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Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)

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Sujet de la discussion Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)
Hop, après la loi DADVSI, la comission Olivennes, et d'autres encore, voici venue l'heure de la loi HADOPI, dont les dirigeants de Majors et les producteurs millionnaires disent du bien, et qui est en même temps décriés par un certain nombre d'économistes et de spécialistes de la culture "rampante".

Bien sûr, pas question ici d'échanger des liens permettant de télécharger illégalement des contenus, mais bien de discuter de ces propositions de loi, des enjeux de la relation entre bien numérique, internet et réseaux, etc.

Edit

J'ai oublié quelques liens pour vous faire une idée sur la question (si c'est pas fait) :

http://fr.readwriteweb.com/2009/01/20/a-la-une/rapport-gouvernement-hollandais-conclu-impact-positif-p2p-economie/

http://fr.readwriteweb.com/2009/02/26/prospective/hadopi-est-une-mauvaise-reponse-faite-par-des-gens-desempares/

https://www.numerama.com/recherche/hadopi
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Bon p'tit article :bravo:

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

Mes photos ici

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Hors sujet : Epreuves torchées ! :bravo:

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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La finalité de la loi Hadopi n'est elle pas de forcer les gens à installer LE logiciel approuvé par l'état sur les machines des français ?
Que pourra faire ce logiciel une fois installé ?? Grand mystère... Et très inquiétant...

Sachant que n'importe qui peut prendre votre IP, et que c'est sur le rapport d'IP que se base cette loi, alors autant dire qu'on pourra venir vous retirer le permis de conduire parce-qu'un type utilise vos plaques d'immatriculation à l'autre bout de la France.
Sauf que pour le cas d'Internet, le type peut très bien être à n'importe quel endroit de la planète.

J'ai suivi les débats à l'assemblée, et c'était à mourrir de rire.
Christian Paul, Patrick Bloche, Jean Pierre Grard ont sorti tour à tour des arguments percutants, et incisifs qui prouvent le degré zéro de cette loi.
Mme "Anéfé" ,ministre de la culture, est bien incapable de répondre à ces questions pertinentes.
Il va sans dire que les dés sont jetés. Et qu'il n'y a pas de débat à l'assemblé.

Aux dernières nouvelles, le site Jaimelesartistes.fr était fermé. Site rappelons le qui n'est qu'une vaste propagande. Les artistes concernés ont été missioné pour communiquer et avaliser la loi Hadopi... Certainement sous pressions...

Le droit d'auteur a été créé pour protéger l'artiste CONTRE les éditeurs... Et maintenant, les majors utilisent ce droit d'auteur pour soit disant proteger les artistes... à mourrir de rire.
Un site de Jeunesse UMP avait posté leur inquiétudes par rapport à cette loi, il a été très vite "nettoyé"...avec des propos pro-Hadopi.

Monsieur Universal se frotte les mains. Son secteur est en crise, ou plutot en mutation...Mais lui, il a pas su prendre le bon train...Alors il fait appel à ses copains pour légiférer.

Toujours d'après ce monsieur Universal, quand on téléchage un MP3 "le MP3 il vient de chine, et il a mis 3 jours pour arriver sur la machine du pirate"...
Du grand délire...

Espérons que le lobby de la musique ne vienne pas pourrir et corrompre la commission européenne...
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J'vous ai fait un p'tit smiley qui peut servir ici :mrg:

« Ce n'est pas sur une montagne qu'on trébuche, mais sur une pierre. » - Proverbe indien

Mes photos ici

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:mdr:


Anéfé... :bravo:
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Citation :
40 stars de la chanson et du cinéma unis derrière la loi Hadopi

Le principe de riposte graduée séduit le monde des artistes. Et même ceux qui ne portent pas le gouvernement dans leurs coeurs approuvent l'idée d'alerter puis de sanctionner par une suspension de l'accès à Internet l'internaute récidiviste. Lundi, alors que l'examen du texte était à l'ordre du jour à l'Assemblée nationale, une quarantaine d'entre eux se sont réunis au théâtre de l'Odéon pour exprimer leur ras-le-bol. Revue d'effectifs.

"Quand on va dans un musée, on ne repart pas avec un tableau sous le bras. Défendre la loi d'un gouvernement avec lequel on n'est pas forcément d'accord n'est pas un exercice facile. Mais cette loi est juste", estime le jeune chanteur Da Silva.

"Aux yeux de certains, il semblerait que voler une oeuvre de l'esprit ne soit pas un vol !", s'insurge le scénariste Jean-Claude Carrière.

"Pour élever ma gamine, il faut que je gagne ma vie", souligne la jeune chanteuse Agnès Bihl. "Si on ne peut plus le faire en chantant, il faudra prendre un autre boulot ; on va tomber dans l'amateurisme", argumente-t-elle.

La chanteuse Françoise Hardy est "absolument d'accord avec cette loi". "C'est notre gagne-pain que nous défendons", souligne-t-elle. Son fils, le chanteur Thomas Dutronc, estime que "les jeunes artistes sont en danger". "Ceux qui ne défendent pas la loi sont démagos", ajoute-t-il.

Le chanteur Sanseverino s'agace que l'on puisse faire passer les défenseurs de cette loi pour une "bande de gros bourgeois" qui ont peur de se faire voler. "Il va bien falloir faire des menaces pour que les gens arrêtent de télécharger", a-t-il considéré.

"La loi n'est peut-être pas parfaite. Mais quand j'entends dire qu'elle est liberticide, cela me rend fou furieux", s'est exclamé le cinéaste Alain Corneau.

"Je vis très mal d'être accusé d'être liberticide en défendant cette loi", a, quant à lui, déclaré le cinéaste Christian Carion, qui juge cela "insultant". "La finalité du texte n'est pas de couper l'accès à Internet. Son but fondamental est de rappeler que pirater est illégal", a-t-il dit.

Alain Chamfort relève que "pirater n'est en rien un droit fondamental". Il juge "inquiétante la violence de certains pirates" à laquelle il a eu l'occasion d'être confronté lors de "chats".

Le cinéaste Jean-Jacques Annaud s'est déclaré "stupéfait de la hargne de certaines personnes qui ont pris l'habitude de la gratuité".

Les chanteurs Dani, Christophe Mae, Arthur H., Maxime Le Forestier, le jazzman Didier Lockwood, les cinéastes Nadine Trintignant et Radu Milhaieanu participaient également à la rencontre, organisée par la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem) et la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD).

Publié le 30/03/2009 à 18:11 - Modifié le 31/03/2009 à 07:10 Le Point.fr



Il y a des commentaires intéressants et je ne peux m'empêcher de vous livrer quelques tranches:

Citation : Bonjour, tout est dit dans le ""titre"" les artistes, il faut je pense re définir la signification du mot artiste, si on prend Thomas Dutronc comme exemple, bahh je préfère l'original son papa !

Quant à certains artistes ""va peut être falloir se mettre ""au boulot", "refaire des concerts, arrêter les clips stupides et faire de la ""vrai ""musique"" et pas une espèce de nuisance sonore, enfin et re bref , faites votre vrai boulot, musique, ciné, mais qui donne envie, "qu'on" ne regrette pas les euros dépensés dans une salle de ciné (sans compter le popcorn et le parking), qu'on ne regrette pas l'album acheté avec 1 ou 2 titres ""corrects",




Citation : On a tellement tout fait pour que la musique soit jetable qu'il est normal qu'avec une telle éducation, le public lobotomisé depuis des lustres; consomme... C'est vous qui leur avez appris la consommation... L'artiste se suffit à lui-même.




Citation : Ben oui les pauvres, il va falloir qu'ils bossent dur, et qu'en plus ils fassent de la qualité, et à prix raisonnable (il va falloir que les distributeurs revoient leurs marges)... en bref bienvenue dans la vie normale...



:bave:
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Deux derniers pour la route

Citation : La loi Hadopi c'est jeter le bébé avec l'eau du bain. Il y a plus radical ;exterminons la planète et il n'y aura plus de telechargements, plus de politiques subersives, plus de linux... tout le monde y gagne si on est tous morts !



Citation : Maintenant que nous avons une liste de noms, je propose de boycotter tout ces braves gens. Après tout le piratage est une forme de reconnaissance dont ils ne souhaitent pas faire partie, non ? Laissons les en paix ;))))

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Voici un article paru dans le quotidien La Provence:


Citation : Alors que le projet de loi Création et internet (en discussion aujourd'hui à 17h30 à l'Assemblée générale), aussi appelé "loi Hadopi", est présenté comme défendant les artistes, Gari Greu, membre de Massilia Sound System, prend les politiques à contre-pied en dénonçant le "tout répressif".

- Que pensez-vous de ce projet de loi Création et internet ?
Gari Greu : C’est rétrograde comme méthode. En plus, ça ne va pas pouvoir fonctionner, c'est inapplicable pour plein de raisons ; ne serait-ce que parce qu’internet est plein de malins qui utilisent la connexion internet du voisin. Non, ce n’est pas une solution…
Mais le tout répressif me gave, c’est un peu la solution proposée à tous les problèmes en ce moment. S’il y avait vraiment un truc à faire, ça aurait été d’aller voir les fournisseurs d’accès, c’est eux les gros gagnants.

- Vous êtes donc pour compenser le manque à gagner du téléchargement illégal par une taxe aux fournisseurs d’accès à internet ?
G.G. : Je me sens pas très concerné par cette histoire de "manque à gagner." Moi, en tant que chanteur et musicien, qu’on me télécharge je m’en moque ! Au contraire, ça veut dire qu’on m’écoute, que je touche les gens. Et je le comprends très bien : les jeunes d’aujourd’hui, ça fait 15 ans qu’ils téléchargent de la musique. Acheter un CD pour eux c’est un peu comme aller à la messe. Evidemment, le facteur économique m’intéresse moins qu’il n’intéresse les grosses maisons de disque.

- Vous ne comptez pas sur l’argent issu des ventes de vos disques ?
G.G. : L’argent ? Avec Massilia Sound System, chaque fois qu’on vend un CD, je gagne 15 centimes d’euros, alors quand on en vend 30 000 je vous laisse faire le compte. Mes morceaux je peux les donner, c’est pas avec ça que je mange ! Mais Universal, Carrefour, la Fnac eux ils mangent avec ça. Nous on se fait baiser, on a dû trouver d’autres choses pour vivre que les ventes de disque. Nous on fait des concerts.

- Et ça suffit ?
G.G. : La preuve : quand Universal licencie, nous on embauche pour nos concerts ! En plus le téléchargement nous profite, ça nous amène beaucoup plus de monde aux concerts. Quand j’étais jeune, je possédais 15 vinyles en tout, si j’avais pu télécharger je ne me serais pas gêné !
Ma culture musicale aurait été bien plus grande ! Aujourd’hui, les jeunes ont cette possibilité et c’est génial pour eux, ils connaissent tous les styles maintenant. Le public qu’on a devant nous à chaque concert est bien plus qualifié qu’il ne l’était.

- Considérant cela, pensez-vous que le téléchargement légal ait de l’avenir ?
G.G. : De l’avenir, je ne pense pas, le téléchargement légal ça doit représenter que 5% du téléchargement global. C’est plutôt sur l’avenir du disque qu’il faut s’interroger. En France, il y a un album téléchargé légalement pour dix vendus physiquement, aux Etats-Unis c’est le contraire. Moi je télécharge tout mais j’ai l’achat militant, j’achète ceux qui véhiculent des idées.

- Cependant on ne peut nier la chute du marché du disque…
G.G. : On en était arrivé à des trucs absurdes. Dans les années 90, n’importe qui vendait 500 000 albums quand Gainsbourg atteignait parfois péniblement les 18 000 ! Ces énormes ventes ne voulaient plus rien dire du tout, surtout que beaucoup ne prenait pas la peine de faire trois concerts.
Aujourd’hui, on revient enfin à des trucs plus humain. Surtout qu’on parle beaucoup du téléchargement, mais la baisse des ventes ce n’est pas ça. Avant, à la Fnac, on ne trouvait que des disques et des bouquins. Aujourd’hui il y a les jeux, les ordinateurs, les DVD… l’offre Loisirs a été multipliée par 50 !

- Finalement vous vous proclamez clairement en faveur du téléchargement ?
G.G. : Pas tout à fait. Le MP3, c’est de la merde : il n’y a plus de fréquences ni hautes ni basses, les minots n’écoutent plus que ça et ne savent plus ce que c’est qu’un son correct. Et puis le téléchargement ça peut être génial mais il ne faut pas que ça aille jusqu’à l’indigestion. Tu peux pas tout prendre d’un coup, avec la culture il faut que ce soit progressif.

- Pensez-vous que l’industrie de la musique est en train de vivre une révolution ?
G.G. : J’aime bien cette période qu’on est en train de vivre, ça remet en question tous les gras du bide assis sur leur petit pouvoir. Nous-mêmes on doit réfléchir, trouver de nouvelles idées… et pour un artiste, c’est essentiel.
Avec Massilia Sound System, on a résolu le problème d’emblée en réfléchissant sur notre fonction. On fait danser les gens le samedi soir, on essaie de donner un sens à notre métier, d’être ancré dans la vie de tous les jours. Et puis c’est le luxe de l’intermittent, j’ai le temps de réfléchir et d’analyser la société…


Massilia Sound System sera en concert le 1er mai au festival Couleurs urbaines à la Seyne-sur-Mer et le 9 juillet à Martigues. Leur album "Oai e libertat" est toujours en vente. www.massilia-soundsystem.com

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Et Hop, ces sales bâtards ont voté la loi hier soir, en fin de séance. Le total des votants représente 2.5 de l'assemblée. Merveilleux.

https://www.numerama.com/magazine/12527-La-loi-Hadopi-votee-a-la-sauvette-par-une-poignee-de-deputes.html
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Et on appelle ça la démocratie...

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier