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Du coup tu as plagié Dorothée ou Les Musclés ?
Poykeh
1205
AFicionado·a
Membre depuis 6 ans
Je fais ça parfois:
Piocher dans ma petite quinzaine de machines et n'en garder que deux ou trois pour faire des petites sessions Dawless ou des morceaux plus produits mais avec une limite de temps fixée.
Ça débouche pas toujours sur des trucs intéressant,
mais à chaque fois je découvre ou j'apprend des truc ou des idées qui peuvent me servir plus tard.
Un peu comme les compos collectives d'AF
qui nous forcent parfois à sortir de nos habitudes.
Piocher dans ma petite quinzaine de machines et n'en garder que deux ou trois pour faire des petites sessions Dawless ou des morceaux plus produits mais avec une limite de temps fixée.
Ça débouche pas toujours sur des trucs intéressant,
mais à chaque fois je découvre ou j'apprend des truc ou des idées qui peuvent me servir plus tard.
Un peu comme les compos collectives d'AF
qui nous forcent parfois à sortir de nos habitudes.
Will Zégal
75083
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
synthwalker
12082
Rédacteur·trice
Membre depuis 21 ans
Rhingo
274
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 10 ans
C.Lawde
757
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 17 ans
J'ai compris le contraire ! 
à force de se contenter de simplement jouer avec ses machines sans autre but que s'amuser, il n'y a aucun défi à franchir pour réussir un morceau. Bref, on stagne.
à force de se contenter de simplement jouer avec ses machines sans autre but que s'amuser, il n'y a aucun défi à franchir pour réussir un morceau. Bref, on stagne.
– […] j'ai toujours pensé que nous devions avancer vers l'avenir.
– Oui, monseigneur. Difficile d'aller dans l'autre sens.
Terry Pratchett
Rhingo
274
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 10 ans
Will Zégal
75083
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
Clarifions. 
Je ne parlais pas de juste "s'amuser avec ses machines" (mais je n'ai rien contre). Je voulais dire que faire des exercices en les abordant comme tels et non en attaquant dans l'idée de faire forcément un morceau est à mes yeux une nécessité pour progresser et enrichir son vocabulaire musical.
Le fait de juste s'amuser avec ses machines (ou son instrument quel qu'il soit) est très bien parce qu'on s'amuse, on prend du plaisir. Il n'y a pas besoin d'autre justification. Et en pratiquant nos instruments, on progresse forcément un minimum. Sauf qu'il y a fort à parier qu'on restera dans le champ de ses pratiques et compétences.
Le fait de faire un morceau, c'est très bien aussi. Pas besoin de détailler. Mais jouer ou créer avec en objectif un morceau abouti va fatalement contraindre le champ d'expérimentation. Même si on expérimente à la base, l'expérimentation va s'arrêter dès qu'on aura trouvé l'idée qui va donner un morceau et une fois qu'on passe à la composition du morceau, on utilise son savoir-faire, donc ce qu'on connaît déjà.
Donc, l'idée est de faire de la pure expérimentation. Un truc qui n'est destiné ni au plaisir immédiat (mais moi j'adore et je m'éclate), ni à la réalisation directe d'un morceau, mais à explorer, inventer de nouvelles choses ou de nouvelles façons de faire, pousser ses machines (et soi-même) sur des territoires où on n'est jamais allé.
De ces expérimentations sortiront de nouvelles techniques, idées, savoirs qu'on pourra ensuite exploiter pour créer des morceaux qui seront forcément différents de ce qu'on a fait avant et de ce qu'on ferait sans ces expérimentations.
Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans. A mes yeux, c'est juste un des exercices de base du musicien qui explore et ne souhaite pas se cantonner à ses acquis.
En tous cas, c'est comme ça que travaillent les jazzmen. Ils cherchent plein de phrases et de phrasés sur plein de grilles différentes ce qui fait que quand ils improvisent, ils ne créent pas vraiment leur impro de rien sur l'instant, mais se servent dans le vocabulaire qu'ils se sont inventés au fil de ce travail.
Évidemment, concernant l'usage de machines, on ne parle pas forcément de phrasés de jeu et d'invention de licks, mais l'esprit est le même.
Je ne parlais pas de juste "s'amuser avec ses machines" (mais je n'ai rien contre). Je voulais dire que faire des exercices en les abordant comme tels et non en attaquant dans l'idée de faire forcément un morceau est à mes yeux une nécessité pour progresser et enrichir son vocabulaire musical.
Le fait de juste s'amuser avec ses machines (ou son instrument quel qu'il soit) est très bien parce qu'on s'amuse, on prend du plaisir. Il n'y a pas besoin d'autre justification. Et en pratiquant nos instruments, on progresse forcément un minimum. Sauf qu'il y a fort à parier qu'on restera dans le champ de ses pratiques et compétences.
Le fait de faire un morceau, c'est très bien aussi. Pas besoin de détailler. Mais jouer ou créer avec en objectif un morceau abouti va fatalement contraindre le champ d'expérimentation. Même si on expérimente à la base, l'expérimentation va s'arrêter dès qu'on aura trouvé l'idée qui va donner un morceau et une fois qu'on passe à la composition du morceau, on utilise son savoir-faire, donc ce qu'on connaît déjà.
Donc, l'idée est de faire de la pure expérimentation. Un truc qui n'est destiné ni au plaisir immédiat (mais moi j'adore et je m'éclate), ni à la réalisation directe d'un morceau, mais à explorer, inventer de nouvelles choses ou de nouvelles façons de faire, pousser ses machines (et soi-même) sur des territoires où on n'est jamais allé.
De ces expérimentations sortiront de nouvelles techniques, idées, savoirs qu'on pourra ensuite exploiter pour créer des morceaux qui seront forcément différents de ce qu'on a fait avant et de ce qu'on ferait sans ces expérimentations.
Il n'y a rien d'extraordinaire là-dedans. A mes yeux, c'est juste un des exercices de base du musicien qui explore et ne souhaite pas se cantonner à ses acquis.
En tous cas, c'est comme ça que travaillent les jazzmen. Ils cherchent plein de phrases et de phrasés sur plein de grilles différentes ce qui fait que quand ils improvisent, ils ne créent pas vraiment leur impro de rien sur l'instant, mais se servent dans le vocabulaire qu'ils se sont inventés au fil de ce travail.
Évidemment, concernant l'usage de machines, on ne parle pas forcément de phrasés de jeu et d'invention de licks, mais l'esprit est le même.
[ Dernière édition du message le 20/12/2021 à 08:25:29 ]
Push-Pull
20099
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Yep !
Pour ma part j'ai remarqué que c'est quand on sort de sa zone de confort qu'on progresse le plus.
Et pour ça rien de tel que de travailler avec d'autres personnes, si possible dans un style musical qui n'est pas le nôtre. Et pour ça, les Compos Collectives d'AF sont une mine d'or pour ce qui est de progresser !
Par exemple, tout le monde ici sait que je suis assez branché "synthés", et lors de ma compo à deux avec Cortoni (ça remonte un peu, je crois que c'était la saison 50) ce dernier m'a direct annoncé: "cool, j'aime les synthés, tu vas nous en mettre plein" ! Résultat: j'ai joué une toute petite ligne de trois notes de clochettes avec un vst !
Par contre ça m'a fait retravailler la fretless, des phrasés pénibles à l'accordéon, et j'ai bien transpiré pour les prises de duduk.
Du coup ça m'a fait ressortir des micros, et tout le matos qui va bien pour des prises acoustiques. Et ça, ça fait du bien.
Sérieusement, je pense que bosser avec des gens qu'on découvre, qui ont des attentes, ça fait vraiment avancer.
Tout dernièrement je me suis occupé des musiques et de l'habillage sonore (bruitages, enregistrement des dialogues) d'un livre audio pour les enfants. Génial !
Comme entrée en matière, la directrice du projet m'a de suite demandé une musique d'aventure (l'histoire se passe en partie sur mer, il y a des pirates) intrigante, mystérieuse mais surtout ne devant pas faire peur ! Ben oui, le public a entre 4 et 6 ans... La quadrature du cercle, quoi ! Et c'est là qu'on commence à sortir de sa zone de confort. Et du coup j'ai le sentiment d'avoir encore progressé un peu. 
Pour ma part j'ai remarqué que c'est quand on sort de sa zone de confort qu'on progresse le plus.
Et pour ça rien de tel que de travailler avec d'autres personnes, si possible dans un style musical qui n'est pas le nôtre. Et pour ça, les Compos Collectives d'AF sont une mine d'or pour ce qui est de progresser !
Par exemple, tout le monde ici sait que je suis assez branché "synthés", et lors de ma compo à deux avec Cortoni (ça remonte un peu, je crois que c'était la saison 50) ce dernier m'a direct annoncé: "cool, j'aime les synthés, tu vas nous en mettre plein" ! Résultat: j'ai joué une toute petite ligne de trois notes de clochettes avec un vst !
Par contre ça m'a fait retravailler la fretless, des phrasés pénibles à l'accordéon, et j'ai bien transpiré pour les prises de duduk.
Du coup ça m'a fait ressortir des micros, et tout le matos qui va bien pour des prises acoustiques. Et ça, ça fait du bien.
Sérieusement, je pense que bosser avec des gens qu'on découvre, qui ont des attentes, ça fait vraiment avancer.
Tout dernièrement je me suis occupé des musiques et de l'habillage sonore (bruitages, enregistrement des dialogues) d'un livre audio pour les enfants. Génial !
Comme entrée en matière, la directrice du projet m'a de suite demandé une musique d'aventure (l'histoire se passe en partie sur mer, il y a des pirates) intrigante, mystérieuse mais surtout ne devant pas faire peur ! Ben oui, le public a entre 4 et 6 ans... La quadrature du cercle, quoi !
Et c'est là qu'on commence à sortir de sa zone de confort. Et du coup j'ai le sentiment d'avoir encore progressé un peu. synthwalker
12082
Rédacteur·trice
Membre depuis 21 ans
Citation de Push-Pull :
la directrice du projet m'a de suite demandé une musique d'aventure (l'histoire se passe en partie sur mer, il y a des pirates) intrigante, mystérieuse mais surtout ne devant pas faire peur ! Ben oui, le public a entre 4 et 6 ans... La quadrature du cercle, quoi !
Du coup tu as plagié Dorothée ou Les Musclés ?
gouji
4105
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Moi la dernière fois que je suis sortis de ma zone de confort, j'ai quitté mon canapé pour aller couper du bois dehors en t-shirt, en plein hiver...
Alors merci bien des conseils hein
Alors merci bien des conseils hein
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