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Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)

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Sujet de la discussion Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)
Hop, après la loi DADVSI, la comission Olivennes, et d'autres encore, voici venue l'heure de la loi HADOPI, dont les dirigeants de Majors et les producteurs millionnaires disent du bien, et qui est en même temps décriés par un certain nombre d'économistes et de spécialistes de la culture "rampante".

Bien sûr, pas question ici d'échanger des liens permettant de télécharger illégalement des contenus, mais bien de discuter de ces propositions de loi, des enjeux de la relation entre bien numérique, internet et réseaux, etc.

Edit

J'ai oublié quelques liens pour vous faire une idée sur la question (si c'est pas fait) :

http://fr.readwriteweb.com/2009/01/20/a-la-une/rapport-gouvernement-hollandais-conclu-impact-positif-p2p-economie/

http://fr.readwriteweb.com/2009/02/26/prospective/hadopi-est-une-mauvaise-reponse-faite-par-des-gens-desempares/

https://www.numerama.com/recherche/hadopi
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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megaupload
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tout ce qui est megaupload, rapidshare et consors, c'est incontrôlable, car c'est du téléchargement sur des serveurs situé a l'étranger.
un petit lien sympa, sans doute deja posté il me semble:
http://linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html
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c'est marrant, ils ne parlent pas de privoxy ou de polipo... qui mariés avec transmission deviennent des armes redoutables contre hadopi...

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héhé...

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Les têtes pensantes lisent AF  Citation :

 

Le direct download, nouvelle cible de l’industrie musicale
Les producteurs indépendants de la SPPF ont mis en place un programme de lutte massive contre le téléchargement illicite sur le Web. Une mesure complémentaire de la campagne antipiratage menée par la Hadopi sur les réseaux de P2P.
l n’y a pas que le P2P dans la ligne de mire des ayants droit. Il y a aussi les sites de direct download, qui proposent des contenus à télécharger en un clic. Ces derniers font désormais l’objet d’une campagne antipiratage de la part de la Société civile des producteurs de phonogrammes (SPPF). On savait que la pratique existait, mais c’est la première fois que la SPPF reconnaît l’existence d’une surveillance massive de tels sites. Elle s’en est félicitée en présentant son bilan d’activité pour l’année 2010.
« Nous avons placé sous surveillance les principaux sites de direct download depuis le premier semestre 2010, précise Jérôme Roger, directeur général de la SPPF. Le système a depuis démontré son efficacité et nous avons décidé de communiquer sur le sujet. » Les services visés ne sont pas cités, mais on imagine aisément que les Megaupload et autres Rapidshare sont sur la liste noire de la SPPF.
Cette campagne ne cible pas les internautes qui fréquentent ces sites. La SPPF demandent directement aux sites incriminés le retrait des liens pointant vers des contenus illicites. Avec un certain succès, affirme-t-elle. « Sur les albums placés sous surveillance en 2010, nous obtenons un résultat positif dans 95 % des cas », se réjouit Jérôme Roger.
Le travail a été confié à la société française LeakID - qui a récemment fait l'objet d'un petit billet du blogueur Korben -, qui se charge d’envoyer les notifications aux sites en cause. Ces derniers jouent souvent le jeu, à l’image de Rapidshare, qui se félicite de lutter contre le téléchargement illicite.
377 611 relevés d'infractions sur le P2P en près de quatre mois.

Reste que la tâche paraît démesurée. Et pour un lien supprimé, c’est une dizaine d’autres qui apparaissent sur la Toile. Le direct download est devenu un sport quotidien pour nombre d’internautes. Ce que reconnaît Jérôme Roger : « Depuis un an, on constate qu’il y a un déplacement des pratiques de la piraterie du peer to peer vers le direct download. » Pas question pour autant de remettre en cause l’efficacité de la Hadopi.
Dans la présentation de son bilan 2010, la SPPF relève qu’elle a transmis à la Haute Autorité 377 611 relevés d’infractions pour téléchargement illicite depuis le mois de septembre 2010. A ce stade, elle lui en envoie environ 4 000 par jour, un chiffre qui devrait augmenter progressivement. Bref, le quota de 25 000 infractions quotidiennes constatées par l’industrie musicale serait déjà atteint. Mais pour combien de rappels à l’ordre envoyés par la Hadopi aux internautes suspectés ?
La SPPF laisse à la Hadopi le soin de communiquer sur le sujet. Mais on serait bien loin des objectifs initiaux de 10 000 avertissements par jour. Jérôme Roger ne dramatise pas pour autant. « Il faut laisser à la Hadopi le temps de mettre en place son dispositif technique tout en respectant les contraintes juridiques auxquelles elle est soumise. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle atteindra la volumétrie nécessaire pour que le dispositif de la riposte graduée soit efficace. » Un premier bilan sera fait à la fin de 2011. La Hadopi a un an pour faire ses preuves.
01net
le 11/01/11 à 19h14

 

 

 

[ Dernière édition du message le 17/01/2011 à 11:45:01 ]

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Quelle connerie alors...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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et je suis prêt a parier que ça coute une blinde ce truc

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Je suis tombé sur cette émission de radio récemment (en anglais) je pense que ça peut intéresser pas mal d'AFiens, Max Keiser interviewe Rick Falkvinge du Parti Pirate suédois:

 

https://www.archive.org/details/MaxKeiserRadio-TheTruthAboutMarkets-04February2012

 

Ils discutent un peu de megaupload, des législations SOPA/PIPA/ACTA, et beaucoup aussi des nouveaux modèles de distribution que, selon eux, ces lois sont sensées bannir pour préserver le lobby de hollywood. Ils sont pas forcément objectifs, mais ils ont beaucoup de réflexions intéressantes, qu'on entend très peu, ou de manière pas très intelligible dans les médias en général.

 

Surtout, on en apprend aussi pas mal sur l'économie du divertissement, bref j'en recommande vraiment l'écoute, en particulier à ceux qui vivent de la musique.

 

Par exemple, Max Keiser a un site où n'importe qui peut financer un film (généralement des docs de 10-20 minutes) et ensuite toucher quelques royalties sur les bénefs. Je vous avoue que je comprend pas exactement comment ça marche, mais le modèle économique est intéressant puisqu'il permet un lien diret entre production et financeurs, en bypassant la distribution.

 

Selon eux, c'est précisément ce que voulait éviter 'Hollywood' (comme ils disent) en fermant megaupload. Ce serait le créateur qui était visé après avoir annoncé le lancement de megabox, où les artistes se seraient vu reverser 90% des bénéfices sur la plateforme de téléchargement.

La musique adoucit les meurtres...

179
en français, l'émission de 12h à 12h30 aujourd'hui (donc à l'instant) sur france culture traitait aussi de ce sujet

pas encore de lien du coup, trop frais

Non je ne mettrai pas de pull

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