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réactions au dossier Sondage : de l'apprentissage d'un instrument de musique

  • 96 réponses
  • 38 participants
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  • 334 followers
341 vote(s)
1 réponse(s) maximum Fin du sondage : 23/06/23
1 Posté le le 09/06/2023 à 11:00 Sondage Clos
Avez-vous appris la pratique d'un instrument ?
  • 1 oui, dans une école (140 - 41%)
  • 2 non (72 - 21%)
  • 3 oui, avec des tutos gratuits (69 - 20%)
  • 4 oui, avec des formations payantes (60 - 18%)
Sondage réalisé du 09/06/2023 au 23/06/2023 - 341 participants - 1 réponse par participant
Sujet de la discussion Sondage : de l'apprentissage d'un instrument de musique
5302.jpg
Que vous soyez guitaristes, pianistes, batteur·se·s, ou adepte·s de tout autre instrument...


Lire l'article


Ce thread a été créé automatiquement suite à la publication d'un article. N'hésitez pas à poster vos commentaires ici !

Tamen pax et amor, oscula.

2
Manque les cours particuliers ;)
3
Citation de chandl3r^ :
Manque les cours particuliers ;)


Ou l'apprentissage avec des logiciels ou des applications qui s'est considérablement développé depuis au moins une décennie, voire deux.:clin:
4
et surtout on peut faire des cours payant avec un prof en école ou non et compléter l'apprentissage avec des ressources/tutos gratuits
5
J'ai voté pour l'école mais c'était surtout avec des cours particuliers assurés par une professeure de piano mais dans le cadre d'une école mise en place dans le magasin de musique dans l'agglomération où je vis. Un magasin qui a malheureusement disparu mais qui a formé de très nombreux musiciens de rock ou de jazz et dont certains ont complété par une formation au conservatoire. Pour ma part, guitariste autodidacte à la base (1966), j'ai débuté la musique électroacoustique dès 1968 en autodidacte puis en suivant un stage au Groupe de Musiques Expérimentales de Bourges (GMEB) puis un stage d'Informatique Musicale de 40 jours à l'IRCAM durant l'été 1981. Là, alors que je venais de l'électroacoustique, je me suis trouvé avec des compositeurs de musique contemporaine qui maîtrisaient l'informatique et qui, pour la majorité d'entre eux, avaient une solide formation d'écriture musicale (classes d'écritures), ce qui n'était pas mon cas pour les deux disciplines. J'ai continué la guitare, l'électroacoustique et l'informatique musicale (avec notamment Patchwork puis Open Music de l'Ircam et Max Msp distribué par Opcode 1993) tout en commençant à pianoter les accords sur le clavier de mon Yamaha SY99.
Mais je ne suis pas allé plus loin tout en le regrettant, j'avais en quelque sorte "peur" du clavier. En même temps, mon métier ne me permettait pas de prendre des cours avec des horaires réguliers.
En 2010, j'ai pris ma retraite de journaliste à 63 ans et je me suis offert un piano numérique Kawaï ES6 avec des timbres de piano corrects et un toucher sur les 88 touches se rapprochant d'un vrai piano. Et là, ça été un déclic. Je me suis dit que cet instrument méritait bien plus qu'un pianotage peu satisfaisant.
Et j'ai pris des cours de piano. Et beaucoup de choses se sont débloquées. Je savais déchiffrer la clé de Sol mais il fallait aussi que je le fasse sur la clé de Fa. Et avec l'aide de la professeure et d'une application sur l'Ipad style Quiz (notes aléatoires en clé de Sol et Fa) j'ai vite assimilé la clé de Fa. Ce qui du coup, m'a amené à écrire mes premières partitions dodécaphoniques et sérielles avec Notion qui avait l'avantage de permettre d'utiliser les VST de synthèse et de banques orchestrales pour une musique mixte. Conjointement, avec l'aide de la Set Theorie (théorie des ensembles en musique et notation modulo 12) - et dont les outils sont implantés nativement dans Open Music et Opusmodus - j'ai commencé à étudier sérieusement la structure de la musique contemporaine, à commencer à faire des analyses musicales sur Boulez, Webern, notamment. Ce qui m'a amené à lire en clé d'Ut Alto et ténor.
Parallèlement, et même si je ne suis pas un bon lecteur à vue comme certains de mes amis "baroqueux", mon niveau de solfège me permet aujourd'hui de prendre une partition classique, de jazz, de rock, de blues, et de la déchiffrer pour la jouer au piano. Et ce, peut-être pas dans les règles de l'art, avec le bon tempo, mais avec beaucoup de plaisir. Et puis, surtout, ce que j'aime bien, c'est à partir de thèmes comme Summertime, Blue Valentine, Nigth in White Satin, la 1e Gymnopédie, I put on a spell on you et autres blues ou une structure II V I, quelques phrases atonales typiques de Webern ou Boulez, partir en improvisation et mélanger les thèmes, trouver les bons renversements pour optimiser le placement des accords à la main gauche et faciliter le jeu de la main droite. Aujourd'hui, à 76 ans, le clavier est devenu quasiment mon instrument principal.
Mais je note aussi que la pratique du clavier, de trouver les points forts, les motifs, qui distinguent une mélodie, et qui sont utiles pour improviser, me servent aussi pour la guitare. Mon jeu est devenu nettement plus réfléchi, s'appuyant moins sur les gammes ou modes qui tombent naturellement sous les doigts mais qui s'appuie beaucoup plus sur les intervalles avec des tensions dissonantes et de phrases issues de la musique contemporaine atonale, voire free jazz (Coltrane, Shepp, Cecil Taylor...).
Bref, ce que je constate, c'est que ma décision de prendre des cours de piano m'a ouvert beaucoup de portes musicales. Au point que je regrette de ne pas l'avoir fait plutôt. Mais en même temps, je me dis qu'à 76 ans dans quelques jours, j'ai encore plein de découvertes à faire et que ces progrès qui se constatent quasiment au jour le jour sont un vrai plaisir et un but dans cette vie où la musique est très importante sinon fondamentale.
6
J'ai voté école, mais en fait, j'ai appris plusieurs instruments de plusieurs manières différentes
7
J'ai coché avec tuto gratuit mais en réalité le Didgeridoo et le piano j'ai appris seul, la batterie un pote m'à appris les bases et
pour la guitare que je pratique plus intensément que le reste mon frère m'a appris les accord de base
et après je me suis débrouillé avec les tablatures gratuites et j'ai beaucoup trainé sur un forum de guitare.
Sinon pour enrichir es connaissance je lis de temps à autres des livre sur la théorie musical histoire d'avoir quelques connaissances en solfège

[ Dernière édition du message le 09/06/2023 à 15:36:52 ]

8
Pour une fois un sondage où je peux donner sans hésitation une seule et unique réponse et sans commentaire à ajouter: réponse 4 :mrg:
9
École de musique municipale pour le solfège, et plus cours particulier de piano à domicile. je n'ai pas pu répondre au sondage. Les profs de pianos sont deja difficiles à trouver, c'est carrément mission impossible pour les cours de synthé. Pour jouer et se servir des fonctions d'un arrangeur, il faut apprendre sur la tas, pas d'autre choix. Quant au tutos, il en a des pas mal, mais ils sont souvent trop techniques. Je ne crois pas trop aux autodidactes, ni aux trucs gratuits pour progresser efficacement, et rapidement, et pour bénéficier d'un soutient personnalisé.
10
Bien qu'autodidacte pour à peu près tout, ayant tout oublié du solfège étudié au lycée, j'ai découvert vers les 55 ans un instrument qui m'a donné l'impulsion de m'y coller sérieusement, car de plus accepté le défi de participer à un concert où je jouerai trois morceaux. Cours particuliers pour commencer, puis je découvre qu'un élève du prof en question, enseigne dans un conservatoire cet instrument rare dans nos contrées, et je suis des cours pendant deux ans avec lui (30' par semaine ou 1h tous les 15 jours) en apprenant la notation japonaise à base d'idéogrammes (kenji), qui différe en fonction des styles et des écoles (alors que je ne déchiffre pas une partition occidentale). La flûte japonaise est atypique, simple mais complexe à maitriser, surtout quand on veut jouer des morceaux liés à la culture d'où il est issu, un véritable apprentissage avec des défis au début qui seront dépassé par la pratique. Masterclass internationales ou non, quelques cours particuliers, forum, rencontres divers et concerts avec d'autres instrumentistes ou en solo. Après une période synthé dans les années 80/90, et quelques flûtes en bambou depuis toujours, percussions et instruments World, ce nouvel instrument aux antipodes et quasi introuvable en France (moins depuis qques années) a toujours ma faveur, après 18 années de pratique et à chiner des shakuhachi sur les forum dédiés (qui ne sont plus trop actifs depuis un moment), occasion de rencontrer d'autres musiciens, et en fabriquer. Je l'enseigne occasionnellement. Le meilleur formateur est sa passion et tout ce qu'elle sait agréger comme rencontres et opportunités, j'aurais coché cette case si proposée :D:
NB : mon ID est marqué Nouvel AFfilié alors que ça fait dix ans que je consulte ce site, en postant, certes, rarement.
11
Citation :
Manque les cours particuliers ;)
Un cours particulier c'est pas une formation payante , ;)
Pierresilex
12
Citation de pierresilex :
Citation :
Manque les cours particuliers ;)
Un cours particulier c'est pas une formation payante , ;)


Les intitulés sont un peu approximatifs. j'aurais tendance à penser qu'ils signifient :
  • dans une école = En direct et en physique avec un professeur (école, conservatoire, cours particulier)
  • avec des formations payantes = En direct mais distance en visio ou, à la rigueur, avec des tuto complet payant mais je mettrait plus ça dans "autodidacte".
  • avec des tutos gratuits = En autodidacte (livre, vidéos youtube, forum, tuto divers etc.)


Bref ce n'est pas très explicite et j'aurais fait plus la différence entre en physique, à distance ou en autodidacte mais je ne sais pas ce que l'auteur a voulu faire. Le sait il lui même ? :clin:

Musikmesser 2013. PS je ne suis pas Romy je suis juste un Fan (du genre masculin).

http://accordeonjazz.com/

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 02:38:37 ]

13
il manque: appris en auto-didacte à l'époque ou il n'y avait pas d'internet...

playlist de l'album démo de mon ancien groupe (rock prog instrumental)

Mon univers musical bercé entre pink floyd, dream theater, Satriani, etc...

14
Idem réponse précédente, autodidacte: repiquage à l'oreille (depuis des cassettes, vinyles), jeu en famille (famille de musiciens) et en groupe, improvisation.
15
Je n'ai pas pu répondre non plus, j'ai donc mis "non" alors que j'ai appris par moi-même.
Encore un sondage mal fichu... :facepalm:

 

 

 

"La musique c'est de l'émotion dans l'espace et le temps" Nicolas G.

"Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière." Michel Audiard.

MrBlue on air : illustrasons

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 12:31:51 ]

16
Difficile de voter pour ma part : plusieurs années en dilettante avec un prof de piano quand j'étais jeune, puis guitare électrique solo et harmonica en autodidacte, au sein de plusieurs groupes d'amateurs. Abandon de la musique durant de nombreuses années pour me consacrer à d'autre activités. J'ai repris depuis quelques temps mais aujourd'hui, je ne sais plus lire une partoche en temps réel, donc je joue un peu tout ça d'oreille (comme on dit), avec le support de la MAO pour réaliser des maquettes orchestrées ; ou encore jeu type "feu de camp" avec un harmonica en m'accompagnant à la guitare.
17
Citation de MrBlue :
Je n'ai pas pu répondre non plus, j'ai donc mis "non" alors que j'ai appris par moi-même.
Encore un sondage mal fichu... :facepalm:


J’ai fait pareil mais c’est de ma faute, j’ai lu l’article trop vite, c’était un peu plus explicite dans le contenu. Mais effectivement c’est pas hyper clair.
18
Un peu pareil que mes voisins de forum autodidactes, sauf peut-être l'époque : j'ai commencé à jouer avec mes deux frères dans les années 70, alors que j'avais à peu près 9 ans, sur une (une seule pour trois, fallait négocier ! Les deux autres tapaient le rythme sur une darbouka... ou sur les murs en papier mâché) guitare classique yamaha bas de gamme façon manche de pioche, j'ai vraiment galéré avec ce dernier, épouvantablement gros et épais, avec mes mimines de gamin... !!!

Je me demande pourquoi les fabricants continuent de sortir des bûches pareilles, comme s'il fallait absolument, absolument souffrir pour avoir un brin de plaisir, ou être riche... Comme par hasard, les modèles un peu plus haut dans la gamme sont plus jouables.

Bref, nous avons tous trois appris tous seuls au départ, un de mes frères avait une méthode papier très basique avec le dessin des accords.

Le premier accord que j'ai appris était le La mineur... pour le reste, je me suis débrouillé tout seul avec des copains ou parfois avec des magazines, n'ayant ni youtube, ni réseau d'aucune sorte.

Ma démarche à toujours été assez différente du gratteux moyen, dans le sens ou pour moi un instrument, quel qu'il soit, est avant tout un outil de création, pas d'interprétation. A la différence de mes potes, je n'ai donc pas passé des heures à déchiffrer Clapton, Led Zeppelin ou les stones, ce côté interprétation n'est vraiment pas naturel pour moi : je n'ai de plaisir que dans l'expression, l'impro, dans l'élaboration de nouveaux sons, d'arpèges, de riffs, dans l'écriture poétique...

Lorsqu'il a bien fallu que je reprenne des morceaux des autres, ça a été uniquement d'oreille ("à la feuille" expression typique des années 70-80), et uniquement à ma façon, erreurs et simplifications honteuses comprises...

Ce n'est pas que je ne connaisse pas la théorie (3 ans de solfège au conservatoire)... C'est que profondément, intimement, au moment de jouer (ou plutôt de laisser mes doigts courir sur le manche sans aucune espèce de pensée cohérente)... je n'en ai absolument aucune utilité.

- Tiffeine -            ...Poésie ?...

19
Il n'y a pas qu'un seule façon d'apprendre la musique ! et on change à plusieurs moments de la vie ! et on apprend toute sa vie ;-)
Plutôt qu'un sondage binaire, il aurait mieux valu demander "Comment avez-vous appris la musique ?"

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 13:51:59 ]

20
Cours particuliers donnés pendant des années dès mon enfance dans les années 60 par ma propre mère (violoniste symphonique et pianiste) et son frère mon oncle (flûtiste symphonique et pianiste), donc cours particuliers... et gratuits.

Puis à la mort de ma mère en 1985 et à cause de ma carrière (qui n'a rien à voir avec la musique) me faisant beaucoup voyager, j'ai continué à progresser en étant tuttiste vacataire dans un orchestre... en Chine (eh oui, en Chine on pratique aussi beaucoup la musique occidentale, notamment la musique classique) et flûtiste dans un quatuor.

En même temps je continuais à progresser tout seul dans la pratique du piano et des claviers (et plus occasionnellement de la guitare classique, folk, et électrique).

Je n'ai donc rien pu voter.

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 14:13:32 ]

21
Les livres très complets (papier ou PDF, avec audio et vidéos) de l'éditeur français Play Music sont particulièrement bien faits, et pour des prix résolument accessibles à tout le monde. Et il y en a pour tous les instruments les plus courants. Et pour des instrumentistes de tous les niveaux, depuis l'archi-débutant jusqu'au musicien chevronné. Et toutes les versions téléchargeables ne nécessitent aucune application particulière : soit on achète des versions papier avec CD-ROM ou DVD-ROM soit on achète des versions PDF dans des fichiers zip qui contiennent tous les MP3 et toutes les vidéos en MP4. Et chaque mois il y a un petit cours gratuit à télécharger contenant des nouveaux exercices.

Le top. Et intégralement en français (les auteurs sont tous français).

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 14:15:16 ]

22
Questionnaire mal conçu: si l'on joue c'est que l'on a appris...il eut été plus logique de formuler l'item "non" par " seul" ou "en autodidacte"....
23
Il y a aussi ceux qui jouent sans avoir jamais rien appris.
:mrg:

Et ma foi, ça donne parfois des résultats tout à fait corrects. Bon, ça donne assez souvent aussi des choses bizarres. Mais les personnes qui ont de façon naturelle une plutôt bonne oreille s'en sortent pas mal.

Apprendre sur le tas en autodidacte peut être efficace. Bon, ça ne fera pas de ces personnes des grands artistes (sauf qu'il y a des exceptions bien connues) mais dans la plupart des cas ça donne des choses simples qui peuvent être tout à fait sympa à entendre si le musicien a un bons sens inné de l'harmonie. Et puis l'essentiel, quand on ne souhaite pas devenir professionnel... c'est le plaisir qu'on a à jouer d'un instrument voire à exercer sa créativité dans des petites compositions. Pour dire les choses trivialement : prendre son pied, quoi.

Mais à mon avis, rien de vaut un véritable apprentissage, réel et progressif, soit avec des livres et des vidéos ultra-pédagogiques et de progression parfaitement organisée... soit (et alors c'est l'idéal mais ce n'est pas accessible à tout le monde, par exemple à la campagne ou pour des raisons financières) en passant par une école ou un prof particulier.

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 17:10:15 ]

24
Nous sommes plutôt d'accord : ce sondage est assez mal ficelé pour qu'il ne soit pas bien utile d'y répondre directement.
Néanmoins, il pouvait servir de point de départ à un échange sur ce sujet - qui devrait être, en effet, très important pour tous les musiciens pratiquants : l'enseignement.
Et c'est ce qu'il fait : provoquer les échanges sur ce sujet. C'est déjà bien.

Chacun aura son expérience propre. Comment, alors, en répondre sans en rester à "moi-même-personnellement-je-pense-que" ?
Peut-être est-ce impossible ?
Quoiqu'il en soit, je répondrais pour moi-même. Ceux qui seront intéressés feront le tri.
*
Je n'ai commencé à apprendre vraiment - ce qui s'appelle apprendre - qu'à partir du moment où je me suis trouvé devant une personne. Une personne particulière qui, pendant la durée de temps convenu, ne considérait personne d'autre que moi.
Donc, la configuration : cours particulier.
Peu importe que ce soit dans un conservatoire ou à la maison ?
Disons que, si le cours peut se dérouler dans les deux cas exactement, pratiquement, dans les mêmes conditions, l'école de musique a cet avantage considérable : on s'y trouve confronté aux autres. Pour le meilleur souvent, et parfois pour le pire. Mais, quoiqu'il en soit, la musique est une activité essentiellement collective.
Donc : avantage au cours particulier dans le cadre d'une institution.
(Que ce soit gratuit ou onéreux n'a évidemment aucune espèce d'importance pédagogique...)

Bien entendu, une grosse part de la maîtrise d'un instrument est question de technique, pure et sèche. Disons : de mécanique. Et c'est pourquoi on peut en trouver l'exposé, clair et complet, dans une méthode écrite. Ou même dans un tutoriel 'vidéo'. Certes.
Cependant, si l'instrument est effectivement une machinerie, l'instrumentiste est, lui, un humain. Avec toutes ses possibilités et limites propres. C'est pourquoi la configuration "cours particulier" est irremplaçable.

Je n'ai pas seulement été "enseigné", mais aussi "enseignant". À haute dose pendant quelques dizaines d'années.
Une seule anecdote (pour aller au plus court).
Je me suis trouvé souvent dans cette situation où, croyant avoir assez bien expliqué le pourquoi du comment à mon élève, je lui posais la question rituelle : "Tu as compris ?".
Et la réponse était : "Oui. Oui, j'ai compris."
Et moi, je voyais, je comprenais, au vague de son regard, que : non, il ne pensait pas avoir compris. Mais il disait que oui... pour toutes sortes de raisons.
Alors, je reprenais.
Mais autrement ! Si le discours restait inchangé, l'incompréhension resterait inchangée. Alors, on invente une autre approche, pour cet élève-là, lui en particulier !

*
Il y a un autre aspect de l'apprentissage d'un instrument qui est tout à fait laissé de côté dans ce sondage : la question de la "théorie". Le solfège, et tout ça. Vous voyez. Les trucs chiants. Etc.

Ce pourrait être l'objet d'un autre sondage :
"Pour acquérir la maîtrise d'un instrument, la connaissance de la théorie musicale vous semble-t-elle nécessaire ?
Inutile ?
Ou... pratique ?"
:clin:

"Le jugement est un outil à tous sujets, et se mêle partout... "  (Montaigne / Essais I / chap L)

http://patrickg75.blogspot.fr/

https://patrickg.bandcamp.com/

 

[ Dernière édition du message le 10/06/2023 à 17:44:21 ]

25
Ma réponse, à la question finale, Thierry : indispensable.

Sans aucune théorie on ne comprend rien à ce qu'on fait. On exécute, mais on ne comprend pas le pourquoi de ce qu'on exécute. Donc on n'avance pas vraiment de façon intelligente (là je sais que je vais hérisser le poil à pas mal de monde). On tâtonne. Ce qui est totalement différent.