Sujet Le Club des Célibataires

Ben non, spa d'l'amour, c'est du sexe.

"rouler une pèle"? Elle était lépreuse?

Bon, je viens de finir une soirée delamortquitue !

Pour l'historique. Il y a 3 mois, pendant une scène ouverte de didj à lyon, je croise une ancienne camarade de lycée (à tendance franchement bien roulée) accompagnée de sa frangine. (qui fait preuve d'une certaine intelligence de la courbe également).

Je fais mes passages, à la fois au chant/beatbox et au didj, puis je vais discuter avec elles, le contact est cool, mais elles disparaissent en cours de soirée sans que j'ai eu l'occase de leur dire au revoir ou de prendre un numéro de téléphone...

Le lendemain, la frangine me branche sur facebook. Elle m'a retrouvé grâce au compte de sa sœur, a vraiment aimé mes prestations, et visiblement, trouve que j'ai un bel organe...

Alleluia, je n'ai donc pas passé tout ces milliers d'heures à travailler la musique en vain. Papa avait raison, les musiciens, ça chope ! Bref, on échange tranquillement sur le réseau de Zuckeberg, avec juste ce qu'il faut de fausse naïveté de part et d'autres pour donner une apparence candide à une interaction destinée au sexe sans lendemain.

La demoiselle habite à proximité de lyon où réside ma famille, mais on se loupe plusieurs fois jusqu'à aujourd'hui. En effet je ramène Mélissa (la chatte obèse de ma bien aimée génitrice) dans ses pénates et suis donc dans la capitale des gaules pour quelques jours. Un ptit coup de facebook, puis de téléphone portable, puis de métro et nous voilà autour d'une binouze au "Smoking Dog".

On parle d'une quantité de choses secondaires pendant que se déroule l'important. L'important, c'est la tension sexuelle palpable et une franche connivence dans la déconnade. Je lui prends la main l'air de rien, elle ne réagit pas, une main sur sa cuisse, elle se laisse faire... Les voyants sont plutôt franchement au vert mais la demoiselle avance relativement masquée.

C'est le moment absolument génial, où t'es en tête du marathon à 2 km de l'arrivée, où tu sais que la victoire est à portée, mais que les poursuivants ne sont pas loin et qu'il va falloir tenir bon si tu veux franchir la ligne avec de l'or autour du cou. 

Elle boit 2 Guinness (la demoiselle aime la bière ce qui est un vrai bon point), je m'enfile une hoegarden puis un strongbow et on décolle. On file manger indien. Le patron malentendant nous acceuille avec un sourire gigantesque et un opportun "Comment ça se présente ?'". Je réponds que c'est plutôt en bonne voie... un regard à la demoiselle qui sourit, le repas s'annonce bien. ^^

Rassasiés par du Daal et des cheese nan, on file direction la basilique de Fourvière. Ca monte, on a chaud et je me rappelle alors que ça fait 6 mois que je n'ai pas fais sérieusement du sport. 

Nous passons par un petit parc, mal éclairé... On s'arrête à mi parcours avec une vue imprenable sur la ville lumière qui me semble n'avoir jamais aussi bien porté son nom. Je prends sa main, je l'embrasse dans le cou, elle frissonne, me tend ses lèvres. C'est un baiser délicieux, un de mes plus beaux depuis longtemps. 

Il y a des bouches avec lesquelles je m'accorde plus ou moins. Celle ci est parfaite !

La petite blonde aux allures d'enfant sage dévoile peu à peu son jeu et... me surprend. Elle me monte littéralement dessus en passant ses jambes autour de ma taille alors que nous sommes toujours en pleine ascension vers l'éléphant inversé.

Arrivés au sommet, et après avoir fait semblant de contempler à la fois la basilique et la vue magnifique sur lyon, on fait chemin inverse en dévalant les trop nombreuses marches gravies à l'allée. Mus tant par la fatigue que notre lubricité, nous dévions de notre route vers la sortie pour rejoindre un lieu isolé...

On s'embrasse, elle m'escalade. Tu as ce qu'il faut me demande t'elle ? J'ai ce qu'il faut et elle me confie qu'elle aussi. Cette fille me plait, et quelques minutes plus tard nous quittons le parc main dans la main, avec le sourire béat de ceux qui ont un peu de terre sur nos habits et quelques égratignures dans leur chair en revenant d'une ballade "en amoureux" dans un parc...

On retourne boire un dernier verre. Je lui propose de venir dormir à la maison, elle décline d'un "jamais le premier soir" au gout sucré. Je commande une Westmalle triple, elle choisit une Kwak. Je la raccompagne non loin de sa caisse, elle me dit de filer prendre le dernier métro, je me dis qu'elle déchire, je l'embrasse et je m’exécute.

Une soirée comme ça, avec une nana pareille, c'est pas souvent, mais Dieu que ça donne gout au célibat !