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Numero d'objet Assedic : ce qui nous attend.

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Sujet de la discussion Numero d'objet Assedic : ce qui nous attend.
Il y a DANGER :

Réveillons nous !

Bonjour,
>
> A compter d'avril 2008, un code sera obligatoirement attribué à toute
> création ou spectacle. Sans ce code, pas de cachet.
> Ce code sera attribué par les assédic pour toute nouvelle production
> artistique.
> L'attributions dépendra du nombre de représentations programmées
> préalablement à la création: 28 représentations minimum pour obtenir
> le dit code.
> C'est la mort des petites compagnies.
> En quoi un spectacle joué 27 fois ne correspond il pas à un travail
> artistique? Une petite représentation de plus et hop! Vous êtes un
> artiste.
> Et qu'en est-il des spectacles déjà existants ? Qu'en est-il des
> productions
> répondant aux appels d'offres, et qui se jouent souvent une seule
> fois?
> Qu'en est-il des artistes indépendants? Nous l'ignorons.
> C'est la fin de la participation des artistes au développement local
> et
> rural. En effet, chaque intervention qui ne correspond à aucun
> numéro d'objet
> ne répondra pas aux critères permettant d'émettre des cachets. En
> dehors du
> champ direct du spectacle (formation, intervention en écoles,
> hopitaux,
> prisons, interventions sociales...), l'artiste ne peut se rémunérer
> par le système
> intermittent en vigueur.
> Les employeurs et créateurs devront faire figurer ce code sur toutes
> les
> fiches de paye et sur tous les contrats qui concernent le dit
> spectacle,
> sous peine de sanctions pour l'employeur et pour les employés: 7.50
> euros d'amende par artiste et par mois (plafonné à 750 euro par
> mois) pour les
> employeurs.
> Ce dispositif a pour objectif de lutter contre les abus en
> permettant de
> procéder à des recoupements d'informations entre les droits d'auteur
> (SACD, SACEM) et les ASSEDIC.
> Ce systeme a un intérêt: il permettra de lutter contre les
> "permittents"
> dans l'audiovisuel (employés permanents bénéficiaires du système
> destiné
> aux intermittents), qui pervertissent le statut des intermittents du
> spectacle, mais il tue les "petites" compagnies. (Combien de
> spectacles, qui se sont
> joués 50, 100, 200 fois, n'étaient pas programmés 28 fois à leur
> création?)
> Le fait d'apprendre la mise en place de ce dispositif deux mois
> avant sa
> mise en application en dit long sur les capacités du gouvernement à la
> concertation avec les partenaires sociaux.
> Le gouvernement propose aussi la création d'une interim du spectacle.
> (privée, qui remplacera l'ANPE). Pourquoi? Nous n'en savons rien.
> Je vous suggère de diffuser largement cette information, car le
> gouvernement ne communique pas sur ce dossier et, en toute logique,
> les médias non
> plus. (Pas de dépêche, pas d'info).
> Voici quelques liens intéressants concernant ce "numéro d'objet".
>
> http://ressources.petiteagora.net/content/view/400/202/
>
> http://www.oragora.com/cgi/forum1564.cgi?numforum=15640
2
De grâce, ne vous laissez pas impressionner par une interprétation erronée, des textes, et lisez les commentaires de cette news jusqu'au bout (vous avez le lien), notamment :

Citation : comme c'est expliqué ci dessous le N° d'objet risque même d'être reporté en
septembre ! à lire :


Ci dessous des nouvelles fraiches du N° d'ojet :

Lettre mensuelle n°18 du SYNAVI - Janvier 2008


Lyon, le 31 janvier 2008,

Chère adhérentes, Cher adhérents,

Vous trouverez ci-dessous des informations administratives dont nous tenions à vous faire part.
Elles concernent, notamment, le numéro d'objet. Vous êtes nombreux, en effet, à nous interroger sur la nouvelle case "numéro d'objet" apparue sur les Attestations d'Employeurs Mensuelles ("AEM") que vous envoyez aux Assédics pour la déclaration de vos salariés intermittents.
Voici les dernières informations reçues par le SYNAVI à ce sujet.

NUMERO D'OBJET

Contexte
Le dernier protocole en vigueur, relatif aux Annexes 8 et 10 de l'Assurance chômage (techniciens et artistes du spectacle) prévoit, au point 5 de son article 1, que :
« Un numéro d'objet est attribué à toute nouvelle activité (nouvelle
production, nouveau spectacle.), relevant des annexes 8 et 10, préalablement à son démarrage.
Ce numéro sera porté par l'employeur sur les contrats de travail ou les bulletins de paye des artistes et techniciens concernés par cette activité ».

Objectif du numéro d'objet
Le numéro d'objet a pour rôle d'aider les Assédics à établir des liens entre une activité spécifique d'une structure et les emplois associés à cette activité.
A l'origine, il devait permettre de suivre tous les emplois liés à un spectacle, tant au niveau de sa production que de sa diffusion. Tel quel, il a été impossible à mettre en oeuvre par l'Unédic. En conséquence, il y aura un numéro d'objet spécifique à chaque employeur.
Pour les compagnies, le numéro d'objet aura pour rôle d'aider les Assédics à établir des liens entre la création d'un spectacle, ou le projet de la compagnie, et tous les emplois associés.

Qui est concerné
Tout employeur (professionnel ou non) va devoir solliciter auprès du CNCS un « numéro d'objet » préalablement à l'embauche d'un salarié intermittent au titre d'une nouvelle production, Ce numéro devra être utilisé par l'employeur pour toutes les interventions d'intermittents du spectacle contribuant au même objet. Il devra être reporté sur les AEM (Attestation d'Employeur Mensuelle) et sur les bulletins de salaire.
Le numéro d'objet a vocation à s'appliquer à l'ensemble des structures (personnes morales ou physiques) qui emploient un intermittent du spectacle, y compris via le GUSO. (Mais du fait des problèmes pratiques posés par ce feuillet unique, l'application du numéro d'objet au GUSO
est reporté à une phase ultérieure - date inconnue à ce jour).


Composition du n° d'objet
Le numéro d'objet sera composé de 12 caractères :
2 caractères pour l'année (en cours),
1 caractère correspondant à la convention collective (1 à 9 pour le spectacle, 0 pour le Guso, A pour les hors champ), 1 caractère pour le type de spectacle (type de spectacle découlant de
la convention collective choisie)
6 caractères composant un numéro séquentiel
et les 2 derniers caractères qui correspondent à une clé de contrôle.

Dans une première phase de mise en route, la rubrique « type de spectacle » ne sera pas utilisée. La zone correspondante comportera systématiquement la lettre Z.

Le numéro d'objet est en discussion entre l'UNEDIC et la FESAC(fédération d'employeurs du cinéma et du spectacle vivant, dont le SYNAVI ne fait pas partie). En temps qu'adhérent à la convention collective CCNEAC dite "Syndéac", le SYNAVI a pu participer indirectement à sa définition et a valorisé la notion de "projet artistique", plus proche de la réalité de nos structures, où un projet de création ne se compose pas des seules répétitions et représentations du spectacle.
Ne pouvant discuter directement avec l'UNEDIC - où aucun représentant du spectacle vivant n'est présent -, nous espérons qu'ils retiendront les remarques du SYNAVI.

Mise en place
Selon les dernières informations écrites reçues par le SYNAVI (en décembre dernier), la mise en place du numéro d'objet serait prévue au 1er avril 2008.
L'UNEDIC informerait les employeurs en février du détail de la procédure.
Une période transitoire serait prévue jusqu'au 30 juin 2008, durant laquelle l'employeur recevra des messages d'alerte en cas d'embauche d'intermittents pour une nouvelle production sans mention du numéro d'objet, mais sans application d'indemnité.
A compter du 1er juillet 2008, des sanctions financières seraient appliquées aux employeurs ne respectant pas la procédure (7,5 € par salarié, par mois avec un plafond mensuel de 750 €).
Les informations concernant les dates d'entrée en vigueur de cette nouvelle procédure (1er avril et 1er juillet 2008) doivent toutefois être considérées avec prudence : en effet, une réunion doit avoir lieu à l'UNEDIC le 1er février et il est possible que l'entrée en vigueur du dispositif soit reportée à septembre. Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons plus d'informations.


Eléments pratiques
En ce qui concerne le(s) projet(s) de la compagnie, celui-ci ou ceux-ci devront avoir chacun un nom fixe et définitif pour toute la durée de leur exécution.
Nous ne sommes pas encore en mesure de savoir si un numéro d'objet pourra être utilisé pendant plusieurs années; il est possible que la procédure impose d'avoir un nom de projet séquencé par année civile. Le SYNAVI va rester vigilant sur ce point qui ne tient pas compte de la
réalité du travail de nos structures.

Exemple, pour le choix du nom du projet :
Si vous réalisez un spectacle sur un texte d'auteur et que par ailleurs vous menez des actions autour de l'écriture de cet auteur : le nom du projet ne pourra pas être le nom du spectacle, car trop restrictif. Il faudra choisir un nom qui permettra d'inclure le spectacle et les
actions liées.

Dans tous les cas, notez que le non-respect de la procédure par l'employeur n'aura aucune incidence sur les droits des salariés, même lorsque le numéro d'objet sera devenu obligatoire pour l'employeur.


ARTISTE INTERVENANT

Par ailleurs, comme suite à l'interpellation de la Ministre de la Culture par le SYNAVI (cf. son courrier du 1er octobre, en ligne sur notre site), une réunion récente a eu lieu avec la DMDTS (Direction de la Musique, de la Danse, du Théâtre et du Spectacle vivant) sur le problème de l'artiste-intervenant : la non-prise en compte, dans le régime de l'intermittence, par certaines Assédics, des heures de travail déclarées par les artistes dans le cadre d'ateliers de sensibilisation artistique. La DMDTS est en discussion avec l'UNEDIC à ce sujet.
Le SYNAVI demande à tout artiste qui se serait vu refusé le renouvellement de ses droits par une Assédic sur ce motif d'en faire part au syndicat, avec le détail de sa situation.


Cordialement,


pour le SYNAVI

3
De même, l'auteur de l'info qui a été "analysée" donne un complément d'information :

Citation : Mise à jour du 09 février 2008 : Complément d'information

Une rumeur court sur la nécéssité de déclarer 28 services de répétitions pour obtenir ce fameux Numéro d'Objet. J'apporte donc une mise à jour à cet article afin d'essayer d'éclaircir ce point.

Je crois savoir d'où vient cette rumeur des 28 services de répétitions - d'ailleurs serait-il possible d'arrêter de parler de 'cachets' de répétitions, cela met plein de gens dans la confusion ; les services de répetitions ne sont pas des cachets mais des services de 4h ce qui est tout de même une forte distinction)...
Je crois que cela vient d'un de mes commentaires à cet article où j'ai fait une erreur : je mettais en lien cette obligation du numéro d'objet et le nombre de services de répétitions obligatoires pour certains subventionneurs (Adami et Spedidam )... Mais pour ces dernières, ce minimum n'est pas de 28 mais de 38...

Il faut tout de même savoir que la Convention Collective des Entreprises Artistiques et Culturelle (dite Syndeac) indique dans son annexe Artistes Interprètes (Titre 1 - Article 3), je cite : "Les artistes engagés au cachet percevront pendant les répétitions un salaire correspondant à 4 heures du SMIC par service de 4 heures non fractionnable. Quel que soit le nombre des représentations, il sera garanti à l'artiste un minimum de 4 semaines de répétitions et le salaire prévu pour la période de répétitions ne pourra, en tout état de cause, être inférieur au SMIC mensuel pour 169 heures."

Sur cette base, je crois que le numéro d'objet viendra (entre autres) renforcer le contrôle de cette obligation.

Pour rappel, sont concernées par la Convention Collective des Entreprises Artistiques et Culturelle (dite Syndeac) les compagnies qui recoivent des subventions (quel que soit le type de subvention, aide à la création ou aide au fonctionnement).
Dans ce cas, un arrêté d'extension de cette convention collective rend obligatoire son application, au même titre que le code du travail.

Si vous ne répondez pas à ce critère, votre structure est libre d'appliquer cette convention collective ou une autre, ou aucune.

Pour exemple, la Convention Collective SNES présente les choses ainsi :

"Toutes les répétitions sont systématiquement déclarées et rémunérées.
Le cachet de répétition est un cachet journalier indivisible, fixé au même montant, qu'il y ait un ou deux services de répétitions de 4 heures dans la même journée.
Ce cachet de répétition est revalorisé chaque année et figure à l'annexe salaire.
Pour les artistes recevant un cachet de représentation égal ou supérieur à 200 % du salaire minimum le plus élevé de la grille des salaires, la rémunération des répétitions de l'artiste qui sont déclarées et payées à échéance normale, sera incluse dans le montant des cachets de représentations."

et
"Article 44
Toutes les répétitions seront déclarées et rémunérées comme salaire sur une base minimale de quatre heures du S.M.I.C. par service. Les répétitions de spectacles chorégraphiques, également d'une durée de quatre heures consécutives, dont 3/4 d'heure au moins consacrés obligatoirement à l'échauffement, l'entraînement et la mise en place, seront rémunérées sur la base de quatre heures du S.M.I.C. majorées de 50 %.
Le service de répétition est indivisible et d'une durée maximale de 4 heures.
Pour les artistes recevant, par représentation, une rémunération égale ou supérieure à 200 % du salaire minimum de la catégorie la plus élevée des artistes dramatiques, des stipulations particulières pourront intervenir entre les parties signataires, lors de la signature du contrat.
Pour les musiciens, les jours de répétition seront rémunérés comme salaires sur la base définie en annexe.
Une journée de répétition artistes et musiciens seuls ne peut dépasser 2 fois 3 heures par jour. Une journée de répétition artistes/musiciens / techniciens ne peut dépasser 2 fois 4 heures par jour."

Donc la CC Snes est plus souple.
Son champs d'application est défini ainsi "Les entrepreneurs de spectacles, visés par la présente convention, dirigent des entreprises de spectacles non régulièrement subventionnées. Ils présentent des spectacles à vocation artistique, qu'ils créent, produisent ou diffusent dans des lieux de spectacles qu'ils n'exploitent pas eux-mêmes."



Enfin, il est utile de préciser qu'à ce jour, l'application du Numéro d'Objet semble reportée ; même si aucun texte officiel publié par l'Assedic ne vient apporter un quelconque complément d'information officiel au texte présenté ci-dessus.



Dernière mise à jour : 09 février 2008

4
Lors d'un appel au GUSO dernièrement, j'ai posé quelques questions à ce sujet - en gros, ils n'ont pas l'air de croire que c'est applicable en ce qui concerne le GUSO du moins, et certainement pas au 1 avril (poisson??)
Trop compliqué, pas assez de personnel etc.

Mais à long terme, comment pourrait travailler les "indépendants" comme moi qui jouent le plus souvent pour des comités des fêtes, mairies et même particuliers ? :???:

Actuellement, je fais inscrire mes employeurs au GUSO car pour me payer (pour exemple) un cachet de 100E, ça fait un total de 174E cotisations comprises. Ils sont nombreux à ne pas vouloir se compliquer la vie avec le GUSO, mais le tarif "agence" les fait reflechir...
Depuis le début de l'année, j'ai appris que tout employeur doit avoir un numéro SIRET et code APE (sauf les particuliers) pour pouvoir nous embaucher via le GUSO. Ca fait déjà fuir pas mal d'associations qui ne veulent pas se compliquer la vie.
Je les comprends... pour aller animer une soirée choucroute :??: il faut déjà s'inscrire au GUSO, signé mon contrat d'engagement, remplir et envoyer la DPAE, remplir et distribuer l'attestation GUSO, faire un chèque par artiste et envoyer un autre au GUSO pour payer les cotisations !
Maintenant, rajoutons une couche avec ce fameux numéro d'objet et je pense pouvoir rejoindre les rangs de ceux qui touche le RMI et bossent au black.

Pour quand le test ADN obligatoire pour toute demande d'artiste ? :oo:

Suis-je seul ici à me souvenir de mai '68 ? :clin:
Va falloir s'y remettre si ça continue...

Au fait, qui connait les coordonnées de la CGT Spectacle en Normandie ?

AlanC
5
En fait, il semble que le système du numéro d'objet ne sera pas applicable pour le Guso, vu que dans les feuillets, il existe déjà une case à remplir pour préciser le type de prestation.

Mais ce que ce crains, c'est qu'avec la mise en place des n° d'objet, il y ait une recrudescence de plans Guso qui, pour le coup, risquent de modifier à terme la case du libellé de la prestation pour la rendre plus précise, voire devoir justifier du type de spectacle aurprès du Guso.

Je me demande aussi comment vont réagir les entreprises de spectacles, qui vont être soumises à des démarches administratives ultra-alourdies à cause de ce n° d'objet, alors que les prestations guso ne le seront pas. Pour ma part, je vois une injustice notoire : pourquoi les entreprises de spectacles seraient implicitement targuées de fraude latente (puisque devant rendre systématiquement des comptes) alors que les employeurs occasionnels, non ?
6
A quand les 25000 reconduites d'intermittents à la Frontières?
Dehors les artistes, a quand la "réac adémy!"
:??:
7

Citation : En fait, il semble que le système du numéro d'objet ne sera pas applicable pour le Guso, vu que dans les feuillets, il existe déjà une case à remplir pour préciser le type de prestation.



Lors de mon papottage avec Mme GUSO, elle m'a fait savoir que les feuillets étaient déjà modifiés pour tenir compte du code APE qui comporte non plus 4 mais 5 caractères et une nouvelle case pour le numéro d'objet était prévue...

Citation : A quand les 25000 reconduites d'intermittents à la Frontières?



ou les jeter directement à la mer ?
A voir avec Brice...
8

Citation : Lors de mon papottage avec Mme GUSO, elle m'a fait savoir que les feuillets étaient déjà modifiés pour tenir compte du code APE qui comporte non plus 4 mais 5 caractères et une nouvelle case pour le numéro d'objet était prévue...



J'attends avec impatience de voir ces nouveaux modèles (non pas que je ne te crois pas, AlanC ;) )
Simplement, si le n° d'objet est mis en place pour le Guso, tout le monde sera logé à la même enseigne, et les occasionnels devront eux aussi justifier de l'activité spectacle vivant relatif aux cachets effectués. Pour les artistes ayant une bio et toutes autres plaquettes de présentation, ça ne devrait à priori pas poser de soucis, si ce n'est encore une autre formalité administrative à accomplir...
9

Citation : non pas que je ne te crois pas, AlanC



Est pas moi Phoenix, est la dame le le Gouzo :P:

Mais comme mes "employeurs" pour la grande majorité ne comprennent rien à tous ces documents, ils me les envoient pour que je m'en occupe ;-)
Donc, sous peu, je devrais avoir le dernier modèle entre mes mains...

Si changement il y a, je veux bien t'envoyer une copie par fax ou mail si ça t'intéresse ?

AlanC
10
Pour avoir eu des problèmes avec les assedics concernant des GUSO, je pense que la chasse au GUSO est ouverte depuis un moment déjà...
La tendance décrite par AlanC ne me semble que trop prévisible (hélas)
Perso, ça fait quelques années que je sous-traite l'administratif de mes dates à un entrepreneur de spectacle (du genre de ce que fait phoenix, je suppose). Ca rajoute 11% sur le hors taxe, et ensuite, 5,5% de TVA sur le total. soit 17% de plus pour l'organisateur environ.
Au final, je fais plus de cachets qu'avant et mieux payé, (le producteur me trouve pas mal de plans, à la longue il s'investit !), je travaille dans de meilleures conditions (pas d'administratif, moins de démarchage, des contrats plus "carrés", des organisateurs plus attentifs aux conditions techniques, d'accueil, plus d'embrouilles etc...
Quand aux petits organisateurs (petites asso, petits festivals, etc...), j'en ai toujours dans mon agenda, mais ce sont celles qui pour le même budget préfère organiser moins d'évènement et de meilleures qualités.
Je jouais beaucoup au black avant, et là (j'y crois pas moi-même!), ça fait 3 ans que ça ne m'est pas arrivé.
Je ne dis pas aux intermittents qui bouclent leurs statut au plus juste, d'augmenter leur prix d'un coup (dégringolade assuré), mais on ne fait pas une carrière d'artiste grace au GUSO (ça dépanne un moment mais attention à voir à plus long terme!)
Il vaut mieux réfléchir à l'avenir à l'avance (je parle pas de retraite! :((( )
Les choses ne s'installe pas pour être facile (même Carla Bruni a pris un boulot sérieux! :clin:
Quand les temps deviennent durs, les artistes deviennent des fainéants dans l'inconscient collectif. Et les assedics, se transforment en forteresse imprenable (bon peut-être que j'exagère! Mais bon...) Il va falloir être prévoyant et malin
:??:
11
Une nouvelle info, provenant de la FEVIS, destinée à leurs adhérents, mais qui m'a été transmise.
http://www.fevis.com/pages/presentation.php

Citation : > > Chers adhérents,
> >
> > Vous êtes nombreux à vous inquiéter de la mise en place du numéro
> > d’objet par l’UNEDIC, prévu pour le 1er avril 2008, d’autant qu’une
> > rumeur circule actuellement à ce sujet.
> >
> > Concernant les détails pratiques de mise en oeuvre de ce numéro
> > d’objet, je vous renvoie sur la fiche pratique éditée sur
> > http://ressources.petiteagora.net/content/view/400/202/ , qui reste
> > exacte, même si elle a été un point de départ aux rumeurs.
> >
> > Notre conseiller technique, Pierre Raoul, a suivi différentes
> > réunions de la FESAC (Fédération des syndicats des entreprises du
> > spectacle vivant de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) à ce
> > sujet. Voici une synthèse des informations recueillies :
> >
> > Le principe du numéro d’objet est une proposition de l’ensemble de la
> > profession, notamment les employeurs du spectacle vivant et de
> > l’audiovisuel, pour répondre à la demande pressante du Ministère du
> > travail et de celui de la culture, formulée dans le rapport Guillot
> > II, de “clarifier les situations légitimes de recours aux contrats à
> > durée déterminée d’usage; et d’augmenter notablement la durée moyenne
> > des contrats et du temps de travail effectif et déclaré de chaque
> > intermittent”.
> >
> > La mise en place de ce numéro ne modifie en aucun cas les règles
> > d’accès aux régimes sociaux propres aux intermittents du spectacle
> > (ASSEDIC, Congés Spectacles, URSSAF, FNAS, etc...), qui demeurent
> > celles que vous connaissez. Il s’agit d’un numéro de “contrôle” du
> > rattachement d’une AEM à une réelle production de spectacle,
> > permettant d’éviter des pratiques d’édition d’AEM frauduleuses, sans
> > aucune réalité de spectacle derrière.
> >
> > L'écran de demande de numéro sera disponible sur le site de l'Unedic
> > à partir du 1er avril pour une période de tests de 3 mois. Les
> > pénalités pour absence de numéro sur une AEM ne seront applicables
> > qu'à partir de la fin de cette période de test soit le 1er juillet
> > 2008. L’UNEDIC a déjà signalé un retard dans l’application de ces
> > pénalités d’au moins trois mois (donc pas avant le 1er septembre
> > 2008). Les pénalités ne concernent que les AEM et sont dues uniquement
> > par l'employeur. L'absence de numéro sur une AEM ne peut pénaliser le
> > salarié, l'AEM doit être considérée comme valide et ne pas être
> > rejetée ni retardée dans son traitement.
> >
> > Les contrôles de l’UNEDIC porteront uniquement sur la présence d’un
> > numéro d’objet sur une AEM et non sur le contenu du projet artistique
> > lui-même. Chaque nouvelle activité (nouvelle production, nouveau
> > spectacle) justifie la demande d’un nouveau numéro d’objet. En cas de
> > reprise d’un spectacle déjà donné, nous vous suggérons de demander un
> > nouveau numéro d’objet dans la mesure où cette reprise peut comporter
> > un élément nouveau modifiant la production (changement de
> > distribution, d’interprétation, etc...). En revanche, pour une
> > tournée, un seul numéro d’objet devrait suffire, mais il reste
> > possible d’en demander plusieurs en fonction des contrats qui ont été
> > signés avec les artistes (programmes différents pendant la tournée par
> > exemple).
> >
> > La rumeur qui circule quant à la validité du numéro d’objet à partir
> > de 28 représentations seulement est démentie par le billet “mise à
> > jour du 9 février 2008 : complément d’information” du lien internet
> > cité ci-dessus. Ce démenti comporte cependant encore une erreur : le
> > numéro d’objet ne viendra pas renforcer le contrôle de l’obligation
> > pour les employeurs relevant de la CCNEAC (convention collective des
> > entreprises artistiques et culturelle, dite “SYNDEAC”) de rémunérer 4
> > semaines de travail pour toute nouvelle production.
> > A ce sujet, nous tenons à vous préciser quelques éléments :
> > 1 la CCNEAC en vigueur actuellement indique bien dans son annexe
> > Artistes Interprètes (Titre 1 - Article 3) : "Les artistes engagés au
> > cachet percevront pendant les répétitions un salaire correspondant à 4
> > heures du SMIC par service de 4 heures non fractionnable. Quel que
> > soit le nombre des représentations, il sera garanti à l'artiste un
> > minimum de 4 semaines de répétitions et le salaire prévu pour la
> > période de répétitions ne pourra, en tout état de cause, être
> > inférieur au SMIC mensuel pour 169 heures."
> > 2 mais cette obligation ne correspond plus à la réalité de nos
> > métiers artistiques. C'est pourquoi, dans le cadre de la renégociation
> > en cours de la CCNEAC, cette clause est rediscutée afin de tenir
> > compte des pratiques réelles (dans la mesure où elles sont considérées
> > comme justifiées tant par les salariés que par les employeurs). En
> > particulier les travaux des groupes de travail sur les métiers de
> > musiciens et de chanteurs ne mentionnent plus du tout cette
> > obligation.
> >
> > Nous vous tiendrons informés de tout nouveau développement sur le
> > sujet et restons à votre disposition pour en discuter.



Prenez le temps de lire, c'est une bonne synthèse :)
12
A compter d'avril 2008, un code sera obligatoirement
attribué à toute
création ou spectacle. Sans ce code, pas de cachet.
Ce code sera attribué par les assédic pour toute
nouvelle production artistique.

L'attributions dépendra du nombre de représentations
programmées
préalablement à la création: 28 représentations
minimum pour obtenir le dit code. C'est la mort des
petites compagnies.
En quoi un spectacle joué 27 fois ne correspond il pas
à un travail artistique? Une petite représentation de
plus et hop! Vous êtes un artiste.

Et qu'en est-il des spectacles déjà existants ? Qu'en
est-il des productions répondant aux appels d'offres,
et qui se jouent souvent une seule fois?
Qu'en est-il des artistes indépendants? Nous
l'ignorons.

C'est la fin de la participation des artistes au
développement local et
rural.
En effet, chaque intervention qui ne correspond à
aucun numéro d'objet ne répondra pas aux critères
permettant d'émettre des cachets. En dehors du
champ direct du spectacle (formation, intervention en
écoles, hôpitaux, prisons, interventions sociales...),
l'artiste ne peut se rémunérer par le système
intermittent en vigueur.

Les employeurs et créateurs devront faire figurer ce
code sur toutes les fiches de paye et sur tous les
contrats qui concernent le dit spectacle, sous peine
de sanctions pour l'employeur et pour les employés:
7.50 euros
d'amende par artiste et par mois (plafonné à 750 euro
par mois) pour les employeurs.

Ce dispositif a pour objectif de lutter contre les
abus en permettant de procéder à des recoupements
d'informations entre les droits d'auteur (SACD, SACEM)
et les ASSEDIC.

Ce système a un intérêt: il permettra de lutter contre
les "permittents" dans l'audiovisuel (employés
permanents bénéficiaires du système destiné aux
intermittents), qui pervertissent le statut des
intermittents du spectacle, mais il tue les "petites"
compagnies. (Combien de spectacles, qui se sont joués
50, 100, 200 fois, n'étaient pas programmés 28 fois à
leur création?)

Le fait d'apprendre la mise en place de ce dispositif
deux mois avant sa mise en application en dit long sur
les capacités du gouvernement à la concertation avec
les partenaires sociaux.

Le gouvernement propose aussi la création d'une
interim du spectacle. (privée, qui remplacera l'ANPE).
Pourquoi? Nous n'en savons rien.



:?!: :?!: :?!: :?!: :?!: :?!:
13

Citation : A compter d'avril 2008, un code sera obligatoirement
attribué à toute
création ou spectacle. Sans ce code, pas de cachet.
Ce code sera attribué par les assédic pour toute
nouvelle production artistique.

L'attributions dépendra du nombre de représentations
programmées
préalablement à la création: 28 représentations
minimum pour obtenir le dit code. C'est la mort des
petites compagnies.
En quoi un spectacle joué 27 fois ne correspond il pas
à un travail artistique? Une petite représentation de
plus et hop! Vous êtes un artiste.

Et qu'en est-il des spectacles déjà existants ? Qu'en
est-il des productions répondant aux appels d'offres,
et qui se jouent souvent une seule fois?
Qu'en est-il des artistes indépendants? Nous
l'ignorons.



Quel intérêt de nous re-balancer ces "faits" qui ont déjà été démontrés comme étant complètement faux ????

Même au GUSO, ils n'ont pas de réponse au sujet, donc pourquoi polémiquer ou chercher à faire peur aux intermittents ?

Personellement, j'attendrai une "version officielle" avant de réagir à ces déclarations alarmistes.
14
15

Message de modération : Ce sujet est déjà assez consistant comme ça, alors, au lieu de reposter les mêmes infos, LISEZ ce qui a déjà été écrit et arrêtez le flood.
Pour ceux qui ont la flemme de lire, ne venez pas sur un forum, c'est stupide !
Prochain post de flood, c'est suppression du message et suspension du compte.

16

Hors sujet : ... et dire acapela était cool avant de s'appeler phoenix ...


:bravo2:
17
Bonjour,

J'apprte quelques infos à votre contribution. Je suis employeur d'intermittents (en quantité!), et me suis renseignée auprès des différentes caisses & co.

Il n'est pas du tout question d'une interim du spectacle, nous sommes au contraire sans aucune solution pour "recuperer" les salaries qui n'entreront plus dans le regime de l'intermittence.

Par ailleurs, les Assedic emplyeurs ainsi que l'inspection du travail etc n'ont pas du tout parle d'un minima de representations. Ils ne savent pas encore comment ils vont comptabiliser les repetitions, les representations supplementaires etc, mais du moment que la destination de l'activite est bien du spectacle, le numero d'objet sera valide.

Le but n'est pas tant de lutter contre la permittence, que de lutter contre les intermittents qui ne font pas réellement de spectacle vivant.


A bientot pour la suite...
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Citation : Le but n'est pas tant de lutter contre la permittence, que de lutter contre les intermittents qui ne font pas réellement de spectacle vivant.



Peux tu approfondir ? Tu parles des chauffeurs, femmes de ménage etc déclarés comme "techniciens" ou des artistes indépendants (c'est mon cas... :| ) qui vivent de petites prestations isolées ? Car il est très rare que mes contrats dépassent un jour !

Merci

AlanC
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Bonjour à tous,

Oui, j'aimerais bien avoir des précisions sur cette notion de spectacle vivant.
J'ai entendu dire que des musiciens avaient vu certains de leurs cachets invalidés par l' Assedic car ne répondant pas à l'appellation "spectacle vivant".
Ces musiciens avaient joué lors de congrès et l'Assedic a précisé qu'aucune billeterie n'avait été mise en place :?!: :???:

Qu'en est-il alors donc pour une séance en studio ou le tournage d'un film ???!!!
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Concernant la notion de spectacle vivant, la définition exacte de l'activite pouvant légitimement faire appel a des intermittent est : "spectacle avec prestation artistique sur scène, public dans la salle, et billetterie à l'entrée". Les personnes travaillant la dessus sont recues comme intermittentes.

Pour les intermittents qui ne font pas partie directement du spectacle vivant, ou je parlais des chauffeurs, femmes de menages etc :), et surtout bien sur des techniciens tels que decorateurs, regisseurs etc sur les congrss, conventions, defiles de mode qui n'entrent dans aucune categorie salariale, ni aucun contrat de droit commun.

Par ailleurs, info super importante, je viens d'appeler l'editeur du logiciel de paie que j'utilise, qui est super au courant evidemment car ce sont eux qui mettent en place directement les fonctions pour faire apparaite le numero sur les AEM : pas de numero d'objet avant la fin de l'annee, voir plus.
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Qu'en est-il alors donc pour une séance en studio ou le tournage d'un film ???!!!

Pardon de t'avoir oublié dans ma reponse, je continue donc.

Le tournage d'un film rentre dans le cadre de l'intermittence, meme apres la mise en place du numero d'objet (si ils y arrivent!), car les secteurs du cinema et de l'audio visuel sont acceptés au meme titre que le spectacle vivant. (sont pas fous, vont pas faire péter tout france television...)

Dans le cas d'n enregistrement de disque, je ne sais pas.
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Merci pour ta réponse.

Mais si je comprends bien, un spectacle vivant sans billeterie n'en est pas un.
Exit les soirées d'entreprises, soirées privées, musique vivante dans les bars, manifestations gratuites organisées par des municipalités, etc... :???:
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Si c'est averé, le GUSO va licencier, c'est sûr...
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Des news sur la mise en place des numéros d'objet :

Citation : le Centre de recouvrement cinéma spectacle, chargé de la mise en oeuvre du dispositif, n’étant en rien prêt à attribuer ou à gérer sur son outil informatique les numéros d’objets, ce n’est pas au 1er avril, comme initialement prévu, que le numéro d’objet deviendra obligatoire sur les AEM et bulletins de paie.

La mise en oeuvre du numéro d’objet se fera donc progressivement courant 2008, aucune date (période transitoire, obligation...) n’est pour l’instant fixée.

Le Centre de recouvrement était cependant en mesure de préciser mercredi 20 février, lors de la réunion organisée à ce sujet lors des portes ouvertes de l’ANPE Spectacle de Seine-Saint-Denis, que, selon toute probabilité :

* le numéro d’objet ne devrait pas être rendu obligatoire pour les « petits spectacles » (notion à définir)
* lors de la mise en oeuvre du numéro d’objet, seuls les nouveaux spectacles devraient avoir à demander un numéro d’objet. Les spectacles « en cours » à cette date seraient, dans un premier temps (en tous cas en 2008) exemptés de la démarche
* plusieurs numéro d’objets pourront figurer sur une même fiche de paie ou une même AEM

Bien sûr, toute nouvelle information officielle sur le numéro d’objet sera relayée dans nos pages Actualité.

NB : une rumeur circule sur Internet, selon laquelle un numéro d’objet ne serait attribué qu’aux spectacles programmant 28 services de répétitions, ou 28 représentations... cette rumeur, résultat d’une succession d’incompréhensions ou malentendus, est absolument fausse.



Source : Hors les Murs
http://www.horslesmurs.fr/-Reglementation-.html
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Citation : Merci pour ta réponse.

Mais si je comprends bien, un spectacle vivant sans billeterie n'en est pas un.
Exit les soirées d'entreprises, soirées privées, musique vivante dans les bars, manifestations gratuites organisées par des municipalités, etc...



Justement, c'est ce qui me surprend, car je travaille quasiment QUE dans ce milieu ! Et un spectacle de Noël pour enfants ou personnes âgées (sans billeterie !) est-il donc pas un spectacle, bien que nous sommes artistes de spectacle et bien vivant ??

ENcore des soucis à se faire ? :???:

Au secours !
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Ayant inscrit récemment mon asso au GUSO, j'ai fait ma première DUS, et j'ai cherché des heures après ce foutu numéro d'objet...

J'ai essayé vainement de joindre les ASSEDICS (j'attends encore le coup de fil que leur serveur vocal m'a promis), et en désespoir de cause j'ai rappelé le GUSO. Et là on m'a dit que "c'est pas encore pour tout de suite, on vous écrira..."

J'hallucine en découvrant ce thread qui remonte à début 2008 :8O: