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Intermittence du Spectacle

Numero d'objet Assedic : ce qui nous attend.

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Sujet de la discussion Numero d'objet Assedic : ce qui nous attend.
Une nouvelle info, provenant de la FEVIS, destinée à leurs adhérents, mais qui m'a été transmise.
http://www.fevis.com/pages/presentation.php

Citation : > > Chers adhérents,
> >
> > Vous êtes nombreux à vous inquiéter de la mise en place du numéro
> > d’objet par l’UNEDIC, prévu pour le 1er avril 2008, d’autant qu’une
> > rumeur circule actuellement à ce sujet.
> >
> > Concernant les détails pratiques de mise en oeuvre de ce numéro
> > d’objet, je vous renvoie sur la fiche pratique éditée sur
> > http://ressources.petiteagora.net/content/view/400/202/ , qui reste
> > exacte, même si elle a été un point de départ aux rumeurs.
> >
> > Notre conseiller technique, Pierre Raoul, a suivi différentes
> > réunions de la FESAC (Fédération des syndicats des entreprises du
> > spectacle vivant de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) à ce
> > sujet. Voici une synthèse des informations recueillies :
> >
> > Le principe du numéro d’objet est une proposition de l’ensemble de la
> > profession, notamment les employeurs du spectacle vivant et de
> > l’audiovisuel, pour répondre à la demande pressante du Ministère du
> > travail et de celui de la culture, formulée dans le rapport Guillot
> > II, de “clarifier les situations légitimes de recours aux contrats à
> > durée déterminée d’usage; et d’augmenter notablement la durée moyenne
> > des contrats et du temps de travail effectif et déclaré de chaque
> > intermittent”.
> >
> > La mise en place de ce numéro ne modifie en aucun cas les règles
> > d’accès aux régimes sociaux propres aux intermittents du spectacle
> > (ASSEDIC, Congés Spectacles, URSSAF, FNAS, etc...), qui demeurent
> > celles que vous connaissez. Il s’agit d’un numéro de “contrôle” du
> > rattachement d’une AEM à une réelle production de spectacle,
> > permettant d’éviter des pratiques d’édition d’AEM frauduleuses, sans
> > aucune réalité de spectacle derrière.
> >
> > L'écran de demande de numéro sera disponible sur le site de l'Unedic
> > à partir du 1er avril pour une période de tests de 3 mois. Les
> > pénalités pour absence de numéro sur une AEM ne seront applicables
> > qu'à partir de la fin de cette période de test soit le 1er juillet
> > 2008. L’UNEDIC a déjà signalé un retard dans l’application de ces
> > pénalités d’au moins trois mois (donc pas avant le 1er septembre
> > 2008). Les pénalités ne concernent que les AEM et sont dues uniquement
> > par l'employeur. L'absence de numéro sur une AEM ne peut pénaliser le
> > salarié, l'AEM doit être considérée comme valide et ne pas être
> > rejetée ni retardée dans son traitement.
> >
> > Les contrôles de l’UNEDIC porteront uniquement sur la présence d’un
> > numéro d’objet sur une AEM et non sur le contenu du projet artistique
> > lui-même. Chaque nouvelle activité (nouvelle production, nouveau
> > spectacle) justifie la demande d’un nouveau numéro d’objet. En cas de
> > reprise d’un spectacle déjà donné, nous vous suggérons de demander un
> > nouveau numéro d’objet dans la mesure où cette reprise peut comporter
> > un élément nouveau modifiant la production (changement de
> > distribution, d’interprétation, etc...). En revanche, pour une
> > tournée, un seul numéro d’objet devrait suffire, mais il reste
> > possible d’en demander plusieurs en fonction des contrats qui ont été
> > signés avec les artistes (programmes différents pendant la tournée par
> > exemple).
> >
> > La rumeur qui circule quant à la validité du numéro d’objet à partir
> > de 28 représentations seulement est démentie par le billet “mise à
> > jour du 9 février 2008 : complément d’information” du lien internet
> > cité ci-dessus. Ce démenti comporte cependant encore une erreur : le
> > numéro d’objet ne viendra pas renforcer le contrôle de l’obligation
> > pour les employeurs relevant de la CCNEAC (convention collective des
> > entreprises artistiques et culturelle, dite “SYNDEAC”) de rémunérer 4
> > semaines de travail pour toute nouvelle production.
> > A ce sujet, nous tenons à vous préciser quelques éléments :
> > 1 la CCNEAC en vigueur actuellement indique bien dans son annexe
> > Artistes Interprètes (Titre 1 - Article 3) : "Les artistes engagés au
> > cachet percevront pendant les répétitions un salaire correspondant à 4
> > heures du SMIC par service de 4 heures non fractionnable. Quel que
> > soit le nombre des représentations, il sera garanti à l'artiste un
> > minimum de 4 semaines de répétitions et le salaire prévu pour la
> > période de répétitions ne pourra, en tout état de cause, être
> > inférieur au SMIC mensuel pour 169 heures."
> > 2 mais cette obligation ne correspond plus à la réalité de nos
> > métiers artistiques. C'est pourquoi, dans le cadre de la renégociation
> > en cours de la CCNEAC, cette clause est rediscutée afin de tenir
> > compte des pratiques réelles (dans la mesure où elles sont considérées
> > comme justifiées tant par les salariés que par les employeurs). En
> > particulier les travaux des groupes de travail sur les métiers de
> > musiciens et de chanteurs ne mentionnent plus du tout cette
> > obligation.
> >
> > Nous vous tiendrons informés de tout nouveau développement sur le
> > sujet et restons à votre disposition pour en discuter.



Prenez le temps de lire, c'est une bonne synthèse :)
Afficher le sujet de la discussion
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A compter d'avril 2008, un code sera obligatoirement
attribué à toute
création ou spectacle. Sans ce code, pas de cachet.
Ce code sera attribué par les assédic pour toute
nouvelle production artistique.

L'attributions dépendra du nombre de représentations
programmées
préalablement à la création: 28 représentations
minimum pour obtenir le dit code. C'est la mort des
petites compagnies.
En quoi un spectacle joué 27 fois ne correspond il pas
à un travail artistique? Une petite représentation de
plus et hop! Vous êtes un artiste.

Et qu'en est-il des spectacles déjà existants ? Qu'en
est-il des productions répondant aux appels d'offres,
et qui se jouent souvent une seule fois?
Qu'en est-il des artistes indépendants? Nous
l'ignorons.

C'est la fin de la participation des artistes au
développement local et
rural.
En effet, chaque intervention qui ne correspond à
aucun numéro d'objet ne répondra pas aux critères
permettant d'émettre des cachets. En dehors du
champ direct du spectacle (formation, intervention en
écoles, hôpitaux, prisons, interventions sociales...),
l'artiste ne peut se rémunérer par le système
intermittent en vigueur.

Les employeurs et créateurs devront faire figurer ce
code sur toutes les fiches de paye et sur tous les
contrats qui concernent le dit spectacle, sous peine
de sanctions pour l'employeur et pour les employés:
7.50 euros
d'amende par artiste et par mois (plafonné à 750 euro
par mois) pour les employeurs.

Ce dispositif a pour objectif de lutter contre les
abus en permettant de procéder à des recoupements
d'informations entre les droits d'auteur (SACD, SACEM)
et les ASSEDIC.

Ce système a un intérêt: il permettra de lutter contre
les "permittents" dans l'audiovisuel (employés
permanents bénéficiaires du système destiné aux
intermittents), qui pervertissent le statut des
intermittents du spectacle, mais il tue les "petites"
compagnies. (Combien de spectacles, qui se sont joués
50, 100, 200 fois, n'étaient pas programmés 28 fois à
leur création?)

Le fait d'apprendre la mise en place de ce dispositif
deux mois avant sa mise en application en dit long sur
les capacités du gouvernement à la concertation avec
les partenaires sociaux.

Le gouvernement propose aussi la création d'une
interim du spectacle. (privée, qui remplacera l'ANPE).
Pourquoi? Nous n'en savons rien.



:?!: :?!: :?!: :?!: :?!: :?!:
12

Citation : A compter d'avril 2008, un code sera obligatoirement
attribué à toute
création ou spectacle. Sans ce code, pas de cachet.
Ce code sera attribué par les assédic pour toute
nouvelle production artistique.

L'attributions dépendra du nombre de représentations
programmées
préalablement à la création: 28 représentations
minimum pour obtenir le dit code. C'est la mort des
petites compagnies.
En quoi un spectacle joué 27 fois ne correspond il pas
à un travail artistique? Une petite représentation de
plus et hop! Vous êtes un artiste.

Et qu'en est-il des spectacles déjà existants ? Qu'en
est-il des productions répondant aux appels d'offres,
et qui se jouent souvent une seule fois?
Qu'en est-il des artistes indépendants? Nous
l'ignorons.



Quel intérêt de nous re-balancer ces "faits" qui ont déjà été démontrés comme étant complètement faux ????

Même au GUSO, ils n'ont pas de réponse au sujet, donc pourquoi polémiquer ou chercher à faire peur aux intermittents ?

Personellement, j'attendrai une "version officielle" avant de réagir à ces déclarations alarmistes.
13
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Message de modération : Ce sujet est déjà assez consistant comme ça, alors, au lieu de reposter les mêmes infos, LISEZ ce qui a déjà été écrit et arrêtez le flood.
Pour ceux qui ont la flemme de lire, ne venez pas sur un forum, c'est stupide !
Prochain post de flood, c'est suppression du message et suspension du compte.

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Hors sujet : ... et dire acapela était cool avant de s'appeler phoenix ...


:bravo2:
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Bonjour,

J'apprte quelques infos à votre contribution. Je suis employeur d'intermittents (en quantité!), et me suis renseignée auprès des différentes caisses & co.

Il n'est pas du tout question d'une interim du spectacle, nous sommes au contraire sans aucune solution pour "recuperer" les salaries qui n'entreront plus dans le regime de l'intermittence.

Par ailleurs, les Assedic emplyeurs ainsi que l'inspection du travail etc n'ont pas du tout parle d'un minima de representations. Ils ne savent pas encore comment ils vont comptabiliser les repetitions, les representations supplementaires etc, mais du moment que la destination de l'activite est bien du spectacle, le numero d'objet sera valide.

Le but n'est pas tant de lutter contre la permittence, que de lutter contre les intermittents qui ne font pas réellement de spectacle vivant.


A bientot pour la suite...
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Citation : Le but n'est pas tant de lutter contre la permittence, que de lutter contre les intermittents qui ne font pas réellement de spectacle vivant.



Peux tu approfondir ? Tu parles des chauffeurs, femmes de ménage etc déclarés comme "techniciens" ou des artistes indépendants (c'est mon cas... :| ) qui vivent de petites prestations isolées ? Car il est très rare que mes contrats dépassent un jour !

Merci

AlanC
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Bonjour à tous,

Oui, j'aimerais bien avoir des précisions sur cette notion de spectacle vivant.
J'ai entendu dire que des musiciens avaient vu certains de leurs cachets invalidés par l' Assedic car ne répondant pas à l'appellation "spectacle vivant".
Ces musiciens avaient joué lors de congrès et l'Assedic a précisé qu'aucune billeterie n'avait été mise en place :?!: :???:

Qu'en est-il alors donc pour une séance en studio ou le tournage d'un film ???!!!
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Concernant la notion de spectacle vivant, la définition exacte de l'activite pouvant légitimement faire appel a des intermittent est : "spectacle avec prestation artistique sur scène, public dans la salle, et billetterie à l'entrée". Les personnes travaillant la dessus sont recues comme intermittentes.

Pour les intermittents qui ne font pas partie directement du spectacle vivant, ou je parlais des chauffeurs, femmes de menages etc :), et surtout bien sur des techniciens tels que decorateurs, regisseurs etc sur les congrss, conventions, defiles de mode qui n'entrent dans aucune categorie salariale, ni aucun contrat de droit commun.

Par ailleurs, info super importante, je viens d'appeler l'editeur du logiciel de paie que j'utilise, qui est super au courant evidemment car ce sont eux qui mettent en place directement les fonctions pour faire apparaite le numero sur les AEM : pas de numero d'objet avant la fin de l'annee, voir plus.
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Ayant inscrit récemment mon asso au GUSO, j'ai fait ma première DUS, et j'ai cherché des heures après ce foutu numéro d'objet...

J'ai essayé vainement de joindre les ASSEDICS (j'attends encore le coup de fil que leur serveur vocal m'a promis), et en désespoir de cause j'ai rappelé le GUSO. Et là on m'a dit que "c'est pas encore pour tout de suite, on vous écrira..."

J'hallucine en découvrant ce thread qui remonte à début 2008 :8O: