réactions au dossier 5 astuces pour progresser en MAO
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RED BEATS

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patrick_g75


"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 14:23:20 ]

patrick_g75

Citation de Will :Pour moi, ça ne sert à rien de chercher à imiter. Il faut créer de l'originalité.
Enfin là on est carrément H.S.
Et pas d'accord, Na !
Oh, tu as vraiment dit ça, Will ?
...
Ceci dit, là, on serait en plein dans notre sujet !
Je ne vois pas comment on peut vraiment aborder une pratique artistique créatrice sans se coltiner cette question - imitation et originalité...
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
https://patrickg.bandcamp.com/

chapolin

c'est bien que ça s'emmêle aussi, parfois.
J'aurais plutôt dis "que çà s’entremêle" ... et je trouve çà bien aussi, même salutaire.
Pour revenir au sujet je pense qu'il faut aussi distinguer ce qui est de l'ordre de la considération professionnelle de ce qui est de l'ordre du monde de l'amateurisme et du loisir. Il y a un moment où si on veut arriver à quelque chose dont on rêve, il faut considérer une posture professionnelle; investissement beaucoup plus important en temps principalement, en étude (que ce soit auprès des autres ou avec sa propre expérience), en matériel (et là çà va vite cartonner pour la musique électronique). Il y a des choses qu'on ne peut pas faire en tenant une posture d'amateur et même en tant qu'amateur, sans avoir une posture d'amateur "éclairé". Ce que je dis n'a rien de péjoratif mais il ne faut pas se méprendre sur certaines réalités.
Je me cite en exemple avec la pratique du paramoteur, environ un vol tous les 15 jours depuis 9 ans: avec le temps et cette régularité j'arrive à bien maîtriser certains trucs et çà me permets plein de bonnes balades. Mais il y a 1 mois et demi j'ai dépassé mon domaine de compétence en voulant décoller dans des conditions particulières, rares et en mettant en pratique pourtant une technique que j'avais effectuée des dizaines de fois, résultat; j'ai cassé et suis resté cloué au sol jusqu'à aujourd'hui -difficulté à faire réparer- et çà m'a coûté cher, j'ai même du vendre un synthé. Cette technique que j'ai ratée, je sais maintenant que je l'ai ratée par inexpérience et manque de pratique et en dépassant ainsi la limite de mon domaine. J'ai beau retourner l'équation dans tous les sens, avec dans les paramètres le plaisir certain à réussir un tel déco et le désir de le réaliser à nouveau - car je l'ai déjà réussi dans le passé et çà donne de super sensations - mais il faut être raisonnable et admettre qu'il me faut aussi manger et que donc je n'irais pas m’entraîner à ce truc mais que j'irais plutôt bosser pour mettre des sous-sous dans ma popoche. Dans ce cas çà équivaut car je n'en ai ni le temps et ni l'argent à laisser tomber la partie du domaine qui devient clairement celle de quelqu'un qui peut pratiquer tous les jours.
C'est pareil pour la musique ou n'importe quelle pratique personnelle, je pense qu'il est important à un moment donné de se poser la question de où on place le "curseur".
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 14:57:56 ]

Anonyme

Vraiment intéressant, de suivre cet échange - même si ça part, parfois, sur des problématiques qui ne sont pas sur un même plan, quand ça tire des bords entre les aspects socio-économiques de la pratique de la musique (solo / groupe / amateur / professionnel...) d'un côté, et de l'autre les aspects méthodologique de cette pratique (qui valent d'ailleurs pour l'artiste en général aussi bien, cela a été dit, que pour le musicien en particulier). Parfois, ça veut aller sur les deux bords en même temps - et les voiles s'emmêlent un peu. Mais pas grave : l'existence humaine n'est pas une juxtaposition de petites boîtes étanches, alors, c'est bien, que ça s'emmêle aussi, parfois.
C'est peut-être moi qui ai un peu dévié.
En gros, ce que je veux dire, et je pense que ça vaut pour beaucoup de musicien et de beatmaker, si tu n’exposes pas ta musique, de un sur les réseaux sociaux (avec le peu de retours que cela suscite) et de deux face à un vrai public qui n'est pas ton conjoint ou tes potes. Ça n'aide pas à avancer et à se perfectionner.
Et le risque de tourner en rond ou pire se créer une forme de perfectionnisme personnel, ça peut faire perdre beaucoup de temps et même courir le risque de s'enfermer sur soi même.
Dans mon boulot, qui est aussi créatif, beaucoup de mes clients me demandent de corriger ci et ça, de rajouter ça et autres, et ben en fait, ça m'aide beaucoup du côté de mon amour propre, la critique devenant constructive et m'aidant à m’améliorer, j'ai appris aussi à moins considérer la critique du tout venant et à être moins perfectionniste, mais finalement beaucoup plus partageur, les retours étant plus nombreux.
Un truc qu'il ne faut pas négliger non plus, c'est qu'il n'y a que les musiciens eux-mêmes qui peuvent t'apporter une critique musicale sur un point précis, et encore, si tu fais du baile funk, faut trouver des musiciens qui en font aussi, le "grand" public, il s'en fout, il aime, ou il n'aime pas, et sa critique ou son désintérêt peut être parfois même méprisants, il faut aussi apprendre à s'armer contre ça.
Donc, oui, je ne sais pas si ça a été cité dans les astuces, mais savoir s'entourer et filtrer les critiques, ça aussi c'est important. D'autant plus qu'avec reddit, YouTube, les groupes Facebook, etc. virtuellement on peut déjà avoir des retours sur des points précis, il vaut peut être mieux être bien dans ce bain la, plutôt que de l'observer.
Aussi, c'est quoi la durée de vie d'une nouvelle prod qu'on expose sur les réseaux sociaux sans grand renfort de promo ou de teasing, deux semaines? C’est un délai court, mais il faut faire avec, et après ces deux semaines, il faut sortir une nouvelle prod, c'est une gymnastique qu'il faut prendre en compte.
Ce gars par exemple sur youtube, compose beaucoup de ses prods sous forme de live youtube, et comme il a une petite communauté, il reçoit même de l'argent pour émettre des critiques sur des morceaux qu'on lui envoi, et la critique, il l'a fait en direct, il découvre les morceaux au même moment que ceux qui regardent le live.
https://www.youtube.com/channel/UCTNAGAxqqanthoCgmrbHbBA/videos
et ça aide sa micro-communauté (et lui-même) à évoluer et s’améliorer sur des techniques précises.
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 17:51:56 ]

patrick_g75

Ayant plutôt passé ma journée à... faire de la musique, j'ai un peu perdu le fil de la discussion.
Cependant, lu à la louche, j'ai l'impression que, souvent, est marquée comme une opposition 'artistique' entre celui qui compose, produit, "pour en vivre" (comme on dit), et celui qui compose, produit, "pour son plaisir" - pour dire les choses rapidement.
Je comprends bien, évidemment, les importances respectives, pour chacun, de son "vivre" et de son "plaisir".
Par contre, même en cherchant profond - et surtout en cherchant profond, je ne vois pas quelle différence essentielle peut se glisser là, entre des méthodologies de composition proprement dite. Qu'est-ce qui va justifier une différence d'exigence vis-à-vis de soi-même ?
(Les "clients", c'est autre chose)
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[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 21:01:50 ]

Anonyme

Je comprends bien, évidemment, les importances respectives, pour chacun, de son "vivre" et de son "plaisir".
Par contre, même en cherchant profond - et surtout en cherchant profond, je ne vois pas quelle différence essentielle peut se glisser là, entre des méthodologies de composition proprement dite. Qu'est-ce qui va justifier une différence d'exigence vis-à-vis de soi-même. (Les "clients", c'est autre chose)
Parce qu’on fait pas de la musique pour soi mais pour les autres, et le temps que demande de glisser quelques prods sur quelques albums demande souvent d’être au chômage, (ni péjoratif, ni de second degré) et d’espérer que ça marche à court moyen terme.
Avec un 40h semaine et potentiellement des enfants, ça commence à devenir dur d’être bon à tout, tout seul.
Aussi, la (les) technique evolue avec le temps, les genres et les modes, on ne fait pas un arrangement techno aujourdhui comme on le faisait y'a 10 ans ou 20 ans, on ne fait pas du rap, comme on fait de la trap, on ne fait du boombap de 2020 comme on en faisait en 1995.
La technique ce n'est pas seulement savoir utiliser un compresseur et un equalizer, si tu prends l'un des precedents tuto de red beats sur billy ellish, la prod en soi, n'est pas extraordinaire, par contre le travail sur la voix est ...tres particulier, tout cela demande du travail, du talent mais aussi beaucoup de temps,
donc oui, le fait d'en vivre (un peu) est important (ou etre rentier).
(Aussi, on est sur le fil d'une video de red beats, qui est un beatmaker jeune qui suit la tendance actuelle, je ne dirais pas la meme chose dans un fil qui parle de synthé, de musique retro et de reprise.)
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 20:49:56 ]

patrick_g75


Mais justement, son horizon est ici heureusement plus ouvert.
À part ça, dire que l'on fait de la musique (de la peinture, de la poésie, du cinéma, etc.) "pour les autres et pas pour soi"... c'est une déclaration de principe beaucoup trop abstraite pour moi, trop pour que je puisse correctement la discuter.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
http://patrickg75.blogspot.fr/
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patrick_g75

Je comprends que l'on puisse ici éviter d'être trop personnel, par peur de donner l'impression qu'on veut "la ramener", peut-être...
Cependant c'est la référence à l'expérience réelle, effective, qui souvent donne seule toute son importance à ses principes (généraux).
Par exemple : j'ai beaucoup apprécié ce qu'a relaté Will de son histoire, avec sa voix ; sur ce qu'il peut regretter sans doute de ne pas avoir mis en avant ce qu'elle avait de qualité propre, parce que son caractère premier n'était pas alors "à la mode", etc.
C'est plus percutant d'exposer cette expérience, que de seulement déclarer, en général : "distinguez-vous d'abord au moyen de ce qui vous distingue nativement, plutôt qu'en essayant de faire mieux que tout le monde ce que tout le monde peut faire".
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Anonyme

L'aspect parfois trop général, "abstrait", des échanges leur enlève souvent leur pertinence.
Je comprends que l'on puisse ici éviter d'être trop personnel, par peur de donner l'impression qu'on veut "la ramener", peut-être...
Cependant c'est la référence à l'expérience réelle, effective, qui souvent donne seule toute son importance à ses principes (généraux).
Par exemple : j'ai beaucoup apprécié ce qu'a relaté Will de son histoire, avec sa voix ; sur ce qu'il peut regretter sans doute de ne pas avoir mis en avant ce qu'elle avait de qualité propre, parce que son caractère premier n'était pas alors "à la mode", etc.
C'est plus percutant d'exposer cette expérience, que de seulement déclarer, en général : "distinguez-vous d'abord au moyen de ce qui vous distingue nativement, plutôt qu'en essayant de faire mieux que tout le monde ce que tout le monde peut faire".
Je parle de ma propre expérience, j'ai 37 ans et j'ai longtemps suivi la tendance musicale par choix! ça m'intéressait bien plus que la bien pensance rétrograde du rock ou autre des années 90, a l'heure ou le hip-hop, la techno la drumnbass explosaient
depuis les années 2000 et jusqu'a aujourd’hui, je continue a travailler dans l'évènementiel et je dois voir des musiciens tous les jours.
il y'aura toujours des gens pour dire "non, mais la mode c'est nul, je préfère la musique que j'écoutais dans ma chambre d'ado dans les années 70, 80 ou 90.

Les jeunes aujourd’hui sont souvent beatmaker et quand ils ne le sont pas, ils ont souvent complètement intégré la production type beatmaking.
Je ne donne pas ici de technique de prod, mais pas plus que toi ou les autres, mais ce que je retiens surtout c'est la première astuce de red beats: terminer ses prods, à quoi diable se forcer à terminer ses prods, si c'est pour ne les faire écouter à personne.
La question qui revient souvent chez les jeunes, c'est forcement comment en vivre, le djaying est une des solutions, ça permet de directement parler à son public, sa communauté ou du moins d'en faire partie.
Je crois que c'est l'idée de la tendance ou de la mode qui te gêne dans mes propos, peut être parceque comme tu dis, tu es "vieux", mais ça ne veut pas dire grand-chose, la vérité c'est que les plus jeunes sont souvent intéressés par la tendance et souvent pour de bonnes raisons. Ça ne les empêche pas d'avoir un spotify rempli de playlist de classique d'il y'a quelques décennies.
La question ce n'est pas de suivre la mode bêtement, qui plus est, la radio ou la télé n'a plus d'impact sur la consommation musicale aujourd’hui, je t'invite à faire un tour sur youtube pour justement voir que la distinction dont tu parles, tout le monde la,
La tendance aujourd’hui c'est justement que tout le monde est dans sa propre niche et que les moyens de toucher sa niche n'ont jamais été aussi à la portée de tous,
il n’empêche que poster une compo sur facebook, ca ne ramènera que deux ou trois like, par contre une vidéo et des photos de toi en live aura déjà plus d'impact, parce que le public potentiel qui te suit veux se sentir faire partie d'un truc.
La mode c'est plutot de suivre toute les actu d'une reedition de synthé analogique, poste une vidéo de toi en train de triturer ton synthé, tu recevras plein de like, poste une compo avec ce meme synthé, ca n'interesse personne, c'est ca la mode, et c'est ca qu'il faut parvenir a combattre.
il ne reste que pour se faire connaître pour ce que l'on fait et pas pour ce que l'on a, ça demande autant de technique que de charisme, et on acquiert pas du charisme en restant derrière son ordinateur ou en ne composant que pour soi.
Ce que dit will zegal est tres juste, mais elle relève peut etre d'une gêne qu'il avait plus jeune, aujourd’hui il à l’expérience pour ne plus avoir cette gêne et il ferait de sa voix une fierté et une distinction, mais la on parle encore de s'exposer devant un public ou en tout cas, oui! d'avoir le courage de le faire.
En tout cas, c'est mon astuce: sortir de son studio! tu peux ne pas être d'accords, mais de la à dire que mon propos est abstrait...
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 22:40:37 ]

chapolin

je ne vois pas quelle différence essentielle peut se glisser là, entre des méthodologies de composition proprement dite. Qu'est-ce qui va justifier une différence d'exigence vis-à-vis de soi-même ?
Simplement une question de temps ... le pro se donne le temps qu'il faut, qu'il soit vertical, dans la journée, ou bien horizontal, au fil des années qui passent ...
Après fondamentalement la démarche est la même, le solfège est le même pour tout le monde etc etc mais à un moment il faut se demander si on a vraiment envie d'en vivre et si ce que l'on aimerai produire ne nécessite pas d'en vivre ?
Après la situation et le contexte peuvent changer beaucoup de choses: il y a une grande différence entre le musicien de 20 ans qui vit en collocation, tranquillou la fleur à la bouche, prêt à toute les expériences et la personne de 50 ans avec un foyer dont le budget mensuel est de 1600 euros avec des emprunts qui courent sur 20 ans ...
Pour répondre à Magasin, sachant que je vis de la musique, donc que je ne suis peut-être pas objectif, je ne fais absolument pas de la musique pour les autres mais avant toute chose pour moi, parce que j'aime çà. Je me lève le matin et il faut que je joue sinon je suis pas contenté.
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 22:55:16 ]

Anonyme

Pour répondre à Magasin, sachant que je vis de la musique, donc que je ne suis peut-être pas objectif, je ne fais absolument pas de la musique pour les autres mais avant toute chose pour moi, parce que j'aime çà. Je me lève le matin et il faut que je joue sinon je suis pas contenté.
On pinaille sur les mots, ou alors tu es au chomage, bien sur que l'on fait la musique pour soi c'est un truisme, travailler dans la musique, c'est pas travailler a l'usine ou dans un centre d'appel.
Tu joues dans un ou plusieurs bands? tu fais de la musique pour de la pub? tu es ingenieur du son? (c'est deja pour moi quelque chose de different que d’être musicien, mais passons) tu compose pour d'autres?
Il y'a bien un moment ou tu dois être au milieu d'un public, de personnes qui reçoivent ta musique et qui l’apprécie, qui l'apprecie parfois plus et parfois moins.
On ne peut pas faire abstraction de ca, mais bien sur que la musique comme la peinture, c'est beaucoup de nous pour nous, mais meme quand on fait de la peinture, quand on souhaite vendre une oeuvre a 5000 euro, un moment donnée, on cherche à plaire à un acheteur, on ne lui demande pas forcement son avis artistique, mais on le garde pres de soi, d'une maniere ou d'une autre.
Meme si on compose pour d'autre et que l'on a donc pas un lien direct avec le public de l'artiste pour qui on a composé, pour que cet artiste nous trouve c'est que l'on fait quelques choses qui lui a plu ou qu'on est capable d'etre dans une tendance.
En fait je me rends compte qu'avec ce debat, sur la mode ou ce qu'est pas la mode, personne ne se rend compte qu'il suit en fait une mode et une tendance.
Tout le monde pense etre hors de la mode, alors que des qu'on proche de pres ou de loin d'un style ou d'un genre musical, on est dans la mode, "l'occident" à meme su inventé un terme tendance et fourre tout pour tout ce qui est musique non occidental, la "world music" resultat meme le mec au fin fond du bouthan est dans la tendance sans le savoir.
Mais on s'accroche à ses reves d'ado et on continue a penser que l'on est illustre et unique.
[ Dernière édition du message le 14/01/2020 à 23:15:24 ]

Anonyme

Pour revenir sur le syndrome de la boucle évoqué dans la vidéo, au moment de parler de ça c'est mieux d'être en fenêtre arrangement d'ableton et non dans fenêtre session

voikopà, donc pour les gens qui bloquent sur des boucles dans ableton.
Ne jamais utiliser la fenêtre session pendant l'arrangement et la compos, travaillez uniquement en linaire à l'horizontal dans la fenêtre arrangement !
Après dans la fenêtre arrangement on peut aussi travailler uniquement des passages, des boucles, des phrases, etc... ils suffit de copier des passages plus loin dans la time line, se réserver des espaces de travail dans la page arrangement qu'on importera dans le morceau.
On peut copier 2 fois, 3 fois, dix fois le morceau sur la time line pour bosser des idées sans toucher directement au morceau maître.
Ils suffit simplement de placer des marqueurs pour passer d'un point à l'autre.
Alors sauf ceux qui tiennent absolument à bosser à la vertical ou commencer par faire du live avant de faire un morceau studio, par pitié bossez à l'horizontal !
Le vertical c'est principalement pour le live, c'est à dire piocher des boucles dans l'arrangement ou autre pour le live.
Faire l'inverse, c'e'st à dire importer de la page session vers l'arrangement, c'est souvent casse gueule si on cherche à ne pas rester bloqué dans le syndrome de la boule.

Anonyme

Pour revenir sur le syndrome de la boucle évoqué dans la vidéo, au moment de parler de ça c'est mieux d'être en fenêtre arrangement d'ableton et non dans fenêtre session
voikopà, donc pour les gens qui bloquent sur des boucles dans ableton.
Ne jamais utiliser la fenêtre session pendant l'arrangement et la compos, travaillez uniquement en linaire à l'horizontal dans la fenêtre arrangement !
Meilleur astuce pour les utilisateurs d'ableton!
Je rajouterais que pour ceux pour qui ca marche, de se reserver un jour ou deux d'improvisation en mode loop et d'utiliser le reste du temps en fenetre arrangement.

chapolin

Donc comme en ce moment je ne joue pas en public, je n'en ai pas l'obligation, quand je joue tous les matins c'est avant tout pour moi, des choses que j'ai envie de développer et de travailler à titre personnel et qui ne sont surtout pas destinées au public. Par exemple entre autre choses je joue des gammes et arpèges que je manipule un peu dans tous les sens, pour augmenter ma technique certes, mais aussi par pur plaisir du geste. Je les ai détestées quand on me les faisait faire jeune et maintenant je les adore pour plusieurs raisons (...), c'est vraiment un bon moment et je doute que çà puisse intéresser le moindre public, au contraire.

Anonyme

J'ai plusieurs activités qui changent au fil du temps. En ce moment ma principale activité est de donner des cours de violon et de piano et je monte un programme pour jouer dans le futur -je travaille çà le soir- en public, je ne suis pas encore fixé sur la formule. Mais j'ai d'autres projets en cours.
Donc comme en ce moment je ne joue pas en public, je n'en ai pas l'obligation, quand je joue tous les matins c'est avant tout pour moi, des choses que j'ai envie de développer et de travailler à titre personnel et qui ne sont surtout pas destinées au public. Par exemple entre autre choses je joue des gammes et arpèges que je manipule un peu dans tous les sens, pour augmenter ma technique certes, mais aussi par pur plaisir du geste. Je les ai détestées quand on me les faisait faire jeune et maintenant je les adore pour plusieurs raisons (...), c'est vraiment un bon moment et je doute que çà puisse intéresser le moindre public, au contraire.
bonne reponse


iktomi

Idem quand tu prends plaisir à faire un peu de recherche de sonorité, de timbre, même s'il y a des vidéos qui intéressent sur ce sujet, c'est très personnel et probablement chiant comme la mort pour une immense majorité. (et portant ça reste de la musique de mon point de vue)
Pour grossir le trait : tu peux avoir un réel plaisir à coucher ta compo sur partoches, ou paramétrer tes synthés pour ton prochain gros son, mais c'est un boulot en amont qui n'intéresserait que quelques initiés déjà dans la partie.
Et sinon, aussi vrai que la majorité des employés font un boulot inintéressant (même si beaucoup arrivent à se persuader du contraire), tu peux être musicos pro et avoir à passer par des sessions chiantes et alimentaires. (je ne suis ni pro ni vraiment musicien, mais j'en connais)

patrick_g75

...
mais ce que je retiens surtout c'est la première astuce de red beats: terminer ses prods, à quoi diable se forcer à terminer ses prods, si c'est pour ne les faire écouter à personne.
La question qui revient souvent chez les jeunes, c'est forcement comment en vivre...
Pourquoi diable terminer ce que nous avons commencer - si ça ne nous rapporte pas de tunes ?
C'est vraiment ça, ta question ?
Je ne doute pas du grand intérêt, de l'intérêt vital même, qu'il y a, pour chacun de nous, à correctement répondre à la question de sa subsistance, etc.
Si tu n'as pas de logement, pas de quoi t'acheter à manger, etc., il est peu probable que tu t'inquiètes de la façon dont tu vas monter tes boucles...
Sauf que, ici, ce n'est pas la question posée, pas dans le 'sujet'.
Si je veux, moi, finir ce que j'ai commencé, ou, du moins, aboutir à "quelque chose autant qu'il m'est possible d'y parvenir", c'est parce que... c'est parce que, si ce n'était pas pour ça (faire quelque chose), je ne verrais même pas l'intérêt de commencer.
Tu pourrais, après, me demander pourquoi je veux, moi, "faire quelque chose"... Mais là, nous nous retrouverions encore plus loin de la question posée dans le 'sujet'.

Je crois que c'est l'idée de la tendance ou de la mode qui te gêne dans mes propos, peut être parceque comme tu dis, tu es "vieux", mais ça ne veut pas dire grand-chose, la vérité c'est que les plus jeunes sont souvent intéressés par la tendance et souvent pour de bonnes raisons. Ça ne les empêche pas d'avoir un spotify rempli de playlist de classique d'il y'a quelques décennies.
Chacun sa playlist. La mienne, elle commence avec des compositeurs qui sont si vieux... qu'ils sont morts depuis presque mille ans, et elle se termine, provisoirement, avec des jeunes-comme-tu-dis-de-maintenant-aujourd'hui.
Donc, l'idée de la mode ou de la tendance ne risque pas de me gêner beaucoup : elle est, pour moi, juste proche de l'insignifiance.
... En tout cas, c'est mon astuce: sortir de son studio! tu peux ne pas être d'accords, mais de la à dire que mon propos est abstrait...
Par 'abstrait', j'entendais 'généralité'.
Dire "sors de ton studio !", c'est une généralité.
Raconter comment toi tu es sorti de ton studio, ton expérience propre dans cette situation-là, ça c'est du pas-abstrait, du concret, quoi !

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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Will Zégal


Anonyme

Vous n'avez pas l'impression que l'on s'éloigne un peu de ce qui peut être utile aux débutants ?
Si
Un conseil que je peux donner, c'est de ne pas investir des sommes folles dans un pc "gaming" quand on monte un homestudio,
on est souvent conditionné à acheter un pc ou un mac ultra puissant avec du ssd en veux tu en voila, le plus de ram possible etc...
Il vaut mieux prendre le temps de savoir ce que l'on veut et investir en fonction, dans du hardware autonome ou pas, mais qui correspond à ses besoin.
L'idée c'est de ne pas se ruiner, ne pas sentir frustré si on à pas tel ou tel matos, mais savoir utilisé au maximum ce que l'on et avancer graduellement.
De plus tout le monde à un pc, mais pas tout le monde à tel synthé ou tel boite à rythme.
(autre chose, avoir un laptop dedié quand on fait du djaying ou des live, parce que le laptop qu'on traîne partout avec soi et sur son lit prend la poussière et peut surchauffer en live).
[ Dernière édition du message le 15/01/2020 à 15:34:55 ]

frica

Astuce ou pas, bon sens peut être.
Pour revenir sur le syndrome de la boucle évoqué dans la vidéo, au moment de parler de ça c'est mieux d'être en fenêtre arrangement d'ableton et non dans fenêtre session
voikopà, donc pour les gens qui bloquent sur des boucles dans ableton.
Ne jamais utiliser la fenêtre session pendant l'arrangement et la compos, travaillez uniquement en linaire à l'horizontal dans la fenêtre arrangement !
Après dans la fenêtre arrangement on peut aussi travailler uniquement des passages, des boucles, des phrases, etc... ils suffit de copier des passages plus loin dans la time line, se réserver des espaces de travail dans la page arrangement qu'on importera dans le morceau.
On peut copier 2 fois, 3 fois, dix fois le morceau sur la time line pour bosser des idées sans toucher directement au morceau maître.
Ils suffit simplement de placer des marqueurs pour passer d'un point à l'autre.
Alors sauf ceux qui tiennent absolument à bosser à la vertical ou commencer par faire du live avant de faire un morceau studio, par pitié bossez à l'horizontal !
Le vertical c'est principalement pour le live, c'est à dire piocher des boucles dans l'arrangement ou autre pour le live.
Faire l'inverse, c'e'st à dire importer de la page session vers l'arrangement, c'est souvent casse gueule si on cherche à ne pas rester bloqué dans le syndrome de la boule.
Merci pour ces conseils, le coeur de ma problématique avec live

hhub17

Donc aujourd'hui, non, mais demain peut-être que tes exercices du matin plairont à un large public.

Mais ce serait mieux aujourd'hui, pour plein de raisons

Be bop a loulou !

patrick_g75

Pour finir, j'ai repensé aux 'Stratégies obliques' (que certains d'entre vous sûrement doivent connaître), élaborées par Brian Eno et son ami peintre Peter Schmidt, d'abord à leurs usages personnels respectifs, pour se sortir de ces situations "créativement problématiques" que nous rencontrons tous. Il y en a presque 120 (je crois) de ces stratégies obliques disponibles, dans lesquels il est proposé de piocher au hasard (!), quand le besoin se fait sentir d'un tel 'pas de côté'.
J'en donne deux - tel qu'elles me viennent, donc :
* Faites une action imprévisible, soudaine, et destructrice. Intégrer.
* Faites un blanc précieux en le mettant dans un cadre exquis.
"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... " (Montaigne / Essais I / chap L)
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chapolin

J'en donne deux - tel qu'elles me viennent, donc :
* Faites une action imprévisible, soudaine, et destructrice. Intégrer.
* Faites un blanc précieux en le mettant dans un cadre exquis.



spark972

C'est très pratique quand on bloque, ça permet d'analyser ce qui en va pas ou manque. Hier j'ai bloqué sur une prod en cours. J'ai mon beat de base, j'ai les instruments/samples, j'ai les paroles mais je séchais pour l'air.
J'ai supprimé tout ce que je n'aimais pas et j'ai fait ma petite liste :
- l'air doit faire comme bla-bla-bla-bla : refaire l'air au piano
- faire les parties de voix doublées en accords pour le phrasé
- arrangement : gna-gna-ggnnnaaaa
- basse : on the 4, laisse respirer, combler par variation.
Ok, ça ne parle à personne.

Et bien ce matin, en 30min j'ai pu torcher tout ça, parce que je savais où j'allais (plan d'actions) alors que j'ai buggé toute la journée d'hier dessus. Le résultat me plait d'avantage, là j'ai l'impression d'avoir avancé.

iktomi

Alors certes aller dormir n'est pas le remède à la procrastination, mais quand malgré des efforts on bute, c'est parfois juste un temps pour respirer, s'aérer la tronche dehors ou faire autre chose qu'il nous manque...
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