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Sujet "ETEIGNEZ VOS TELES" sur tf1

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Sujet de la discussion "ETEIGNEZ VOS TELES" sur tf1
Les intermittents
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631

Citation :
Bien sûr le truc qui tape (fort) sur la CGT est lui-même discutable. Il jauge les choses selon un seul angle : le tout privé, la concurrence, etc..



Euh, on a lu le même article ? IL dit au contraire que le privé ne doit pas financer un truc qui est du rôle de l'état. Que le pb, c'est que les spectacles ne sont pas payés à leur juste valeur, que l'état subventionne trop les salles et pas les spectacles qui vont avec... Proposer des chèques cultures pour l'accés aux plus démunis, c'est libéral, ça ? Défendre la culture au lieu des corporatismes, c'est du libéral ?

L'article est tout sauf ultra libéral, voire libéral tout court. Lis le bien en entier, pas que sur la CGT ( au début, j'ai eu peur en lisant le truc sur la CGT, puis j'ai continué...)
632

Citation : Euh, on a lu le même article ?


J'avoue que j'ai sauté pas mal de lignes, ayant l'impression d'y retrouver les argumentaires classiques du MEDEF. En fait, je viens de relire l'intégralité de l'article.
Il y a des choses intéressantes, des vérités et de contre-vérités ? Erreurs ou mauvaise foi ?

En tous cas, il y a une telle charge (avec des vérités et des contre vérités) contre la CGT que ça ressemble plus à un règlement de compte personnel qu'à un argumentaire.

Citation : IL dit au contraire que le privé ne doit pas financer un truc qui est du rôle de l'état


On a lu le même, mais pas COMPRIS la même chose. Dire que le privé ne doit pas financer ne veut pas dire qu'il ne doit pas faire, mais ne doit pas fournir les fonds. C'est d'ailleurs assez proche de l'idéal libéral l'état finance les entreprises pour remplir des missions de service public. D'ailleurs, il justifie les abus du privé par les abus du public. Sans déclarer que le privé devrait lâcher l'affaire.

Citation : Proposer des chèques cultures pour l'accés aux plus démunis, c'est libéral, ça ?


Oui : parque qu'il propose des "chèques culture" utilisables pour tous types de spectacles. Ce qui veut dire que les plus démunis les utiliseront pour aller aussi voir Jauni Haliday ou Satr Ac qui n'ont aucun besoin de subventions.
Ce qui contribuera a vider encore plus les spectacles plus "culturels" qui sont souvent plus accessibles parce moins coûteux.

J'ai vu cette année :
- Geoffrey Oryema
- Benabar
- Titi Robin (2x)
- Jaga Jazzist
- The Faint
- Ndegeocello
- La rumeur
et bien d'autres pour 10 euros ou moins. Ceci n'aurait jamais été possible sans des salles subventionnées. Et au double (prix logique pour ces concerts), je n'aurai pas pu y aller. En tous cas pas autant.

B.B.

P.S. : je redis qu'il y a aussi des choses intéressantes dans cet article... à prendre tout de même avec précautions.
633

Citation : Les tenants du libéralisme aimeraient bien que tout soit privatisé. Ainsi, tout serait à disposition du marché et tant pis pour ceux qui ne pourraient pas y accéder faute de moyens pour peu qu'on puisse vendre (cher) à ceux qui les ont, les moyens.



attention, les gars on déborde...
on ne parle pas de liberaux...on parle de l'AGCS...=L'Accord général sur le commerce des services

Je vais vous gonfler mais c'est notre avenir dans cet accord, ratifié par la France par le PS (et oui!!!, Jospin et Hollande en tête: c'est la vraie raison pour laquelle la base militante a lâché Lionel un 21 avril)...
ca veut dire l'ouverture à la concurrence des services publics et privatisations...
(sncf, laposte, securité sociale, culture, éducation!!!!!, l'eau(nottamment au Brésil où ca se bagarre severe)etc...)
Je vous donne des pistes de recherches:
https://www.reseauvoltaire.net/article9298.html
https://www.wto.org/french/tratop_f/serv_f/gatsqa_f.htm(attention c'est l'omc)


http://paris.indymedia.org/sommaire_theme.php3?id_mot=13=la vérité



je sais je vous ai plombé la soirée mais il faut le savoir...

634

Citation :
C'est d'ailleurs assez proche de l'idéal libéral l'état finance les entreprises pour remplir des missions de service public.



Ah, ok, on n'est pas du tout d'accord sur le mot libéral. Le service public n'existe pas dans le monde libéral. C'est le marché, car ses mécanismes sont fondamentalement bons ( ce qui est un axiome, comme le fait remarquer Stiglitz dans son genial "globalisation", et pas du tout démontré), qui permet à tous de bénéficier d'un meilleur service grâce à la concurrence. Que les secteurs concernés soient "anti concurrentiels", comme la culture, ça n'a pas l'air de les gêner, et pourtant, au niveau du raisonemment, c'est assez foireux.

> Billyboy, j'ai toujours pas l'impression que l'on parle du même article. Lis le bien en entier, si tu l'as pas fait.

Des trucs qui m'ont "marqué"

Citation :
Si nous pensons que le MEDEF a mis le doigt sur le vrai problème en dénonçant les employeurs des secteurs du spectacle et de l'audiovisuel qui abusent depuis des années des subventions à la production que représentent les allocations chômage, il se trompe cependant quand il met tous les employeurs dans le même sac. Il semble ignorer que la majorité des employeurs du secteur du spectacle, organisés sous forme d'associations ou de sociétés commerciales, ne devraient même pas relever du droit privé. Ces entreprises sont en fait des démembrements de l'État et des collectivités territoriales dont les salariés ne devraient pas relever du droit du travail, mais de la fonction publique. Il ne faut pas oublier que seules les entreprises privées relèvent des assedic et que le système ne concerne pas en principe les agents publics.



Citation :
Le MEDEF n'a pas conscience que les employeurs privés subissent une concurrence déloyale des très nombreuses entreprises para publiques sans réelle possibilité de critiquer cette situation puisque l'administration en charge de la contrôler est la principale instigatrice des déviances et a droit de vie et de mort sur elles par le biais des financements et des autorisations d'exercice. Les employeurs du privé qui recourent très largement à des faux contrats à durée déterminée d'usage et de façon très conséquente au travail au noir n'ont souvent pas le choix puisque le ministère de la culture, ses entreprises publiques, para publiques et privées et celles de ses agents utilisent ces méthodes depuis fort longtemps sans subir de critiques. Cette situation est aggravée par le fait que le secteur public exerce une domination écrasante sur le marché et que le syndicat CGT qui cogère ce système empêche toute critique indépendante d'émerger.



Celui là, là, il m'a ouvert les yeux sur un truc: pourquoi les employeurs privés ne peuvent pas forcément payer les prestataires comme il faut. Ca me paraît pas con, si ?

Citation :
Quand les entreprises publiques font un recours massif à l'intermittence illégale, il serait suicidaire pour une entreprise du secteur privé de payer le prix du travail à son coût réel. Les entreprises privées sont régulièrement condamnées pour ces pratiques, tout comme les entreprises publiques. La différence, c'est que lorsque l'entreprise publique ou parapublique est condamnée, c'est la collectivité qui paie alors qu'une entreprise réellement privée doit assumer les condamnations et les payer sur son budget. C'est la raison de l'existence des chaînes de sous-traitance si nombreuses dans le domaine de l'audiovisuel. Les entreprises titulaires des droits sur les œuvres font très souvent sous traiter la production exécutive par des entreprises aux durées de vie parfois fort brèves.


Il convient également de tenir compte du fait que les pouvoirs publics ne doivent pas aller trop loin dans leur volonté de contrôle, car ils risqueraient de déclencher des réactions des entreprises privées contre les très nombreuses infractions commises par les agents publics. Les pouvoirs public n'ont en réalité aucun moyen de faire appliquer le droit, tant la règle de droit est dévoyée. Dans le secteur culturel français, la règle de droit n'a qu'une fonction décorative. C'est la loi de jungle et du plus fort qui règne seule, l'état de droit est aussi inexistant dans l'exception culturelle française que la diversité qu'elle est sensée défendre.

Tout cela n'est donc que de la communication. Cela fait d'ailleurs 20 ans qu'on annonce périodiquement la même volonté de mettre fin aux abus et que rien ne change



Citation :
Ce qui est regrettable dans ce dossier, c'est que la subvention des Assedic à la culture est le seul espace de liberté laissé par le ministère de la culture et son chien de garde Cégétiste. En effet, alors que tous les mécanismes de subventionnement du ministère de la culture et de la CGT sont soumis au respect de contraintes plus ou moins importantes, et à un contrôle du "artistiquement et politiquement correct", le financement des Assedic est le seul financement automatique et objectif non soumis à des conditions artistiques ou politiques



Citation :
Quand une collectivité publique met 1 million d'euros pour le fonctionnement d'un centre culturel et 200 000 euros pour acheter des spectacles qui sont pourtant la raison d'être de l'existence de ces équipements, et des salaires versés aux fonctionnaires qui les gèrent, il ne faut pas s'étonner que les artistes soient payés par les assedic.

Quand un spectacle subventionné comprenant 40 artistes permanents, plus la technique et les décors, est vendu 15 000 Euros, soit à perte, il ne faut pas s'étonner que les entreprises privées intervenant sur le même secteur ne paient qu'une partie du travail dont ils ont besoin et font financer la disponibilité de leur personnel par les assedic.

Il est nécessaire de contrôler la vente à perte, en premier lieu celles pratiquée par les entreprises publiques subventionnées (le plus souvent illégalement). Il n'est nul besoin de légiférer, il suffirait "simplement" de faire respecter les réglementations existantes qui interdisent la vente à perte des institutions publiques ou parapubliques intervenants dans des secteurs concurrentiels.

Monsieur Lionel JOSPIN, alors Premier ministre l'a longuement expliqué dans le cadre de deux circulaires qui n'ont hélas pas franchi les murs du ministère de la culture.

Il faut accepter de payer les spectacles à un prix en relation avec leur coût réel, quitte à permettre à certain public un accès favorisé aux spectacles par le biais de chèques culture. Encore faut-il que ces chèques soient utilisables pour tous types de spectacles (3) et que leur montant soit réellement payé aux entreprises de spectacle par la collectivité publique



(j'ai fais un vulgaire copier coller des trucs qui m'ont interpellé).

Citation :
Oui : parque qu'il propose des "chèques culture" utilisables pour tous types de spectacles. Ce qui veut dire que les plus démunis les utiliseront pour aller aussi voir Jauni Haliday ou Satr Ac qui n'ont aucun besoin de subventions.



Euh, attend, déjà, ces trucs là, ce serait pas pour des trucs plus que bénéficiaires comme star ac' et cie ( A londres, c'est bien les musées et cie qui sont gratos le WE, et pour les chômeurs, etc... Pas les comedies musicales).

Surtout, ce que tu sous entend, pour moi, c'est de la dictature pure et simple. Si les gens ont envie de voir johnny, qu'ils aillent le voir. Et pourtant, je tiens par JP smet qqch et ce qu'il représente pour la moitié d'un connard.
635
Tien sj'ai appris que jhonny est et depuis longtemps endetté jusqu'au cou ...

c ca d'etre juste interprete et d'avoir beaucoup de copains :volatil:
636
Mmm jcomprend mieux
Fuck off !
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Citation :
Tien sj'ai appris que jhonny est et depuis longtemps endetté jusqu'au cou ...



A force de sortir avec des mineures, on le fait chanter, non ?
638
A moins que ce soit ses nouveaux amis corses ? :ptdr:
639
640
A propos de "chèques culture" pour les plus démunis. Je disais que j'étais contre s'ils permettaient daller voir de gros spectacles qui font plein de fric. Gabou répond :

Citation : Surtout, ce que tu sous entend, pour moi, c'est de la dictature pure et simple. Si les gens ont envie de voir johnny, qu'ils aillent le voir. Et pourtant, je tiens par JP smet qqch et ce qu'il représente pour la moitié d'un connard.


Ce n'est pas la question "connard" ou pas. Ni une question de (dé)goût. :clin:

Où as-tu vu que je veux interdire aux gens d'aller voir Jonnhy ?
Ce que je ne veux pas, c'est que l'état (ou n'importe quels fonds publics) subventionne directement ou non des productions privées qui tiennent la route financièrement.

Si le budget de la culture était infini, pourquoi pas ? Ce n'est évidemment pas le cas, loin s'en faut.

Les fonds publics, quelle que soit leur forme, y compris ces chèque culture qui sont plutôt une bonne idée, doivent donc aller à des productions qui ne peuvent pas tenir financièrement sur le sacro-saint marché.

B.B.