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Une histoire de Papa Kloug

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Sujet de la discussion Une histoire de Papa Kloug
Elle avait 15 ans. Pas mal de problèmes aussi. Un peu la "Fait Divers" de téléphone. Comme pas mal de gens qui ont été obligés de grandir plus vite, elle était vachement mure pour son âge.

Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.

"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.

Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.

Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.
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Hors sujet : :fache: elle ne marche toujours pas ta boîte mail !!!!! Grrrr

Mon mail :

Quand on joue, on balance une bouteille à la mer.

On le fait pour le plaisir que celà procure. Le plaisir de le faire. On soigne un peu plus chaque nouvelle bouteille, on réfléchit à ce que l'on va mettre dedans.

Dans notre monde de petits zikos, les bouteilles reviennent rarement.

Merci pour tes avis. Oui, ils sont chaleureux, oui ils sont positifs.
Mais surtout ils me donnent un plaisir énorme, celui de voir revenir la bouteille avec une réponse.

Et ça, je ne sais pas si tu imagines à quel point c'est moment magique !


Merci. Merci beaucoup.

Léonard alias "ça c'est kloug"

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Hors sujet : désolé pour la boite mais je pensais que c'aurait été arrangé :nawak:
sinon je suis content que ca te fasse plaisir et saches que je n'ai pas forcé le trait, je pensais tres sincèrement ce que j'ai écrit. j'aime bien ta métaphore de la bouteille, et avec toutes celles que tu devrais recevoir c'est une cave émotionnelle que tu pourrais monter :aime:
Bonne continuation ...j'aurais sans doute d'autres avis à écrire d'ici peu. :bravo2:

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Kloug, c'est fou ce que tes histoires peuvent créer commes échos chez moi !!



Apprendre à comprendre son enfance et les conséquences qu'elle implique sur nos comportements affectifs, c'est pour moi un travail quotidien en ce moment ...


Se dire qu'une histoire, même chouette, n'est pas celle qu'il faut, je t'en parle même pas !!


Et quand tu dis que tu ne crois pas à l'amitié entre un homme et une femme, c'est la question qui tourne dans ma tête en continu en cette période bizzare. Je me dis qu'en même temps c'est tellement chouette, une amie femme, ça permet de partager tellement d'autres choses qu'avec un homme ... Mais c'est ce "tellement" dans lequel je me perds, et qui fait que la première fois de ma vie ou j'ai connu ça, j'ai craqué devant le sentiment de proximité et ça a donné quatre ans et demi en couple, qui s'achèvent aujourd'hui, et que là j'ai l'impression de connaitre se sentiment une deuxième fois et d'être infoutu de saisir la chance que c'est, d'avoir "juste" une amie ... Je crois que je suis incapable d'ouvrir mon coeur à une fille sans l'y inviter au passage en fait :(((





En tous cas merci pour tes histoires, qui même si elles insupportent certains, apportent des choses à d'autres. :bravo:
myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??
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À l'époque, j'ai répondu que je ne croyais pas à l'amitié homme-femme.
Depuis, j'ai vécu une amitié de cette sorte, mais c'est une ex. Donc le rapport est vidé de connotation. L'histoire a été consommée, reconsommée, avec puis sans amour, au point où on en est devenu frère-sœur.

Aujourd'hui, je n'ai plus de règle là-dessus. Disons que c'est au cas par cas... et c'est pas facile de flairer de quoi il en retourne.
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Quand à moi, je pense que l'amitié homme-femme est un peu plus réalisable si il n'y a pas de proximité physique.
Qu'elle soit donc presque irréalisable, du moins, qu'on invente alors des stratagèmes pour la rendre irréalisable.

A ce titre, j'ai expérimenté ce fait avec une cousine magnifique, que je ne connaissais pas bien, mais avec laquelle il y a eu un feeling assez monstrueux.

Nous avons réussi à ne pas sortir ensemble, masi elle comme moi, a éprouvé l'envie, et nos derniers gestes et rapports, tenaient plus d'un rapport de personnes qui désirent être ensemble( avec les gestes et les émotions qui naissent de ces gestes), que de celui d'un simple rapport cousin-cousine.
On regrette un peu tout les deux de n'avoir pas été jusqu'au bout, d'ailleurs.

Heureusement qu'il y a éloignement physique, aujourd'hui

Par contre, nous sommes certains que lorsque nous nous reverrons, nous aurons en tête cet acte manqué.
Je crois que celà ne nous gênera pas, mais que le jeu recommencera, et peut être se concrétisera!

Je ne me gênerais pas!

L'amitié homme femme existe à partir du moment ou il y a un tabou social fort, ou pas d'attirance.
C'est mon humble avis!

Sur le côté destructeur d'une relation:
la psychothérapie m'a été ESSENTIELLE!
JE n'ai pas fait de psychanalyse, mais posé de nouvelles rêgles du jeu avec mon entourgae, et relevé des signesdans mon entourage, qui validaient ce qu'a pu m'apporter la psy!

Et c'est excellent.

Tu apprends à te connaitre, mais aussi à comprendre le jeu social.
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Up amical
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Flag
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[RÉÉDITION]

C'est un fait "d'hiver". Atroce et merveilleux qui commença comme ça :  
 
J'avais tchaté avec une fille dont la photo était sublime. Des long cheveux d'ange couvraient ses épaules vêtues d'un col roulé sombre. Elle fixait l'objectif un peu éblouie par le flash.  
On s'était dit qu'on se verrait et comme les fêtes de fin d'années nous ennuyaient réciproquement, on avait fixé le 1 janvier. 
La veille, le 31 décembre, je reçu un coup de fil de mon super-pote me disant que sa femme était indisposée par sa grossesse et qu'il annulait la soirée. Je me retrouvait le bec dans l'eau. Plan n°2 = ma super-potesse a 40 de fièvre, donc je me connecte sur le net... 
 
Il est 20h00 ou 21h00 et elle est là, à l'autre bout de la souris. On parle et c'est sympa. Elle me dit qu'elle veut apprendre la guitare, qu'elle aime je ne sais quelle variété de merde et je lui dit que ce n'est pas inintéressant. Et puis comme on est deux idiots (entendez par là deux âmes solitaire) on se téléphone et finalement, on décide d'avancer notre rendez-vous à... tout de suite ! 
 
20 mn de voiture environ. Je merdoie à l'interphone... Elle viens m'ouvrir la porte. Elle se tient là avec ses grands yeux clairs et mobiles mais curieusement avec une pupille très dilattée à l'un d'eux. Elle est fine, presque maigre, élancée. Les cheveux blonds clairs et lisses et son teint blanc contraste avec une tenue entièrement noire. Elle avait insisté pour que je vienne avec ma guitare. 
 
C'était fou, adorable, merveilleux. Papa Noël m'offrait la plus jolie fille du monde avec une semaine de retard. Enfin, en tout bien tout honneur : La soirée resta courtoise. Mais ça me faisait délirer de jouer pour une aussi jolie fille un 31 décembre en tête à tête. J'avais un mélange de honte et de bonheur à avoir aussi belle groupie dans un soir aussi particulier. 
 
On avait aussi parlé longuement de nos histoires passées. Elle, elle n'avait jamais aimé et approchait les 30 ans. Moi, j'en avais 36. (réveillon 2003-2004) 
...On décida de se revoir. 
 
Pour ceux qui se souviennent, il avait neigé sur la régon parisienne le 1er janvier 2004. 
 
Donc le lendemain midi, je me lêve (chez moi) et je vois que tout est blanc : le rêve continue. Je suis à la limite de croire à la prémonition. Tout-est-ab-so-lue-ment-par-fait ! 
 
On allait se revoir dans la semaine.
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... Fait "d'hiver"... 
 
Je ne sais plus lequel avait appelé l'autre. De toutes façons, j'en avais décidé d'arrêter avec ses chichi "je n'appelle pas parce que la dernière fois c'est moi qui a appelé" "je vais attendre un peu pour faire désirer" ... j'avais envie de vivre un truc sincère. 
 
On s'est retrouvé à mi-chemin entre chez elle et chez moi. Elle était venue dans un petit cabriolet noir, elle était encore habillée de noir. Je n'ai rien, ni pour les couleurs sombres, ni les bagnoles, mais là c'était du grand style. Peut-être trop pour moi aime garder le tête froide et jouer de bonne humeur. 
On a fait un dîner dans un resto carrément nullissime car je m'étais trompé dans les adresses. Après, on a fait une ballade en voiture. On a choisit la sienne parce que franchement, la vieille fiesta, c'était pas le kif du moment. C'était agréable, on parlait de nous, nos envies, nos erreurs. On se disait que la prochaine histoire qu'on vivrait, il faudrait la réussir. Et pour celà, on prendrait son temps pour connaître l'autre. 
 
Et on a pris notre temps. 
 
Et on s'est revu le dimanche
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..."Dimanche d'Hiver"... 
 
On s'est donné rendez-vous chez moi. On s'appele pour qu'elle trouve bien le chemin et je l'attends au carrefour pour lui éviter les détails des sens interdits de 50 derniers mètres. 
le petit bolide arrive et s'arrête à mon niveau. Je glisse mes 1,87m dans l'habitacle. Elle est au téléphone avec une copine, j'essaye de faire le gentleman et fait mine de ne pas écouter. Oui c'est ce soir... oui... écoute je suis arrivée... oui, mais je te laisse... promis, je lui dirais ce soir... mais, ne t'en fais pas... allez, bisou 
Je la regarde, et c'est wwwoooOOOAAAAAOOOooouuuuu ! Elle a fait un broshing qui faisait de sa chevelure nacré un volume dingue sur son petit visage au traits si parfaitement fins. Je lui explique où se garer et la regarde fixer la route. Quelle allure. Même si ça s'arrête là, ça me suffit déjà. C'est trop parfait. 
 
On avait opté pour un ciné et hormis le resto, nous ne mangions pas ensemble. Le nouvel an comme cette fois là, nous avions mangé avant. Elle se disait difficile pour le choix des repas et préfèrait ainsi. Moi, je suis plutôt cuisine du Sud-Ouest et je ne me voyais pas imposer la cuisine à la graisse de canard flambée à l'armagnac à elle si raffinée, et d'un gabarit si frêle. 
 
Sur le chemin du ciné, j'avais profité de ce qu'elle disait pour rebondir et lui faire des avances. Elle me répond qu'elle ne sait pas si elle n'a pas bien compris ou si elle a mal entendu. J'ai l'air d'un con et je fait une pirouette à deux francs. 
 
Après le ciné, on va chez moi. Je lui fais écouter mes démos comme tout Afien le ferait. Elle parle de ses échecs, ses déceptions : elle a eu beaucoup de mecs totalement barges, pleins de reproches, qui la critiquaient sans cesse et lui disait qu'elle savait très bien ce qui déconnait chez elle. 
Je me suis levé, je lui ai pris les mains, l'invitant à se lever. Je lui ai dis que ce serait différent entre nous. Je l'ai approchée contre moi, et nous nous sommes embrassé. 
 
On s'était dit qu'on prendrait du temps pour se découvrir mais il était tard et on s'est allongé...