Une histoire de Papa Kloug
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Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 16/09/2005 à 00:53:06Une histoire de Papa Kloug
Elle avait 15 ans. Pas mal de problèmes aussi. Un peu la "Fait Divers" de téléphone. Comme pas mal de gens qui ont été obligés de grandir plus vite, elle était vachement mure pour son âge.
Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.
"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.
Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.
Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.
Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.
"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.
Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.
Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.
Ça c'est kloug
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Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
111 Posté le 10/09/2006 à 11:51:55
...calins d'Hiver
C'était un corps parfait. Je n'avais pas les yeux du voyeur mais celui de l'enfant qui découvre un cadeau. Je visitais sa nuque, ses jambes, chacun de ses doigts fins, mais quoi que je fasse, quelque furent mes mouvements, tous convergeaient vers son corps. Invariablement sa nuque m'amenait aux bretelles de son soutien-gorge tandis que ses jambes m'amenaient à effleurer sa culotte. Chaque geste amenait le suivant dans une suite logique. Et je garde encore cet instant en moi avec la plupart de ses détails.
La texture douce de sa peau, très fine et parfaitement glissante. Ses seins aux courbes parfaitement rondes étaient l'œuvre d'un sculpteur. Ses hanches recevaient mes mains exactement. Ses jambes fines et légères prennaient les poses d'un modèle quelque soient leur position ; elles étaient l'œuvre d'un peintre, c'est sûr.
Bon, on avait décidé de prendre du temps mais là, on en était arrivé à un point où lorsque l'on est tous les deux nus, les perspectives du futur immédiat ne sont pas multiples.
J'ai un peu appréhendé parce que j'étais ému. J'étais plus dans la contemplation que dans le désir. Mais, ouf ça s'est bien passé. J'ai commencé doucement pour prolonger cet instant de tendresse. Elle, elle s'est masturbée en me fixant dans les yeux et au bout d'une minute environ, elle m'a dit "viens". Ce dont je me suis acquitté.
Aujourd'hui je me demande comment j'ai pu le faire tant ce rapport fut mécanique et dénué de sentiment.
Elle s'est levé, et est allée à la salle de bain. Moi je suis resté dans le lit avec ma sueur et j'ai pris une guitare. Quand elle est sortie de la salle de bains, elle s'est mise à mes pieds et a posé sa tête sur mon genou de libre. Certes, ce n'était pas une partie de sexe merveilleuse, mais j'étais l'idole d'une fille dont la plastique me subjuguait. Alors, je garderais bien encore ce rôle.
Le mardi je l'ai appelé. Elle m'a fait :
"c'est vrai, tu veux bien me revoir quand même ???"
Elle était étonnée. Bon, j'avais été choqué par cet aspect expéditif de l'amour, mais je commençais à ne penser qu'à elle tout le lundi et tout le mardi. Et on allait se revoir enfin.
Ça allait être notre ultime rencard : le mercredi soir
C'était un corps parfait. Je n'avais pas les yeux du voyeur mais celui de l'enfant qui découvre un cadeau. Je visitais sa nuque, ses jambes, chacun de ses doigts fins, mais quoi que je fasse, quelque furent mes mouvements, tous convergeaient vers son corps. Invariablement sa nuque m'amenait aux bretelles de son soutien-gorge tandis que ses jambes m'amenaient à effleurer sa culotte. Chaque geste amenait le suivant dans une suite logique. Et je garde encore cet instant en moi avec la plupart de ses détails.
La texture douce de sa peau, très fine et parfaitement glissante. Ses seins aux courbes parfaitement rondes étaient l'œuvre d'un sculpteur. Ses hanches recevaient mes mains exactement. Ses jambes fines et légères prennaient les poses d'un modèle quelque soient leur position ; elles étaient l'œuvre d'un peintre, c'est sûr.
Bon, on avait décidé de prendre du temps mais là, on en était arrivé à un point où lorsque l'on est tous les deux nus, les perspectives du futur immédiat ne sont pas multiples.
J'ai un peu appréhendé parce que j'étais ému. J'étais plus dans la contemplation que dans le désir. Mais, ouf ça s'est bien passé. J'ai commencé doucement pour prolonger cet instant de tendresse. Elle, elle s'est masturbée en me fixant dans les yeux et au bout d'une minute environ, elle m'a dit "viens". Ce dont je me suis acquitté.
Aujourd'hui je me demande comment j'ai pu le faire tant ce rapport fut mécanique et dénué de sentiment.
Elle s'est levé, et est allée à la salle de bain. Moi je suis resté dans le lit avec ma sueur et j'ai pris une guitare. Quand elle est sortie de la salle de bains, elle s'est mise à mes pieds et a posé sa tête sur mon genou de libre. Certes, ce n'était pas une partie de sexe merveilleuse, mais j'étais l'idole d'une fille dont la plastique me subjuguait. Alors, je garderais bien encore ce rôle.
Le mardi je l'ai appelé. Elle m'a fait :
"c'est vrai, tu veux bien me revoir quand même ???"
Elle était étonnée. Bon, j'avais été choqué par cet aspect expéditif de l'amour, mais je commençais à ne penser qu'à elle tout le lundi et tout le mardi. Et on allait se revoir enfin.
Ça allait être notre ultime rencard : le mercredi soir
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
112 Posté le 10/09/2006 à 11:52:47
...épilogue.
On avait eu du mal à convenir de qui irait chez qui. Je suis allé chez elle.
Comme les autres fois, elle était en noir. Toute sa garde robe était noire. Chemisier, pull, robe, jean, mitaines et... voiture toujours.
J'y étais allé sans guitare car je devais me lever tôt.
Ce fut le premier reproche. "Pourquoi tu es venu sans ta guitare ?"
"Ben, je te l'ai dit, demain j'ai des trucs à faire, et je ne peux pas me ballader avec ma gratte"
Je l'ai regardé jouer avec son chien toute la soirée. Un espèce de petit truc avec une gueule horrible. Elle arrêtait pas de le faire chier, il était tenté de lui foutre un coup de crocs mais elle le rappelait à l'ordre. Puis elle lui soufflait à nouveau dans ses horribles narines béantes.
Moi je la tirais doucement vers moi pour de la tendresse. Elle se laissait faire cinq secondes, puis se relevait avec une mine que je ne saurais décrire et retournait faire chier son chien.
Elle avait fait de moi le king de la petite ville de banlieue, et voilà que je perdais mon auréole pour un cabot con et moche. La groupie qui posait sa tête sur mes genoux s'emmerdait à mes côtés.
On est allé se coucher, et on a éteind la lumière.
Je me suis mis contre elle. Je me souviens qu'elle faisait un truc que j'adorais, c'est que plutôt que de prendre ma salive et de la porter à son sexe, elle faisait le contraire : elle portait la main à son sexe et me le faisait goûter. Ça reviens presqu'au même dans la gestuelle, mais ça prend tout un autre sens, et j'aime ça. J'ai donc légitimement gagné une étape en caressant de ma langue l'endroit d'où naissait son désir. (je fais gaffe à la modération là... ne vous marrez pas)
Puis je lui ai dit qu'on allait faire ça progressivement cette fois pour profiter du plaisir, si ça ne la dérangeait pas.
Au bout d'une minute environ ça l'a gavé et elle s'est levé. Je l'ai rejoint sur le canapé et elle m'a dit :
"avec les autres filles, ça ne se passe pas comme ça ?"
Je lui ai dis que généralement, on prennait notre temps.
Elle m'a répondu quelque chose comme :
"Tu m'as bien fait comprendre que je n'étais pas normale"
"Mais non, normal, ça n'existe pas dans ces histoires"
"Si"
"Mais non, viens, allez.."
"Maintenant c'est trop tard" me dit-elle
Fichtre. Je me suis couché, elle est venue plus tard. Je me suis rapproché d'elle, tout contre pour être tendre. Elle m'a engueulé et dit que maintenant, à cause de moi, elle n'arriverait plus à dormir.
Je n'ai pas dormi non plus. Je n'osais plus bouger.
À un moment elle a sursauté hors du lit, je ne sais pas pourquoi. Il faisait noir, totalement noir dans cette pièce parfaitement calfeutrée par les volets et les doubles rideaux... et elle a crié comme une folle :
"Et arrête de me regarder comme une bête curieuse !!!".
Qu'aurais-je pu voir dans cette obscurité ? Au bout d'un moment, je me suis levé et je suis rentré chez moi en lui laissant un mot. "Rappele-moi, ça serait sympa de discuter. Je suis rentré te laisser dormir"
On avait eu du mal à convenir de qui irait chez qui. Je suis allé chez elle.
Comme les autres fois, elle était en noir. Toute sa garde robe était noire. Chemisier, pull, robe, jean, mitaines et... voiture toujours.
J'y étais allé sans guitare car je devais me lever tôt.
Ce fut le premier reproche. "Pourquoi tu es venu sans ta guitare ?"
"Ben, je te l'ai dit, demain j'ai des trucs à faire, et je ne peux pas me ballader avec ma gratte"
Je l'ai regardé jouer avec son chien toute la soirée. Un espèce de petit truc avec une gueule horrible. Elle arrêtait pas de le faire chier, il était tenté de lui foutre un coup de crocs mais elle le rappelait à l'ordre. Puis elle lui soufflait à nouveau dans ses horribles narines béantes.
Moi je la tirais doucement vers moi pour de la tendresse. Elle se laissait faire cinq secondes, puis se relevait avec une mine que je ne saurais décrire et retournait faire chier son chien.
Elle avait fait de moi le king de la petite ville de banlieue, et voilà que je perdais mon auréole pour un cabot con et moche. La groupie qui posait sa tête sur mes genoux s'emmerdait à mes côtés.
On est allé se coucher, et on a éteind la lumière.
Je me suis mis contre elle. Je me souviens qu'elle faisait un truc que j'adorais, c'est que plutôt que de prendre ma salive et de la porter à son sexe, elle faisait le contraire : elle portait la main à son sexe et me le faisait goûter. Ça reviens presqu'au même dans la gestuelle, mais ça prend tout un autre sens, et j'aime ça. J'ai donc légitimement gagné une étape en caressant de ma langue l'endroit d'où naissait son désir. (je fais gaffe à la modération là... ne vous marrez pas)
Puis je lui ai dit qu'on allait faire ça progressivement cette fois pour profiter du plaisir, si ça ne la dérangeait pas.
Au bout d'une minute environ ça l'a gavé et elle s'est levé. Je l'ai rejoint sur le canapé et elle m'a dit :
"avec les autres filles, ça ne se passe pas comme ça ?"
Je lui ai dis que généralement, on prennait notre temps.
Elle m'a répondu quelque chose comme :
"Tu m'as bien fait comprendre que je n'étais pas normale"
"Mais non, normal, ça n'existe pas dans ces histoires"
"Si"
"Mais non, viens, allez.."
"Maintenant c'est trop tard" me dit-elle
Fichtre. Je me suis couché, elle est venue plus tard. Je me suis rapproché d'elle, tout contre pour être tendre. Elle m'a engueulé et dit que maintenant, à cause de moi, elle n'arriverait plus à dormir.
Je n'ai pas dormi non plus. Je n'osais plus bouger.
À un moment elle a sursauté hors du lit, je ne sais pas pourquoi. Il faisait noir, totalement noir dans cette pièce parfaitement calfeutrée par les volets et les doubles rideaux... et elle a crié comme une folle :
"Et arrête de me regarder comme une bête curieuse !!!".
Qu'aurais-je pu voir dans cette obscurité ? Au bout d'un moment, je me suis levé et je suis rentré chez moi en lui laissant un mot. "Rappele-moi, ça serait sympa de discuter. Je suis rentré te laisser dormir"
Ça c'est kloug
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Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
113 Posté le 10/09/2006 à 11:54:11
- C'était finit -
Je ne pense pas pouvoir sortir avec une aussi jolie fille un jour, ni avec quelqu'un d'aussi incompatible. Je me souvenais à présent des reproches que ces ex lui disaient, d'après ce qu'elle même m'en rapportait et je ne pouvais m'empecher de penser que notre histoire, elle la refaisait à chaque fois.
On s'est eu au téléphone pour que ce soit l'autre qui prenne la décision de la rupture. Elle m'a dit "fallait pas partir". Je ne voulais pas rompre, alors elle a déversé un flot d'injure ininterrompu.
Au bout d'un moment, j'ai raccroché.
La neige n'avait pas tenu plus de 24 heures cette année. Cette histoire, elle, moins de 10 jours. Mais si vous saviez, ce qu'elle était belle.
Je ne pense pas pouvoir sortir avec une aussi jolie fille un jour, ni avec quelqu'un d'aussi incompatible. Je me souvenais à présent des reproches que ces ex lui disaient, d'après ce qu'elle même m'en rapportait et je ne pouvais m'empecher de penser que notre histoire, elle la refaisait à chaque fois.
On s'est eu au téléphone pour que ce soit l'autre qui prenne la décision de la rupture. Elle m'a dit "fallait pas partir". Je ne voulais pas rompre, alors elle a déversé un flot d'injure ininterrompu.
Au bout d'un moment, j'ai raccroché.
La neige n'avait pas tenu plus de 24 heures cette année. Cette histoire, elle, moins de 10 jours. Mais si vous saviez, ce qu'elle était belle.
G²
13458
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
115 Posté le 10/09/2006 à 12:19:52
Tu vas nous finir dépressif Kloug..
Belle histoire mais bien triste fin comme à l'accoutumé. Encore certains passage dans lesquel je me retrouve, à admirer les femmes de bas en haut, en large et en travers apres l'amour. Le shéma est identique au tient "mains...poitrine... puis jambes".
C'est étrange mais ton récis m'a subitement donner envie de travailler ma gratte que je viens tout juste d'achetter sans même en avoir une fois joué ...
Merci de nous faire partager ton histoire ; ne change pas
Belle histoire mais bien triste fin comme à l'accoutumé. Encore certains passage dans lesquel je me retrouve, à admirer les femmes de bas en haut, en large et en travers apres l'amour. Le shéma est identique au tient "mains...poitrine... puis jambes".
C'est étrange mais ton récis m'a subitement donner envie de travailler ma gratte que je viens tout juste d'achetter sans même en avoir une fois joué ...
Merci de nous faire partager ton histoire ; ne change pas
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
Ça c'est kloug
14376
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
116 Posté le 10/09/2006 à 12:30:00
Qu'est-ce que tu t'es payé comme gratoune ?
G²
13458
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
117 Posté le 10/09/2006 à 12:38:47
Une Lag acoustique pas trop chere pour débuter... Je n'en avais jamais joué (du moins a peine touché une chez un ami comme pas mal de monde). Cette envie de guitare s'est installé peu a peu dans ma tete, , les 2 mois précedents mon achat et dernierement j'ai craqué. L'investissement (le risque?) n'est pas énorme en meme temps 230 € ...
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.
çamegratouille
247
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 20 ans
119 Posté le 10/09/2006 à 13:44:02
Encore merci pour l'histoire Kloug
[jj]
5912
Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
120 Posté le 05/10/2006 à 15:29:38
Je viens de lire cette mise a jour du topic.
on ressent toujours énormement de choses en lisant tes histoires kloug. merci en tout cas.
on ressent toujours énormement de choses en lisant tes histoires kloug. merci en tout cas.
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