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A tous les profs de maths qui trainent ! Question geek inside

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Sujet de la discussion A tous les profs de maths qui trainent ! Question geek inside
Je revois mes cours devant Af ( :oops: ) et je suis devant un pb métaphyisique qui risque de m'empêcher de dormir, et je trouve pas la soluce sur le net...

C'est un truc de base sur les tribus et mesure. Y a qqn qui pourrait m'aider (je crois qu'il y a des profs de maths qui trainent ici) ?
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26
Vous êtes vraiment des branques. C'est dans toutes les annales ce pb.
Pfff...J'm'en va me piauter tiens...
27
Mr talou voudrait connaître ta question précisément la dedans :eek2:
28
Quoi quoi quoi :oops2:



.... bon je t'avais dit "pas au-dessus de level 8" : c'est pas bien de se moquer des vieilles personnes :oops:

I'm Back

29
> Talou: mes questions :

1: comment définit on la limite d'une suite d'ensembles dans le cas d'une suite monotone ( où intuitivement, je me dis qu'elle doit exister et être unique). Peut on généraliser la définition à une suite quelconque (ie non monotone ) d'ensembles ?

2: Pour une suite croissante, m(U An, n=1..oo) = lim(m(An), n-> oo): je veux le démontrer. On aboutit facilement en décomposant les An en Bn à m(U Ai, i=1..n) = m( Ai ). Mon pb, c'est comment passer à la limite ? A gauche, on peut, c'est la propriété fondamentale d'une mesure additive* . Mais à droite ? On écrit lim(m(Ai), i->oo), ou m(lim(Ai, i->oo)) ? Pourquoi ?

La question 2 m'interesse plus, enfin dans l'immédiat.

* ( rappel: pour des ensembles disjoints 2 à 2, m(U An, n=1..oo) = somme( m(An, n=1.oo)), pour toute suite An de T)

Citation :
... bon je t'avais dit "pas au-dessus de level 8" : c'est pas bien de se moquer des vieilles personnes



ça doit êtr niveau bac+2/+3, maitrise maximum (je connais pas le niveau de la fac de maths, j'y ai jamais mis les pieds, malheureusement).
30
SPAMABRANCHE :8O:

I'm Back

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Bon ben désolée Gabou :oops: .

Mr talou a loupé Ardisson pour trouver une solution à ton prob, recherches sur Google; tiens il ya encore une fenêtre ouverte avec les théories de Borel etc etc

tout ça pour finalement effacer ce qu'il avait commencé à répondre :nawak:

Je crois que visiblement il yavait des choses qui le gênait dans ton énoncé. Enfin bref; si tu peux apporter d'autres précisions à l'avenir, il essaiera peut être de nouveau
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Citation : Mr talou a loupé Ardisson pour trouver une solution à ton prob, recherches sur Google; tiens il ya encore une fenêtre ouverte avec les théories de Borel etc etc



au moins, il a fait travailler sa cervelle plutot que de se laver le cervelas à l'eau de javel!!!




Gabou:
J'ai plus les techniques de demonstration mais il me semble que c'est bien la propriété fondamentale d'une mesure additive un peu retournée qui te permettras de trouver le résultat...

peut etre avec une suite Bm=An où m=2n (peut etre que je me fourvoie)
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Citation : plutot que de se laver le cervelas à l'eau de javel!!!



Pourquoi tu dis ça ? :??:

On regarde cette émission depuis pas mal de temps et en fait ça nous détend surtout quand le petiot a mis 2 plombes avant de s'endormir parce qu'il a mal aux dents, une rhino etc...

On ne prend pas ce qui se dit dans cette émission comme parole d'évangile, mais il ya qques fois des confrontations intéressantes, notament sur les thèmes de la religion etc...

Pour ce qui est du show bises et de la musique la programmation est nulle j'en conviens
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Citation : Pourquoi tu dis ça ?


par provocation :cobra:


non, c'est vrai, c'est l'une des meilleures prog du paf et puis c'est bon de se detendre parfois...

Juste que la télé c'est abrutissant parfois et desocialisant souvent!!
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Ah ben on est daccord.
D'autant plus que c'est la seule émission qu'on regarde avec des infos de temps en temps

Bon allez, good night je suis très fatiguée :zzz:
36

Citation :
ai plus les techniques de demonstration mais il me semble que c'est bien la propriété fondamentale d'une mesure additive un peu retournée qui te permettras de trouver le résultat...



Oui, mais mon pb n'est pas là. Je pense honnêtement que mon énoncé est clair :oops: (je fais mon calimero, là).

Avec mes Bn, je sais que m(U An, n=1..oo) = m(U Bn, n=1..oo) = somme( m(Bn), n=1..oo), en utilisant l'additivité. Le pb est comment passer de somme(m(Bn), n=1..oo) à lim(m(An), n->oo).

Pour n fini, comme Bn = An privé de A(n-1), somme(m(Bi), i=1..n) = m(A1) + m(A2) - m(A1) + m(A3) -m(A2) ... + m(An) = m(An).

Donc m(UAi, i=1..n) = m(An) pour n dans N.

A droite, on peut passer à la limite (propriété d'une mesure sur une tribu), on sait que m(U An, n=1..oo) = m(U Bn, n=1..oo) = somme( m(Bn), n=1..oo). J'arrive pas à faire le lien entre somme(m(Bn), n=1..oo) et lim(m(An), n->oo). En fait, c'est peut être par définition, et il y a rien à montrer.

C'est plus clair, là ? ( putain, sans symbole mathématique, pas simple... Ca me rappelle le temps où je démontrais l'égalité d'ensembles avec des phrases en début de prépa :oops: )
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:idee2: c le moment pour toi d'utiliser les smileys personnalisés, hihi..
38
Ça me donne des idées :diable:
39
+ = :violent: :rocket:

:argue: + :ange: + :aime2: = :boire:

=

:zzz: * :twisted: = :demon:

40
Ispèce de salaud...

Je parle sérieux, et tu fais que faire des dessins sur mes devoirs

41
Petit canaillou!!! :ange:
42
Mais euh....

Puisque c'est comme ça, je vais aller dans le dual :nawak:

(putain, blagues de matheux, pire que des blagues d'informaticien et de musicien réunies).
43
:non:
44
> Gabou

Mr talou va revoir sa copie en fin de journée.
j'y tiens au paquet de BN qui est à la clé :clin:
45
Pour repondre a 2)

E = La somme

Apres avoir pose tes Bn en fonction de tes An tu obtiens cela:

1) An=UAj (j=1...n) = UBj (j=1...n)

A present prendre les mesures de ces ensembles:

2) m( UAj (j=1...n) ) = m( UBj (j=1...n) =E(j=1...n) m(Bj) c est la propriete d additivite denombrable

On passe a la limite:

3) Lim (n-->oo ) m( UBj (j=1...n) ) = E(j=1...oo) m(Bj)

Enfin:

4) Lim (n-->oo ) m( UBj (j=1...n) )= Lim (n-->oo ) m( UAj (j=1...n) )= Lim (n-->oo ) m(An) D APRES 1

c est fini :!:

Citation : Est ce que lim ( m(Bi), i->oo) = m(lim(Bi, i->oo)), forcément ?



pour permuter signe somme et limite il y a des theoremes comme celui de Lebesgue mais en general y a pas moy

Citation : lim(reunion sur n des An, n=1..oo) = lim ( An, n-> oo).



la ca veut rien dire, parcontre tu peux chercher lim( k-->oo) (UAn, n=1..k), et en general ca ne veut rien dire du tout si on n a pas d info sur les An, sur A...
et une limite quand elle existe elle est toujours unique!
46

Citation :
la ca veut rien dire, parcontre tu peux chercher lim( k-->oo) (UAn, n=1..k), et en general ca ne veut rien dire du tout si on n a pas d info sur les An, sur A...



C'est bien ce que je me disais, ça veut rien dire si t'as pas de suite monotone... Mais quand tu aprlées lim U An, c'est dans quel sens ? Il y a pas de mesure, ici. Je soupconne un truc plus "high level".

Le truc qui me dérange pour le 4), c'est que tu utilises le 1 passé à la limite directement. C'est là le noeud de mon pb, en fait (qui n'en est peut être pas un, remarque).

Pour moi, le 1 passé à la limite, c'est soit

1)on passe à la limite et on prend la mesure, ce qui est légitime car c'est des réunios dénombrables m( lim(An,n->oo) ) = m(UAn, n=1..oo) (mais on parle justement de lim(An,n->oo), que j'ai du mal à bien définir)

2) on prend d'abord la mesure: m(An) = m(UAi,i=1..n), puis on prend la limite, lim(m(An,n->oo)) = lim(m(UAi,i=1..oo)).

On veut démontrer que le membre de droite de 1) est égal au membre de gauche de 2).

C'est pour ça que je posais la question inversion U ou m et lim, qui elle seule permettrait de montrer ce que l'on veut. Car si c'est faux, on en déduit que la propriété lim(m(An), n->oo) = m(UAn,n=1..oo) est fausse, non ?
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Citation : C'est bien ce que je me disais, ça veut rien dire si t'as pas de suite monotone... Mais quand tu aprlées lim U An, c'est dans quel sens



en fait si je comprends bien ton probleme, c est qu il n y a pas besoin de mesure ici, on considere une suite d ensembles (An)n et pour ecrire une union infinie de ces ensembles, on utilise soit

1) U (k=1...oo ) Ak
2) Lim (k-->oo ) U Aj ( j=1..k )

donc la limite ici c est juste pour dire " on prend une union infinie "

Alors ensuite:

Citation : mais on parle justement de lim(An,n->oo), que j'ai du mal à bien définir)



oui tu as du mal a definir parce que ca n a pas de sens t inkiete!

Citation : lim(m(An,n->oo)) = lim(m(UAi,i=1..oo)).



regarde bien le member de gauche c est une limite d une suite de nombres, tandis que le membre de droite en suposant qu il existe c est une limite d un nombre ce qui est trivial! oui car m(UAi,i=1..oo)) = UN NOMBRE si tout va bien, donc prendre la limite d un nombre ca sert a rien

Pour bien comprendre la preuve faut que tu mattes:

Citation : Lim (n-->oo ) m( UAj (j=1...n) )= Lim (n-->oo ) m(An) D APRES 1



1)

Citation : An=UAj (j=1...n) = UBj (j=1...n)



on a tout a fait le droit de faire ca car on utilise simplemement une egalite (An=UAj ) entre deux membres, la limite etant une operation que l on fait apres
Tu reparques que la on a pas permute signe somme, limite union etc... parce que pour permuter faut des conditions particulieres
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J'allais dire que j'avais compris, mais non :oops: (pour les trucs qui ont pas de sens, si, mais pas pour la démo).

Le point 1), c'est :

An = (UAi, i=1..n), donc m(An) = m(UAi, i=A..n) pour tout n. Comme m(An) est une suite de réels croissante, sa limite existe, donc lim(m(An), n->oo) = lim(m(UAi,i=1..n), n->oo). Là, Ok. On peut pas passer à la limite d'abord et prendre la mesure ensuite, car ça n'a pas de sens de parler de (An,n->oo), donc.

Et le point 4), c'est :

m(U Ai, i=1..oo) = m(U Bi, i= 1..oo). D'après ce que tu viens de dire, et on est d'accord aussi, (U Ai, i=1..oo) est égal par définition à lim( ( UAi, i=1..n), n->oo), donc m(U Ai, i=1..oo) = m( lim{ ( UAi, i=1..n), n->oo}).

Pour conclure, il faut bien montrer que m(lim{ ( UAi, i=1..n), n->oo}) = lim{m(UAi,i=A..n), n->oo}, non ? Ou alors comment tu passes de 1 à 4 autrement ?

(j'ai l'impression d'être complètement idiot, là, à poser 5 fois la même question :oops: ).
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Visiblement c'est pas résolu :surpris:
Attends Mr talou en fin de journée, il va te régler ça en un coup de cuillère à pot :mdr:
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Citation :
oui tu as du mal a definir parce que ca n a pas de sens t inkiete!



Bon, en fait, au fil de mes recherches, j'ai trouvé que ça en a un, en tout cas dasn les tribus. Donc E un ensemble et T une tribu de E. Soit An une suite d'éléments de T. On a (U An, n dans N) qui est dans T, car la réunion dénombrable reste dans T par définition d'une tribu. Si on définit par Bn = ( U Ak, k>n), Bn est aussi une suite de T, et de plus, l'intersection sur n dans N des Bn est toujours dedans. On définit la limite sup de la suite An comme cette interesection dénombrable. On a une définition analogue pour la limite inf. D'où une définition de limite quand elle existe, non ? (on définit bien la limite comme lim inf ou lim sup quand lim inf = lim sup, non ?).

Pour que x de E soit dans lim sup An, il faut que x soit dans tous les Bn. Lim sup An, c'est donc aussi l'ensemble des x tels que somme ( 1An(x), n=1..oo) = oo, où 1An est la fonction indicatrice de An. C'est aussi l'ensemble des x dans E qui appartiennent à une infinité de An (là, par contre, je vois pas encore pourquoi, mais je vais y arriver).

Par exemple, si An est une suite croissante, et en posant A = (U Ak, k=1..oo) :

- Bn = (U Ak, k>n-1) = A , donc lim sup An = (U Bn, k=1..oo) = A

- Cn = (intersection Ak, k>n-1) = An, donc lim inf An = réunion des Cn = réunion des An = A.

Donc une suite coissante a toujours une limite, puisque lim inf = lim sup. :aime: