+1 mais le manque ne rejoint-il pas la souffrance évoquée plus haut? Quand on parle bien de manque et pas d'abscence. L'abscence peut être très très bien vécu, le manque c'est un déséquilibre...
Moi j'écris mieux après une deception, que pendant le "manque" ou je fais que des trucs à tendance ado...
En ce moment je suis dans une phase "heureux" mais lunatique, donc j'écris...rien.
Bah, ça dépend des gens et du stade de manque non ? Si tu es résigné le manque n'est pas une souffrance et ton besoin est "comblé" par l'imagination débordante.
Zap->
Moué ça doit dépendre des personnes... Une imagination débordante causé par le manque ça a tendance à me faire peur et je pète vraiment un câble. Et si mon imagination arrivait à me résigner dans le manque je m'inquieterai encore plus je pense, car vivre avec son imagination c'est pas super bon, on s'invente des trucs et on tombe de haut.
Enfin moi je suis plutôt comme ça. J'ai toujours un semblant de recul, d'autodérision par rapport à tout ce que je fais, c'est toujours subjectif, mais je peux difficilement faire autrement. Parfois ça sauve, parfois c'est très traitre et ça montre comme un problème d'indentité, d'intégrité. Une distance à soi-même, délicieuse dans le bonheur, mais ravageuse dans les périodes plus sombre car on a l'impression de ne pas y croire, de ne pas être sincère, de faire semblant, d'être un peu schizo. Alors faire jouer l'imagination pendant les manque, moi je peux pas trop, je n'arrive pas a y croire, ou alors 10min pas plus.
Non mais l'imagination est omniprésente, quelque soit le moment. M'enfin, pour moi ça marche dans un sens comme dans l'autre, rien ne remplace rien, mais tout se nourrit de tout.
Oué mais de là à combler la réalité par son imagination... je ne sais pas si c'est très sain. Soit on fini par être déçu de perdre son temps à rien, soit ça marche vraiment et vit un peu en dehors de la réalité... Enfin ça dépend de chacun je pense.