sérieusement en changeant :
Les clefs par des modèles « tulipe » (genre Schaller ST6KN ou Grover 135N).
Le sillet par un Graphtech blanc.
Les micros par deux Seymour Duncan 59 (SH1 B + SH1 N) ou autre selon vos gouts.
Le pickguard par un vrai Gibson ES335 qui n’a pas le même profil.
Les boutons de potard par des modèles SG.
Ah oui, là elle commence à ressembler à une 335…
UTILISATION
Comme une 335...
SONORITÉS
A vide, sans ampli, la première impression est « Whaouuu, pas mal… ça envoie bien, pour 300 euros ! ». Comme la 335, l’Epiphone Dot a une bonne puissance de feu acoustique, du répondant, du corps, de la richesse avec une belle bosse en haut médium (le fameux Honk !), des aigus plutôt secs qui contribuent à produire une attaque tranchante et en plus, un excellent sustain. Bref, un grain à vide qui laisse présager de bonnes sensations lorsqu’on va la brancher.
Alors, j’allume l’ampli, et là… c’est le drame : Non, j’exagère… mais les micros d’origine ne sont vraiment pas à la hauteur. Manque de puissance, aigus étouffés, zéro personnalité, aucune subtilité de jeu n’est transmise, bref, c’est pas des micros, c’est de la censure !
Mais si on change ces micros par des vrais (alors là, on a le choix : Gibson, Seymour Duncan, Di marzio, Gretsch, + plein d’autres constructeurs à étudier…) alors la DOT peut s’exprimer librement.
J’ai fait le choix des Seymour SH1 qui sont la copie très réussie des PAF Gibson des années 50 et là, je retrouve avec cette DOT améliorée les sensations Gibson ! Toutes les qualités acoustiques constatées en jouant à vide se retrouvent dans le HP de l’ampli, avec ce que permet l’électricité en plus. C’est la classe et l’idée de laisser ma Firebird à la maison pour partir avec ma DOT seule en concert ne me fait pas peur.
Mise à jour 2011 : J'ai remplacé les Seymour 59' par des Phat cat (=P90 format humbucker) pour obtenir un grain plus "rockab" et c'est très réussi ! Bref, cette guitare est excellente dès lors qu'on lui monte des bons micros.
Mise à jour 2016 : J'ai finalement remonté le Seymour '59 en bridge et j'ai conservé le Phat Cat en neck. Superbe combinaison (déjà vu chez Duesenberg). J'ai également changé le chevalet Nashville pour un ABR-1. C'est l'ancien modèle Gibson, les vis sont directement plantées dans le corps et la transmission des vibrations au corps est améliorée. Mais ça demande un petit travail de lutherie pour boucher les trous laissés par les posts (inserts taraudés) du chevalet Nashville.
AVIS GLOBAL
Je suis abonné à Gibson depuis 1994 avec SG std, puis SG 61 reissue, puis Firebird V que je possède toujours donc je suis habitué à travailler avec ce grain.
D’origine, l’Epiphone DOT n’est qu’une lutherie, une sorte de demi-guitare à compléter et pour avoir l’autre moitié, il suffit d’acheter deux bons micros.
Avec des Seymour 59 l’Epiphone DOT est totalement dans l’esprit Gibson.
C’est un super plan pour un budget inférieur à 500 euros.
Chine
Lutherie :
Idem ES335 sauf : manche érable (La Gibson ES335 a un manche acajou mais pas de panique, la Gibson Lucille a, elle aussi, un manche érable et ça ne dérange pas BB KING). L’érable, bois hyper rigide, est un excellent choix pour la bonne tenue de l’accordage. J’imagine que les bois utilisés ne sortent pas d’un stock centenaire donc on peut supposer une qualité d’essences inférieure à une Gibson USA.
Electronique :
2 humbucker Epiphone classic 57. Le nom « classic 57 » a beau être rassurant, il va falloir changer ces micros pour avoir une bonne guitare.
Mécaniques :
Chevalet et cordier standards type Gibson (le bon vieux TuneOmatic + Stop Bar)
Clefs Grover donc pas de souci.
Look :
D’origine, c’est un bon début, la finition est largement à la hauteur des 300 euros dépensés, avec quelques petits défauts d’aspect qui ne sont pas dérangeant (mais bon, on n’a pas tous le même seuil de tolérance).
Gibsonisation intensive :
On peut la gibsoniser sérieusement en changeant :
Les clefs par des modèles « tulipe » (genre Schaller ST6KN ou Grover 135N).
Le sillet par un Graphtech blanc.
Les micros par deux Seymour Duncan 59 (SH1 B + SH1 N) ou autre selon vos gouts.
Le pickguard par un vrai Gibson ES335 qui n’a pas le même profil.
Les boutons de potard par des modèles SG.
Ah oui, là elle commence à ressembler à une 335…
UTILISATION
Comme une 335...
SONORITÉS
A vide, sans ampli, la première impression est « Whaouuu, pas mal… ça envoie bien, pour 300 euros ! ». Comme la 335, l’Epiphone Dot a une bonne puissance de feu acoustique, du répondant, du corps, de la richesse avec une belle bosse en haut médium (le fameux Honk !), des aigus plutôt secs qui contribuent à produire une attaque tranchante et en plus, un excellent sustain. Bref, un grain à vide qui laisse présager de bonnes sensations lorsqu’on va la brancher.
Alors, j’allume l’ampli, et là… c’est le drame : Non, j’exagère… mais les micros d’origine ne sont vraiment pas à la hauteur. Manque de puissance, aigus étouffés, zéro personnalité, aucune subtilité de jeu n’est transmise, bref, c’est pas des micros, c’est de la censure !
Mais si on change ces micros par des vrais (alors là, on a le choix : Gibson, Seymour Duncan, Di marzio, Gretsch, + plein d’autres constructeurs à étudier…) alors la DOT peut s’exprimer librement.
J’ai fait le choix des Seymour SH1 qui sont la copie très réussie des PAF Gibson des années 50 et là, je retrouve avec cette DOT améliorée les sensations Gibson ! Toutes les qualités acoustiques constatées en jouant à vide se retrouvent dans le HP de l’ampli, avec ce que permet l’électricité en plus. C’est la classe et l’idée de laisser ma Firebird à la maison pour partir avec ma DOT seule en concert ne me fait pas peur.
Mise à jour 2011 : J'ai remplacé les Seymour 59' par des Phat cat (=P90 format humbucker) pour obtenir un grain plus "rockab" et c'est très réussi ! Bref, cette guitare est excellente dès lors qu'on lui monte des bons micros.
Mise à jour 2016 : J'ai finalement remonté le Seymour '59 en bridge et j'ai conservé le Phat Cat en neck. Superbe combinaison (déjà vu chez Duesenberg). J'ai également changé le chevalet Nashville pour un ABR-1. C'est l'ancien modèle Gibson, les vis sont directement plantées dans le corps et la transmission des vibrations au corps est améliorée. Mais ça demande un petit travail de lutherie pour boucher les trous laissés par les posts (inserts taraudés) du chevalet Nashville.
AVIS GLOBAL
Je suis abonné à Gibson depuis 1994 avec SG std, puis SG 61 reissue, puis Firebird V que je possède toujours donc je suis habitué à travailler avec ce grain.
D’origine, l’Epiphone DOT n’est qu’une lutherie, une sorte de demi-guitare à compléter et pour avoir l’autre moitié, il suffit d’acheter deux bons micros.
Avec des Seymour 59 l’Epiphone DOT est totalement dans l’esprit Gibson.
C’est un super plan pour un budget inférieur à 500 euros.