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Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)

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Sujet de la discussion Internet et législation (Hadopi, p2p, etc.)
Hop, après la loi DADVSI, la comission Olivennes, et d'autres encore, voici venue l'heure de la loi HADOPI, dont les dirigeants de Majors et les producteurs millionnaires disent du bien, et qui est en même temps décriés par un certain nombre d'économistes et de spécialistes de la culture "rampante".

Bien sûr, pas question ici d'échanger des liens permettant de télécharger illégalement des contenus, mais bien de discuter de ces propositions de loi, des enjeux de la relation entre bien numérique, internet et réseaux, etc.

Edit

J'ai oublié quelques liens pour vous faire une idée sur la question (si c'est pas fait) :

http://fr.readwriteweb.com/2009/01/20/a-la-une/rapport-gouvernement-hollandais-conclu-impact-positif-p2p-economie/

http://fr.readwriteweb.com/2009/02/26/prospective/hadopi-est-une-mauvaise-reponse-faite-par-des-gens-desempares/

https://www.numerama.com/recherche/hadopi
"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Régalez-vous !!! Y a des pépites !!!

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Citation :
En attendant, le téléchargement augmente!



En plus rapide, et bouffant moins de bande passante en upload, etc. En mieux quoi...

In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...

Vos meilleures BO

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Orange fait ses adieux à son logiciel de contrôle du téléchargement

Suite à la faille de sécurité découverte sur un de ses serveurs, Orange a décidé d’arrêter la commercialisation de son logiciel anti-téléchargement illégal. Les clients concernés ont été avertis.

Actualité. Publié sur ITespresso.fr par Anne Confolantle 18 juin 2010 à 12:54


Orange retourne sa veste. Le FAI a décidé de suspendre la commercialisation de son logiciel de “contrôle du téléchargement“, permettant à ses clients, dans le respect de la loi Hadopi, de renforcer leur protection contre le téléchargement illégal.

On peut ainsi lire, sur le site d’Orange dédié à cette offre : “Suspension de la commercialisation de l’option”.

Proposé à deux euros par mois sans engagement et lancé le 10 juin dernier, ce nouvel outil devait permettre, avec “une approche pédagogique” comme l’a souligné Orange, de “sécuriser et contrôler vos ordinateurs connectés à Internet contre des usages de téléchargement illégaux en peer-to-peer”, pour des PC équipés de l’OS Windows.

Seulement, ce bel édifice a commencé à vite se fissurer. Le week-end dernier, le blog Bluetouff.com a rapporté qu’une faille de sécurité affectant un serveur de NordNet, filiale du groupe France Telecom – Orange, avait permis à un spécialiste de la sécurité d’accéder à la liste des adresses IP des clients ayant installé le logiciel anti-téléchargement illégal.

Contacté par la rédaction d’ITespresso.fr dans la journée du 14 juin, Orange avait alors affirmé que la faille dans le serveur NordNet “avait été corrigée”. Orange nous a précisé aujourd’hui que ce serveur “était désormais fermé”.

Echaudé, Orange a pour le moment préféré abandonner la commercialisation de cette offre. Selon le service de presse du FAI, celui-ci se dirige vers un “arrêt définitif” de ce service.

Logiciel de sécurisation : Orange devrait s’en remettre à la Hadopi

Depuis le 16 juin, le FAI a contacté la vingtaine de clients qui ont souscrit cette offre “pour leur rembourser les deux euros payés lors de l’inscription au service et les aider à désactiver le logiciel”, a précisé le service de presse d’Orange à la rédaction d’ITespresso.fr.

Pour autant, la prochaine étape pour Orange sera certainement de proposer un logiciel de sécurisation labellisé, comme le prévoit la loi Hadopi.

En effet, cette loi prévoit que les internautes devront s’équiper d’un logiciel de sécurisation (reste à en connaître les contours par décret) et les FAI seront obligés de proposer des solutions ad hoc à leurs clients.

La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et de la protection des droits sur Internet doit encore définir les spécifications auxquelles devront répondre ces fameux logiciels anti-piratage.

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Je ne savais pas où poster cet article, alors je l'ai posté ici car je pense qu'il est proche de ce fil de discussion.
Citation de L'Express :

Prince: "Le net est complètement mort"

Par Vanessa Ferrere, publié le 06/07/2010 à 16:00

Le tabloïd anglais Daily Mirroir publie une interview exclusive de Prince. Pour le chanteur, l'ennemi numéro 1 s'appelle Internet.

Hors de question pour Prince de publier sa musique sur Internet. Dans une interview accordée au journaliste Peter Willis, et publiée dans le Daily Mirror le 5 juillet, la légende du rock avoue être contre toutes formes de diffusion musicale sur le Web. La Toile n'a pas l'air d'être sa tasse de thé.

"L'Internet est complètement mort. Je ne vois pas pourquoi je donnerai ma nouvelle musique à iTunes ou à quelqu'un d'autre. Ils ne me donneront pas d'avance pour ces titres et se mettront en colère, ensuite, s'ils ne peuvent pas récupérer ma musique". Le chanteur de Purple Rain semble avoir une dent contre le Web et se refuse à tout contact avec lui. Contrairement à la plupart des autres stars du rock, il a d'ailleurs interdit à YouTube et iTunes d'utiliser sa musique. Selon Prince, "tous ces ordinateurs et les gadgets numériques ne sont pas bons."


Pour la sortie de son prochain album 20ten, il n'y aura donc pas de téléchargements. En raison des combats de Prince contre les abus d'Internet, son nouvel opus ne sera publié que sous forme de CD et vendu avec certains magazines. En France, vous pourrez vous procurer 20ten en achetant l'hebdomadaireCourrier International.

La sortie de l'album ayant été retardée, aucune date de sortie n'est pour le moment communiquée.


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Hors sujet :
"tous ces ordinateurs et les gadgets numériques ne sont pas bons."

J'aimerai bien savoir comment il s'enregistre... icon_rolleyes.gif


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il me semble qu'il a pourtant été un des pionniers, à vendre ses morceaux uniquement en ligne ?


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

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Nice. icon_bravo.gif

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.

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2 jours de DDOS seulement pour hadopi, ce site méritait plus ...

 

 

[ Dernière édition du message le 09/10/2010 à 19:47:07 ]

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Le point de vue de Gene Simmons, music-businessman réputé...


"And in the end, the love you take is equal to the love you make"

Mes annonces de matériel guitare

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Bon ben voilà Loopsi est passé aussi.

Ben il est temps de passer au concret : comment on se protège de ça ?

Je sais pas si on peut en parler sur AF mais je compte personnellement bien faire tout ce que je peux pour rendre la tâche difficile à ceux qui l'ont souhaité...

Vous savez où on trouve des infos à ce sujet ?

Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier

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Premiers bugs au siège de l'Hadopi

LEMONDE | 13.01.11 | 13h55  •  Mis à jour le 13.01.11 | 13h58

 

Saluons la franchise de l'Hadopi : la Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet a reconnu, mercredi 12 janvier, lors d'une conférence de presse, l'existence de bugs et d'un manque de moyens dans sa mission de lutte contre le téléchargement illégal d'oeuvres. Lancée le 1er octobre 2010, la "réponse graduée" consiste à envoyer un premier e-mail d'avertissement à un internaute dont l'adresse IP (l'identifiant de connexion) a permis un téléchargement illégal. La procédure peut s'arrêter là, ou s'envenimer et aboutir à la coupure de l'accès à Internet de l'abonné pendant un mois, sur décision du juge. On n'en est pas là : l'Hadopi s'apprête, pour l'instant, à envoyer les deuxièmes e-mails d'avertissement aux récidivistes.

 

La mise en route est laborieuse. Selon les chiffres officiels, l'Hadopi reçoit tous les jours 70 000 adresses IP suspectes de la part des sociétés de perception et de répartition des droits, dans les secteurs de la musique et du cinéma. Sur ce total, elle n'envoie "que" 2 000 e-mails - ou recommandations - par jour aux internautes. Pourquoi un tel décalage ? "C'est une question de capacité du système actuel", a déclaré, lors de la conférence de presse, Mireille Imbert Quaretta, présidente de la commission de protection des droits (CPD), chargée de mettre en oeuvre le processus.

 

Les 70 000 procès-verbaux reçus chaque jour sont "cryptés", a-t-elle précisé. Seule une "extraction", dont le pourcentage n'a pas été précisé, est décryptée. Il y a aussi ces "incidents" qui retardent le traitement quotidien. Certains internautes ont reçu un e-mail d'avertissement qui apparaît sur l'écran de "manière oblique". Il faut identifier d'où vient l'erreur. Ou encore, la CPD reçoit "deux saisines visant la même oeuvre et la même adresse IP. (...) On a donc dû réajuster notre système de traitement", ajoute-t-elle.

 

MmeImbert Quaretta ne s'est donc pas contentée de répéter les traditionnels arguments justifiant la lente montée en puissance de l'Hadopi( Le Monde du 29 décembre 2010) : l'Hadopi "n'est pas un radar automatique" et n'est "pas là pour faire du chiffre", etc. De chiffres, il en est désormais question. L'Hadopi se fixe l'objectif d'adresser "10 000 recommandations par jour" à la fin du premier semestre. Et lorsque le système de traitement sera à la hauteur de la tâche, la présidente de la CPD le promet, "On n'aura plus de limites."

Clarisse Fabre Article paru dans l'édition du 14.01.11

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Citation :

Certains internautes ont reçu un e-mail d'avertissement qui apparaît sur l'écran de "manière oblique".

 

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La musique adoucit les meurtres...

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Hier à la radio ils parlaient d'un site de téléchargements pour des films, pas peer to peer, qu'ils auraient beaucoup de mal à contrôler, mais j'ai pas retenu le nom...

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megaupload
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tout ce qui est megaupload, rapidshare et consors, c'est incontrôlable, car c'est du téléchargement sur des serveurs situé a l'étranger.
un petit lien sympa, sans doute deja posté il me semble:
http://linuxmanua.blogspot.com/2009/04/10-antidotes-anti-hadopi.html
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c'est marrant, ils ne parlent pas de privoxy ou de polipo... qui mariés avec transmission deviennent des armes redoutables contre hadopi...

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héhé...

"C'est blazman legacy ici" (Apocryphe) / Live music / Soundcloud
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Les têtes pensantes lisent AF  Citation :

 

Le direct download, nouvelle cible de l’industrie musicale
Les producteurs indépendants de la SPPF ont mis en place un programme de lutte massive contre le téléchargement illicite sur le Web. Une mesure complémentaire de la campagne antipiratage menée par la Hadopi sur les réseaux de P2P.
l n’y a pas que le P2P dans la ligne de mire des ayants droit. Il y a aussi les sites de direct download, qui proposent des contenus à télécharger en un clic. Ces derniers font désormais l’objet d’une campagne antipiratage de la part de la Société civile des producteurs de phonogrammes (SPPF). On savait que la pratique existait, mais c’est la première fois que la SPPF reconnaît l’existence d’une surveillance massive de tels sites. Elle s’en est félicitée en présentant son bilan d’activité pour l’année 2010.
« Nous avons placé sous surveillance les principaux sites de direct download depuis le premier semestre 2010, précise Jérôme Roger, directeur général de la SPPF. Le système a depuis démontré son efficacité et nous avons décidé de communiquer sur le sujet. » Les services visés ne sont pas cités, mais on imagine aisément que les Megaupload et autres Rapidshare sont sur la liste noire de la SPPF.
Cette campagne ne cible pas les internautes qui fréquentent ces sites. La SPPF demandent directement aux sites incriminés le retrait des liens pointant vers des contenus illicites. Avec un certain succès, affirme-t-elle. « Sur les albums placés sous surveillance en 2010, nous obtenons un résultat positif dans 95 % des cas », se réjouit Jérôme Roger.
Le travail a été confié à la société française LeakID - qui a récemment fait l'objet d'un petit billet du blogueur Korben -, qui se charge d’envoyer les notifications aux sites en cause. Ces derniers jouent souvent le jeu, à l’image de Rapidshare, qui se félicite de lutter contre le téléchargement illicite.
377 611 relevés d'infractions sur le P2P en près de quatre mois.

Reste que la tâche paraît démesurée. Et pour un lien supprimé, c’est une dizaine d’autres qui apparaissent sur la Toile. Le direct download est devenu un sport quotidien pour nombre d’internautes. Ce que reconnaît Jérôme Roger : « Depuis un an, on constate qu’il y a un déplacement des pratiques de la piraterie du peer to peer vers le direct download. » Pas question pour autant de remettre en cause l’efficacité de la Hadopi.
Dans la présentation de son bilan 2010, la SPPF relève qu’elle a transmis à la Haute Autorité 377 611 relevés d’infractions pour téléchargement illicite depuis le mois de septembre 2010. A ce stade, elle lui en envoie environ 4 000 par jour, un chiffre qui devrait augmenter progressivement. Bref, le quota de 25 000 infractions quotidiennes constatées par l’industrie musicale serait déjà atteint. Mais pour combien de rappels à l’ordre envoyés par la Hadopi aux internautes suspectés ?
La SPPF laisse à la Hadopi le soin de communiquer sur le sujet. Mais on serait bien loin des objectifs initiaux de 10 000 avertissements par jour. Jérôme Roger ne dramatise pas pour autant. « Il faut laisser à la Hadopi le temps de mettre en place son dispositif technique tout en respectant les contraintes juridiques auxquelles elle est soumise. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle atteindra la volumétrie nécessaire pour que le dispositif de la riposte graduée soit efficace. » Un premier bilan sera fait à la fin de 2011. La Hadopi a un an pour faire ses preuves.
01net
le 11/01/11 à 19h14

 

 

 

[ Dernière édition du message le 17/01/2011 à 11:45:01 ]