Intermittents du spectacle !
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akaen
Will Zégal
Citation : je trouvais l'excuse du culturel parfois un peu limite: en france, et actuellement, les attaques au culturel refont surtout surface des que l'on touche au salaire!
C'est en partie vrai.
Les intermittents et autres salariés du spectacle ne descendent effecitvement pas dans la rue pour exiger le respect du 1% du budget pour la culture.
C'est aussi que :
- la vie d'intermittent est déjà difficile. Faire grève, c'est non seulement perdre un salaire, mais un cachet donnant droit à l'intermittence. Dur.
- Comme tu le dis à propos des profs, c'est vrai dans presque toutes les professions. Les gens ne se mettent en grève la plupart du temp QUE lorsque le salaire ou le statut est visé. La raison ? Voir ci dessus. Les intermittents ne sont pas différents des autres.
Mais n'oublions pas que la culture, comme l'éducation, les transports, la santé... sont principalement des affaires d'hommes. Quelle plus grosse attaque à quelque chose que de toucher à ceux qui le font ? Détruire une infrastructure peut rendre le travail difficile. Supprimer les hommes qui font le travail l'annihile tout simplement.
Citation : en effet, si en le faisant travailler 35 h par semaine, un tech son abattra autant de travail que 2 ou trois intermittents EN LEUR COUTANT BEAUCOUP MOINS, le choix est vite fait
C'est ainsi que pratiquent la plupart des chaînes de télé et de grosses maisons de prod audiovisuelle. Voir notamment l'article "les négriers de la télé" ici http://membres.lycos.fr/cddcoordination/Revuedepresse.htm
Ceci dit, ce qui est valable pour la télé ne l'est pas forcément dans d'autres domaines. En effet, les spectacles sont concentrés à des dates similaires (w.e., saisons, festivals), necessitant par exemple la disponibilité simultanée de 3 intermittents pour exécuter un temps de travail qui pourrait être fait par une personne sur une semaine.
Sur le fond, je suis d'accord avec ton message : cette attaque contre le régime est une fois de plus une façon d'augmenter les bénéfices des plus riches.
Ce qu'il y a, c'est que la conséquence est effectivement une grave mise en danger de la culture.
B.B.
Anonyme
et le fait est qu'un fois que l'on a reduit la culture (au sens large) a une peau de chagrin, qu'elle n'a plus d'existence "tangible", alors on s'attaque aux hommes, devenus acteurs inutiles, qui n'ont meme plus leur "fonction" pour les proteger. ce que je veux dire, c'est qu'on prend un conducteur de bus, et on reduit a plus rien les transports en communs. si l'on continue a le payer, va t il emettre des protestations? pas sur. mais une fois que sa raison d'etre n'existe plus, supprimons lui son statut: certes, il montera au créneau! mais face au grand public, ou meme dans la logique pure, la suppression de son statut n'est elle pas tout a fait justifiable? le probleme, c'est que si....
a grande echelle, detruisons tout esprit de communauté, et l'on pourra s'en prendre aux apotre de l'esprit de communauté. idem pour le reste des valeurs humaines, meme si je devie un peu...
Zeubest
Citation : la "culture" n'existe plus, depuis un moment deja, ou qu'en tout cas elle n'echappe plus aux imperatifs de rentabilité et de productivité, qu'aujourdhui, les seuls artistes ou presque a vivre de leur "art" sont ceux qui "produisent"
Y'a gourance, Radji.
La culture existe toujours. Peut être pas selon ta définition académique...
Précisément, ce que les intermittents défendent, en même temps que leurs revenus, c'est cette myriade de petits spectacles, pas rentables sans le soutien de ce statut. Ce que ce statut permet, c'est de petites créations souvent hors normes du bon showbizz bien gras et rentable. De temps en temps, une de ces créations perce , mais rarement.
Tous ces petits spectacles font la grande masse des spectacles de proximité, au fin fond de nos braves cambrousses, où on voit des humains faire un spectacle, plutôt qu'un écran.
Ils sont souvent les rares moments de réunion publiques, où une population se cotoie sans distinction, et pour ça, ils sont un élément trés fédérateur du "tissu social".
Mon métier, c'est le bal. Ben souvent, c'est la seule fois dans l'année où tous se retrouvent pour une fiesta commune.
Tu veux quoi ? Mater des "majors" à la télé qui nous imposent leur soupe en guise de loisirs, faire 1,7 enfants , acheter une clio à crédit et mourir sagement à 70 ans après 5 ans de retraite, après avoir passé ta vie à faire fructifier le capital de ceux qui te tondent ?
S'en foutent, eux... leurs spectacles de proximité sont les mégaproductions subventionnées.
Nous, on est des petits qui divertissent les petits... effectivement : qui ça intéresse ?
Même toi qui dit te destiner à être prof, tu crois que ça sert à rien...
Je trouve ton rapport à la culture inquiétant. Nos médias t'ont bien formaté. Tu pourras expliquer à nos gosses, en le croyant vraiment, que la culture n'est que dans les homologations d'état....
Avec un peu de bol - pour ceux qui nous tondent - tu formateras ces gosses selon la norme, et tu seras satisfait de la qualité de ton travail.
J'ai un peu envie de vomir
Anonyme
Citation : net revue
SPECTACLE. --Les professionnels entendent défendre leur statut. Hier, « la
Vie de Galilée » n'a pas été jouée au Théâtre national Bordeaux-Aquitaine
Les intermittents baissent le rideau
:Jean-Noël Cadoux
Manifestation. Les intermittents ont empêché l'entrée à l'UGC durant deux
heures, hier
PHOTO PHILIPPE TARIS On devrait savoir ce matin si la représentation prévue
du 11 au 14 juin à l'affiche du Théâtre national Bordeaux-Aquitaine sera ou
non programmée aujourd'hui. La première de « la Vie de Galilée » a été
annulée, hier soir, en raison de la nouvelle grève lancée par les syndicats
des artistes. Comme dans plusieurs villes de France (lire en cahier général,
page 8), le mouvement à Bordeaux s'est durci, et la grève nationale
reconductible pourrait encore affecter les spectacles à l'affiche ce soir.
Au théâtre du Port de la lune, chaude ambiance hier après-midi avec plus de
300 intermittents du spectacle venus de toute l'Aquitaine et rassemblés dans
la salle Jean-Vauthier. Gérard Lion, directeur délégué du TNBA, se dit «
conscient de la gravité du problème » et leur a ouvert un bureau pour y
installer une permanence.
Représentants aquitains du Syndicat français des artistes, Dominique Commet
et Alain Chaniot évoquent l'« angoisse de toute une profession devant la
catastrophe annoncée ». « Les dernières propositions du patronat (MEDEF)
sont inacceptables, à la fois sur la durée de travail proposée pour avoir
droit à indemnisation en cas de chômage et sur le pourcentage
d'indemnisation. »
Une profession précaire. Très pédagogue, Alain Chaniot (administrateur du
théâtre de la Source, à Bègles) souligne la « grande précarité » d'une
profession qui « réclame simplement un peu de justice ». N'oubliez pas,
disait-on hier soir, que les artistes font la « renommée de l'animation
culturelle en France, participent à sa vie économique et témoignent d'une
démocratisation de l'accès à la culture ».
Empêcher les spectacles pour faire pression dans la négociation ? « Nous
cherchons aussi d'autres moyens d'action, disent les syndicalistes. La
saison des festivals commence... Et puis il y a aussi le concert de Johnny
Hallyday... »
Affirmant sa solidarité avec les intermittents, Jean-Louis Thamin rappelle
que, « sans eux, il n'y a plus de spectacles ». « Mais, ajoute le directeur
du TNBA, je me demande si ne pas jouer est la meilleure façon de faire
connaître leur cause au public. Peut-être serait-il mieux d'aller à la
rencontre des gens pour les informer. »
Des heurts ont opposé manifestants et policiers lors de la dislocation de la
manifestation parisienne
LE MONDE | 11.06.03 | 13h08
Mercredi 11 juin, 58 personnes étaient toujours en garde à vue et leurs
avocats indiquaient que de lourdes charges risquent d'être retenues contre
elles.
Changement de ton. Pour la première fois depuis le début du mouvement contre
la réforme des retraites, une manifestation s'est mal terminée. Aux
affrontements verbaux qui résonnaient dans l'hémicycle, de l'autre côté du
pont de la Concorde, ont répondu en écho les tirs de grenades lacrymogènes
et les cris "Raffarin démission". La bataille de chiffres traditionnelle,
40 000 selon la police, 200 000 selon les organisateurs, s'est muée en
affrontements sur le terrain.
Il est un peu plus de 20 heures quand la queue du cortège, assurée par
l'union syndicale G-10 Solidaires, la CNT et les camions et ballon de la
CFDT- FGTE (transports) peine à entrer sur la place de la Concorde. Les
cortèges de l'UNSA, de FO, la FSU et la CGT sont disloqués depuis longtemps
et l'obélisque n'est plus qu'une vague ombre dans la fumée des gaz
lacrymogènes. De l'autre extrémité de la place, refluent des manifestants,
pliés en deux, au bord de la nausée. Depuis plus d'une heure, les tirs de
grenades des gardes mobiles massés sur le pont, derrière une ligne
infranchissable de grilles et de bulldozers, font refluer régulièrement ceux
qui veulent se rapprocher du Palais Bourbon.
"Raffarin, démission !",crient les manifestants. Les canons à eau se mettent
en action. Repoussés hors de la place, plusieurs centaines de manifestants
refluent alors vers la Madeleine. Dans leurs rangs, le ton reste bon enfant.
Débute un autre "défilé", improvisé celui-là, avec des syndicalistes CGT,
notamment cheminots ou RATP, FGTE-CFDT, enseignants, intermittents du
spectacle, de SUD ou de la CNT. Quelques grilles d'arbre sont arrachées et
forment avec deux poubelles une mini-barricade toute symbolique devant le
restaurant Maxim's. La police dégage cet obstacle désuet en quelques
secondes. Il est vingt et une heure trente. Devant l'Olympia, des
spectateurs égarés du show des Vamps applaudissent la petite troupe. Une
première charge des forces de police déclenche une grande cavalcade. De
petits groupes s'engouffrent dans le métro, sur les grands boulevards. Une
grosse centaine de personnes se réfugie dans l'Opéra, dont les portes ont
été ouvertes pour l'entracte. Sur les marches de l'escalier intérieur,
professeurs, intermittents du spectacle et étudiants déploient des drapeaux
rouges et chantent l'Internationale. Les spectateurs venus voir Cosi Fan
Tutte ont des réactions mitigées.
Peu avant 22 heures, les CRS font irruption alors que des manifestants
négocient leur sortie. Mercredi matin, 58 personnes étaient toujours en
garde à vue et leurs avocats indiquaient que de lourdes charges risquent
d'être retenues contre elles. Parmi les personnes arrêtées figurent des
intermittents et des militants associatifs ou syndicaux qui attendaient
assis sur les escaliers de l'Opéra.
Ces affrontements étaient "prévisibles", mais sont restés "minimes",
indiquaient les responsables des services d'ordre syndicaux. Dès 17 heures,
alors que les premiers cortèges arrivaient au contact des grilles barrant
l'accès au pont de la Concorde, les gardes mobiles recevaient l'ordre de
mettre leur casque. Et tiraient, à 17 h 10, les premières grenades
lacrymogènes. Le service d'ordre (SO) de la CGT prenait alors position
devant le pont. Dans le long face à face entre manifestants qui voulaient
aller jusqu'aux grilles et le "SO", les coups de gueules se sont multipliés.
Quelques claques ont même été échangées avec des cheminots CGT. Un membre du
SO ramassant une carte CGT jetée rageusement explique, blasé : "Je vais lui
renvoyer, je comprends qu'il soit en colère".
"EXASPÉRATION DES MILITANTS"
Les organisations syndicales redoutaient une manifestation parisienne plus
tendue, et la CGT avait renforcé le dispositif de sécurité en tête de la
manifestation. Près de 200 militants du livre avançaient devant la tête du
cortège avec des groupes mobiles censés empêcher les débordements tout au
long du parcours. "Par son intransigeance, le gouvernement est en train de
créer une certaine ambiance dans le pays et de provoquer l'exaspération de
nombreux militants", expliquait Bernard Thibault, le patron de la CGT, en
début de manifestation. Jacques Giraud (FO Ile-de-France) espérait, lui, que
sa direction confédérale réunie au même moment en conseil national
appellerait à la "grève générale reconductible". Et Alain Olive, secrétaire
général de l'UNSA, ne cachait pas son inquiétude pour la journée de jeudi et
les examens. Car les enseignants restent "très remontés", indiquait-il. Dans
la manifestation, une longue chaîne de professeurs des Hauts-de-Seine
confirmait : sous de grands pantins en carton pâte représentant Raffarin et
Ferry, ils ironisaient : "haut les mains, peau de lapin, la maîtresse n'a
peur de rien !".
Rémi Barroux (avec services France et société)
ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 12.06.03
Pov Gabou
Sinon, un truc qui me fait quand meme rire ( il faut bien ), c'est le coup du ca rapporte 150 mllions d'euros, et ca en coute un milliard. Ce milliard, tu l'as assez rapidement en cumulant les boites de prod de ces cher arthur, faugiel et autres cretinozoides telegeniques. Qui , j'imagine, proftent a fond de ce statut d'intermittent quand meme bien pratique pour prendre les gens pour des cons ( j'imagine le bonheur en tant qu'embaucheur : un vrai plaisir, ce statut. M'etonne pas qu'ils veulent plus le precariser, ces pseudo defenseurs de la france que sont le Medef ).
Anonyme
Citation : culturendanger@free.fr http://culturendanger.free.fr
CULTURE EN DANGER
Montpellier le 13 juin
Depuis plusieurs mois dans toutes les salles de spectacle de France, les
artistes et techniciens du spectacle lisent la déclaration suivante :
Vous assistez à une représentation théâtrale, un spectacle de danse, de
cirque, un concert, regardez une émission à la télévision, écoutez un
disque, un programme à la radio, allez voir un film au cinéma ; vous le
pouvez parce que nous, artistes, techniciens, personnels du spectacle vivant
et de l'audiovisuel bénéficions d'un régime spécifique d'assurance chômage :
l'intermittence du spectacle.
Aujourd'hui le MEDEF (syndicat du patronat) et le gouvernement s'apprêtent à
détruire ce régime spécifique :
- en augmentant le temps de travail nécessaire pour l'ouverture des
droits d'un intermittent du spectacle ;
- en diminuant le taux et la durée de l'allocation chômage d'un
intermittent ;
- en séparant artistes et techniciens ;
- etc.
Si le MEDEF parvient à ses fins, si le gouvernement persiste dans sa
politique d'abandon culturel et de mise à sac du service public, nous ne
pourrons plus vivre de nos métiers, nous cesserons d'exister.
Nous, artistes, techniciens, personnels du spectacle vivant et de
l'audiovisuel du Languedoc-Roussillon avons décidé, en réponse à l'appel à
la grève nationale du spectacle et audiovisuel, d'occuper symboliquement le
hall de l'Opéra Comédie de Montpellier.
Cette occupation pacifique commencée le 10 juin à 19 heures s'est achevée
tragiquement le 11 juin à 3 heures 40 par une intervention expéditive et
d'une rare violence menée par les forces de l'ordre, à coups de pied et de
matraque, blessant plusieurs artistes et techniciens.
Nous, artistes, techniciens, personnels du spectacle vivant et de
l'audiovisuel du Languedoc-Roussillon appelons élus du peuple et
responsables politiques de la région et du pays à soutenir publiquement
notre lutte pour le maintien en l'état des annexes 8 et 10 et les invitons
à se joindre à notre réflexion pour l'instauration d'une loi d'orientation
pour une grande politique culturelle nationale.
(Nous avons à ce jour reçu le soutien du groupe communiste du Département du
Gard, du groupe communiste de la Ville de Montpellier, et voulons croire au
soutien de la Mairie de Montpellier.)
Conscients que les attaques répétées contre nos professions s'inscrivent
dans la politique de démantèlement globale du gouvernement actuel, nous,
artistes et techniciens du spectacle et de l'audiovisuel, sommes solidaires
du vaste mouvement populaire qui se développe en France.
SOUTENEZ - NOUS
Email : culturendanger@free.fr
« Culture en danger », Pavillon de l'Hôtel de Ville, Esplanade Charles de
Gaulle, Montpellier
Nous avons à ce jour reçu le soutien :
du groupe communiste du Département du Gard,
du groupe communiste de la Ville de Montpellier,
de Paul Alliès (Conseiller régional PS)
et voulons croire au soutien proposé par la Mairie de Montpellier.
akaen
je crois aussi que la scene française actuelle est bien plus riche en 2003 qu'elle ne l'etait dans les années 80 (à l'epoque desertique)...
j'etais egalement l'un des premiers à pester contre l'amputation du budget de la culture au profit d'autres ministeres dont le deficit n'est plus un gouffre...à l'heure actuelle plein de petites associations ferment leurs portes, et cela aussi est inaxceptable !!!!!!!!!!!!
radji , c'est l'accumulation de tout ce qui se passe depuis un an qui met les gens en colere, pas uniquement l'amputation d'un salaire, encore que...quand certains s'autorisent l'augmentation de plus de 70% (de leur salaire) et qui gagne en un mois ce que je gagne en un an et demi et tout ça sans parler des avantages...il y a de quoi etre un peu ennervé..
Anonyme
je suis tout a fait d'accord avec toi pour soutenir les initiatives culturelles locales, mais ce n'est pas apparemment la priorité des gens qui nous gouvernent. depuis 20 ans les manifestation culturelles reculent, le theatre devient un sport a la mode chez certaines elites, les festivals un moyen de rentrer des billets (qui a suivi l'evolution des prix des billets sur les gros festivals depuis 10 ans???), et cette tendance voulue par les pouvoirs en place (je ne veux pas jeter la pierre qu'aux politiques, les mangeurs de dollars sont largement responsables) s'accentue encore. c'est ce qui me fait dire que la culture n'exite plus, a mon grand regret d'ailleurs, ou alors de maniere ultramarginale.
je ne veux pas "mater de majors", pourtant tu en conviendras, l'alternative est marginale, reduite au point de ne plus pouvoir exister, de ne plus exister du tout pour beaucoup de gens qui prefer aller reagir aux derniers "tubes" que d'aller voir un bon concert.
la culture est en peril depuis beaucoup plus longtemps que le statut d'intermittent. et personne n'a rien fait, ou presque. 'est prendre aux intermittents, ce n'est plus s'en prendre a la culture, celle ci est enterrée (re ou presque) depuis longtemps. je crois en une resurection, mais je ne vois pas bien comment pour l'instant.
nb: certains intermittents sont aussi sonorisateurs en discotheques, dj-passeur-de-chansons-au-top-50 (je ne generalise pas a l'ensemble des dj, hein, c'est fou les gants qu'il faut prendre ici!), monteur pour de la soupe televisuelle... qu'on ne parle parle pas de culture dans ce cas! je veux bien les soutenir dans leur combat, sincerement, mais pas derriere l'etendard de la culture!
Zeubest
C'est pas du tout marginal.
(Il se passe souvent des trucs insolites... je me souvient d'une soirée, dans le haut cabardès, ou un groupe de blacks a fait chanter l'intégralité de la population présente en baoulé pendant deux heures.)
C'est ça, mon enjeu. Je ne prétends pas à la "Culture", celle où il y a plus de notes de bas de page que de texte.
C'est de la culture avec un petit c, mais de la vie avec un grand V.
Maintenant, dans ton pays de glace, environné d'ours blancs, je comprends ta tristesse...
Pour ce qui est des escrocs qui utilisent ce statut, ben y'en a. Probablement , d'ailleurs , pas par plaisir, mais parceque leur patron, adhérent au medef, veut faire des économies sur leur dos... Tu crois que ça justifie de tuer les autres ?
Anonyme
nouvelles coordonnées:
Le numéro de notre permanence au TNBA a changé.
Maintenant, il faut composer le 05.57.95.92.78.
Nous avons aussi créé une adresse e-mail: intermittents33@yahoo.fr
A bientôt!
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