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Sujet Le coin du français.

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Sujet de la discussion Le coin du français.
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Sans musique, la vie serait une erreur. (F. Nietzsche)

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Et c’est quoi qui te chagrine ?
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Citation de sonicsnap :
Où va se loger l'écriture inclusive!


L'abondance de ces nouvelles règles me les rend douloureuses (enfin... pas que pour moi, pour toustes !)

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

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C’est pourtant positif d’englober les hommes trans, les personnes non binaires ou encore genderqueer…
Il y a des personnes qui s'identifie en dehors des catégories homme-femme et qui ont une période menstruelle.

[ Dernière édition du message le 18/05/2023 à 11:24:16 ]

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Très positif, même que tu oublies de citer les ménopausées, les hermaphrodites et les eunuques si ça se fait encore, mais c'est pas grave ta liste est certainement inclusive dans ta tête.
Tant que t'as les ovaires qui saignent, concevable la gratuité des tampons, j'approuve, mais si c'est pour que tu te les fiches dans le trou de balle, ou les oreilles puisque t'es sans doute musicien, voilà, t'as trouvé le mot juste, ça me chagrine que ma sécu serve à ça.
Quand on s'identifie, comme tu le dis, en dehors de catégorie homme-femme, alors j'ai du mal à saisir qu'on s'identifie dans la catégorie homme et femme. D'où mon scepticisme dans l'attente d'éventuelles explications.
Et que tu sois homme trans ou pas, ben voilà, ça me dérange pas du tout que tu te mettes des soutiens-gorges si tu en as l'utilité, mais des tampons gratuits, au minimum, oui, ça m'interroge sur leur nécessité.

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

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En fait, dans ce cas, je pense que l'inclusif ne se justifie que pour les transsexuels qui se considèrent comme des hommes, mais qui ont encore leurs règles.
Enfin, j'imagine.. Pour les non-genrés, il faudra créer un genre neutre dans la langue française comme il en existe dans d'autres langues et qu'il conviendra aussi d'inclure dans l'écriture. Enfin tout cela n'est pas simple et me dépasse complètement.

[ Dernière édition du message le 18/05/2023 à 12:04:49 ]

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Citation de sonicsnap :
il faudra créer un genre neutre dans la langue française comme il en existe dans d'autres langues et qu'il conviendra aussi d'inclure dans l'écriture.

Il faudra (ou pas) oui, je suis d'accord avec toi, c'est ce que je tentais d'exprimer par mon et.
Mais il me semble que dans ce slogan de revendication précisément, l'usage du néologisme «toustes» même s'il sonne agréablement à mon oreille est pour le moins curieux. Un peu plus de créativité, voire de poésie serait bienvenue, il me semble.
C'est avec un peu de nostalgie que je me souviens de Grand-Mère qui me parlait de ses revendications hippies pacifiques pour le droit à la pilule (pas encore à son remboursement, mais déjà au moins à la levée de son interdiction), la maîtrise et la propriété de son corps de femme, l'accouchement sans douleur, etc. Les temps évoluent, en mieux, en pire je ne suis pas sociologue, les luttes essentielles deviennent donc... sanglantes...
Définition du Robert :
Transsexuel
1.(Personne) qui a le sentiment d'appartenir au sexe opposé (à son sexe biologique) et se conduit en conséquence.
Note personnelle : sauf en ce qui concerne les menstrues, le cas échéant.
2. (Personne) qui a changé de sexe.
Note personnelle : un tampon pour quoi faire ?
Encore une fois, ce n'est pas un parti-pris de ma part, c'est une interrogation, peut-être un débat pour mieux comprendre le monde dans lequel on traine.

Je suis vulgaire mais j'aime la vie avec des petits bouts des autres dedans. (Et l'amour avec des gros bouts...)

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« Toustes » est neutre.
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Ce qui me gène un peu, c’est que derrière cette expression «inclusive», là dans ce contexte précis, j’ai l’impression que se cache autre chose, peut-être une honte, ou pire une sournoiserie.
Je suis homosexuelle, je ne le crie pas sur les toits, je ne m’en cache pas, non plus, mais ce n’est pas une gloire. Je suis plus (pas trop) souvent «agressée» en ma qualité de femme (est-ce une qualité ?) qu’en tant que lesbienne. Et donc mon «combat» n’est pas celui un peu ridicule de dire que je suis contre la violence, qui est pour ? mais surtout contre la violence faite aux femmes et contre l’homophobie… parce que je suis concernée.
Ainsi revendiquer la gratuité des tampax au nom de tous, pardon de toustes, alors que ce «toustes» additionnel concerne exclusivement les femmes réglées qui se pensent et veulent vivre comme des garçons (je veux dire des garçons qui se savent garçon bien sûr, pas transgenre, ni non binaire ou autre) ou comme sans sexe apparent, me parait être un façon cache-honte ou militante et non universelle d’utiliser une particularité génétique à des fins de propagande (dont le but m'échappe). Cache-honte jusqu’à peut-être méprisante envers ces femmes, même involontairement.

«Gratuité des protections contre l’épanchement vaginal de sang et de muqueuses utérines qui salopent les culottes et handicapent les activités de la vie courante de presque la moitié de la population mondiale»

me semble aussi efficace et moins clivant (quoi qu’un peu long, je l’admets).
Pour ma part, j’irai plus loin, je gagne suffisamment bien ma vie, bien sûr, moins qu’un mec à qualification égale (tiens, tiens…) pour pouvoir me passer d’un remboursement de ce qui fait de moi une femelle, que je l’accepte ou non.
Sinon, il existe nombre de manières de stopper ses règles pour qui, femme génétique, se revendique homme, ou l’un et l’autre, ou ni l’un ni l’autre, pour la plupart déjà remboursées.
Elles ont l’avantage de stopper ou réduire les douleurs (atroces, les douleurs) qui, elles, ne sont pas (encore) prises en compte dans cette révolution sociétale qu’est l’inclusion jusqu’alors limitée… aux mots.

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Oui, l'écrit inclusif est un cache-misère. Cela dit, dans ce cas précis, ça fait un mot "toustes" qui n'est pas vilain..