Morceau pas gentil.
Je suis pas convaincu mais bon, c'est Mike Parker sur Token. Le taré des cycles acides et des métriques chelous qui peint ses propres pochettes de disques.
Mouais...
Je suis partagé. C'est marrant, on dirait qu'il y a tous les ingrédients d'une killer-tune (ambiance, sons, etc), mais qu'il y a un truc qui passe à côté. Peut-être le que groove n'y est pas.
ça doit mieux passer sur 20000 kilos de son avec quelques acides dans le bide.
[ Dernière édition du message le 18/10/2022 à 21:34:38 ]
Karl Dekos
2896
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Membre depuis 13 ans
2148Posté le 19/10/2022 à 20:00:08
Le truc c'est que tous les morceaux de Mike Parker, quelque soit le label, ont une signature sonore identique. Il travaille sa matière sonore, sorte de mélasse acide synthétique malléable, comme on fait de l'art plastique ou de la peinture (car il est aussi peintre). Donc ce que j'apprécie dans son travail c'est qu'il est un jusqu'au bout-iste de son propre style qu'il décline sous toutes ses formes. Il ne cède quasiment rien à l'air du temps à part que c'est toujours minimaliste à l'extrême.
On peut au moins lui reconnaître cette intégrité artistique. Mais le style lui même peut être rebutant.
Je trouve au contraire qu'un bon rythme pesant et lourd a besoin de beaucoup de groove (genre "When the levee breaks", pour donner un exemple historique non électro mais ultra samplé). Ici, je parlerais plutôt de rythmique droite minimaliste. Par contre, ça n'empêche pas d'introduire des micros variations plutôt que d'avoir un kick ultra carré/ répétitif qui s'arrête puis reprend au hasard... c'est d'autant plus dommage que ce qu'il y a derrière est très intéressant, d'où ma sensation de "pas fini"...
Après, ça peut être une façon de jouer sur le système frustration/ récompense: on attend qq chose qui n'arrive jamais...