LégiFanzine
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Anonyme
30851
Sujet de la discussion Posté le 26/09/2014 à 10:06:19LégiFanzine
Voila, sur AF, ces derniers temps des membres ont eu des soucis avec des entreprises, des sites web etc. D'autres membres ont apportés des conseils pour savoir que faire et quel(s) organisme(s) contacter pour se défendre.
Mot clé : SPAM, Site WEB, newsletter, désinscription
Mot clé : Agence immobilière, location, caution
Voila, si vous en voyez d'autres intéressantes, n'hésitez pas à nourrir ce topic
Mot clé : SPAM, Site WEB, newsletter, désinscription
Citation :
Je reçois de la pub tous les jours d'un site. Tous les jours je clique sur le lien de désinscription. Et cela semble marcher, mais non, le lendemain, rebelote.
Si je les menace avec la DGCCRF, ça tient debout, ou ils n'ont aucune imfluence sur ce genre démarchage sauvage et forcé?
Menace les de saisir la CNIL plutôt.
Sur le site de la CNIL, il faut d'abord avoir écrit au site coupable et attendre 2 mois pour saisir la CNIL!!
Mot clé : Agence immobilière, location, caution
Citation :
Ces gros branleurs de l'agence immobilière refusent de me restituer ma caution, sous prétexte que la propriétaire ne leur a pas reversé la somme. Sauf que dans le cas présent le bailleur était l'agence immobilière c'est eux qui ont encaissé ladite caution, c'est à eux que je versais mes loyers, c'est donc à eux qu'il incombe de me restituer la somme. Ben non ils m'ont clairement dit d'aller me faire empapaouter.[...]je vais contacter les collègues des fraudes il y a bien un agent qui s'occupe de ce genre de blague.[...] je vais également contacter l'UFC et tout le toutim
Ptain les boulets ! Ils auraient pu te dire qu'une météorite avait brûlé leurs dossiers c'eut été plus crédible.
Sinon pas la peine de se faire chie avec "que choisir" ou autre association de consommateurs, la loi est claire comme de l'eau de roche sur ce point, s'ils ne veulent pas te rendre la caution, tu leur fais un rappel à la loi via lettre recommandée, et si toujours rien sous 48h, saisie du juge de proximité. (c'est son nom officiel, il est rattaché au tribunal d'instance).
A savoir que tu peux, en toute légalité, demander des intérêts de cette somme au taux légal (aucune idée de ce taux en revanche).
PLus d'infos ici : https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do?idArticle=LEGIARTI000020466316&cidTexte=LEGITEXT000006069108
Voila, si vous en voyez d'autres intéressantes, n'hésitez pas à nourrir ce topic
[ Dernière édition du message le 26/09/2014 à 10:17:48 ]
Neurophage
1916
AFicionado·a
Membre depuis 17 ans
361 Posté le 10/08/2018 à 09:31:09
Non je pense que c'est une réponse à XB.
Sinon pour info, après appel et menace au mago, j'ai décidé d'aller en parler directement à RCF France.
Etrangement le problème c'est réglé très rapidement (j'ai reçu un HP alors que j'étais en vacance).
Moralité, tjr passé un coup de fil à la maison mère ou au fournisseur pour mettre la pression.
Sinon pour info, après appel et menace au mago, j'ai décidé d'aller en parler directement à RCF France.
Etrangement le problème c'est réglé très rapidement (j'ai reçu un HP alors que j'étais en vacance).
Moralité, tjr passé un coup de fil à la maison mère ou au fournisseur pour mettre la pression.
gojats
10280
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 17 ans
362 Posté le 22/09/2018 à 13:02:49
Je voudrais diffuser sur YT le teaser de notre dernier projet de groupe, mais le chanteur n'en fait plus partie et les relations ne sont pas au beau fixe !!! Donc c'est sans son consentement.
Cependant, ce teaser on l'a tous payé avec nos deniers perso.
Y'a t-il un risque qu'il puisse nous chercher des poux juridique rapport à son droit à l'image ?
Cependant, ce teaser on l'a tous payé avec nos deniers perso.
Y'a t-il un risque qu'il puisse nous chercher des poux juridique rapport à son droit à l'image ?
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
Anonyme
30851
363 Posté le 12/11/2019 à 03:19:12
Citation :
Question: il y a une personne de ma famille qui vit dans un camping car. Problème ce soir il est venu pour une soirée et le moteur a pris feu. Le camping car est parti en fumée avec tout ce qu'il y avait dedans. (Fringues, papiers, ordinateur, etc...).
Il est assuré tout risque mais j'imagine qu'on va pas l'indemniser de l'équivalent de ce qui l'a perdu (côte argus du camping car + tout le matos).
Déjà j'imagine que l'assurance va lui filer un véhicule de courtoisie ou un truc du genre, genre la Clio commercial toute pourrie.
Mais il a un taf, donc il faudra bien qu'il dorme quelquepart. Et financièrement il sera clairement pas capable de vivre à l'hôtel en attendant.
Alors si il y en pas ici qui on des pistes (aides, savoir si l'assurance a des obligations vu qu'il vivait dedans, je sais pas) pour qu'il gère cette situation au mieux je suis preneur.
Citation :
J'ai envie de te dire que vu la spécificité de ce type de contrat (là, on ne parle pas du T2 de monsieur et madame toutlemonde ni de l'assurance de la clio de leur fille, des trucs finalement assez standardisés), les réponses sont contractuelles. Je veux dire par là que ce sont des contrats dans lesquels les assurances peuvent encore faire du sur-mesure plutôt que du prêt-à-porter, et que donc les réponses sont dans chaque garantie du contrat du propriétaire.
Déjà, évacuer un problème potentiel de compréhension: Tu dis qu'il est assuré Tous Risques. Déjà, c'est passé dans le langage courant des assurés depuis des décennies, mais ça n'existe pas dans le langage des assureurs, vu que si tous les risques étaient couverts, on me garantirait aussi si je n'aime pas la couleur de ma caisse et que je la lacère à coups de lime pour qu'on me la repeigne intégralement.
La garantie "Dommages tous accidents, incendie et vol", ça correspondrait mieux, mais ça c'est une garantie de véhicule. Je m'explique au travers d'un cas vécu il y a une vingtaine d'années: Un client qui nous avait fait assurer son J5. Sauf qu'au jour du tonneau, il est venu nous demander le remboursement du fourgon aménagé qu'il avait conçu DANS son J5. Pour nous, c'est toujours resté un utilitaire susceptible de transporter du bois, de l'électro-ménager ou des fruits et légumes en fonction des nécessités du moment, mais pas l'ensemble sous forme d'un véhicule habitable et habité. Le membre de ta famille a bien, je l'espère, souscrit une garantie camping/caravaning pour son véhicule; sinon, son indemnisation se limitera à celle d'un fourgon utilitaire non aménagé.
Après, avec le contrat ad hoc, est défini contractuellement, lors de la souscription, quel "capital" on assure intégrant le prix du véhicule + les aménagements et le contenu, à charge pour l'expert qui devra chiffrer le préjudice de faire ça sur la foi de tout ce qu'il peut y avoir comme justificatif de ces valeurs. Moralité, si on a les justifs, c'est ok, si on ne les a pas, ça se complique.
Les jours d'immobilisation et/ou hébergement (ou contre-partie), là aussi c'est contractuel. C'est une garantie optionnelle, potentiellement assez coûteuse (bah oui, la partie hébergement est très dépendante de l'accidentologie rencontrée sur la route, et moins sur les terrains de camping!), et que certains assurés renâclent parfois à souscrire... avant que ne survienne le cas de s'en servir.
Bref, je ne saurais trop vous conseiller de regarder dans le contrat (le livret qui s'appelle "Conditions Générales") ce qui est garanti, surtout ce qui est exclu (c'est facile, depuis 1990 les assureurs ont l'obligation de mentionner en caractères gras tout ce qui est limites ou exclusions de garanties... fini le "c'est écrit en tout petit" dont se servaient nos grands-parents pour râler), et de rassembler le maximum d'éléments justifiant l'existence et la valeur de ce qui est parti en fumée.
Mot clé : camping car, sinistre, incendie, habitation, remboursement, camion amménagé, assurance
Anonyme
65640
364 Posté le 23/01/2020 à 17:56:57
Yop, quelques questions assez techniques relatives au droit du travail, j'y connais déjà pas grand chose à la base, en plus ça a pas mal évolué ces dernieres années, donc bon.
- Est-ce qu'une obligation contractuelle (contrat de travail) d'accepter de placer un logiciel géolocalisateur sur son smartphone (non fourni par l'entreprise mais personnel et indépendant du boulot) est légale ?
- Est-ce qu'une obligation contractuelle de céder ad vitam son droit à l'image à son employeur, sans aucune contrepartie ni porte de sortie proposée, c'est légal ou pas ? (a priori, intuitivement je dirais qu'absolument pas)
Si y en a qui font partie d'un syndicat, n'hésitez pas à poser ces questions à des experts juridiques, si vous voulez restez discret sur le thread, go MP.
- Est-ce qu'une obligation contractuelle (contrat de travail) d'accepter de placer un logiciel géolocalisateur sur son smartphone (non fourni par l'entreprise mais personnel et indépendant du boulot) est légale ?
- Est-ce qu'une obligation contractuelle de céder ad vitam son droit à l'image à son employeur, sans aucune contrepartie ni porte de sortie proposée, c'est légal ou pas ? (a priori, intuitivement je dirais qu'absolument pas)
Si y en a qui font partie d'un syndicat, n'hésitez pas à poser ces questions à des experts juridiques, si vous voulez restez discret sur le thread, go MP.
[ Dernière édition du message le 23/01/2020 à 18:04:42 ]
Jeg Folay
1000
AFicionado·a
Membre depuis 14 ans
365 Posté le 24/01/2020 à 10:43:39
Trouvé sur un site d'experts-comptables :
Pour moi si le téléphone n'est pas utilisé pour le travail, on bafoue le respect de la vie privée.
S'il est utilisé pour le travail, et pour ça il faut un dédommagement de l'entreprise genre une prise en charge proportionnée des frais d'abonnement, il faut un système qui ne soit pas permanent (qu'on puisse éteindre en dehors des heures de boulot).
En tout cas il y a tout un tas de déclarations à faire à l'employé sur les données collectées, leur finalité, la durée de conservation (2 mois max), et la finalité de cette collecte (qui ne peut pas être un simple flicage des heures ou des mouvements) qui doit également être déclarée à la CNIL.
Mais si déjà y a pas de déclaration CNIL, ça sent l'illégalité à plein nez...
Trouvé sur le site d'un cabinet d'avocats :
Même après accord, une autorisation peut être révoquée par l'employé à tout moment. A noter que chaque utilisation doit être autorisée, pas de termes génériques comme "la communication interne (ou externe)" mais bien le trombinoscope, la page FB, le site intra/inter-net, etc.
Citation :
Selon les dispositions de la CNIL, il est interdit pour l’employeur :
de géolocaliser le salarié en dehors de ses temps de travail
de géolocaliser le salarié pour la plage horaire du trajet domicile-travail lorsque celle-ci n’est pas rémunérée
de géolocaliser les représentants du personnel dans le cadre de leur mandat
d’utiliser le système de géolocalisation pour contrôler la vitesse du salarié pendant qu’il conduit le véhicule
Pour moi si le téléphone n'est pas utilisé pour le travail, on bafoue le respect de la vie privée.
S'il est utilisé pour le travail, et pour ça il faut un dédommagement de l'entreprise genre une prise en charge proportionnée des frais d'abonnement, il faut un système qui ne soit pas permanent (qu'on puisse éteindre en dehors des heures de boulot).
En tout cas il y a tout un tas de déclarations à faire à l'employé sur les données collectées, leur finalité, la durée de conservation (2 mois max), et la finalité de cette collecte (qui ne peut pas être un simple flicage des heures ou des mouvements) qui doit également être déclarée à la CNIL.
Mais si déjà y a pas de déclaration CNIL, ça sent l'illégalité à plein nez...
Trouvé sur le site d'un cabinet d'avocats :
Citation :
L’employeur qui souhaite utiliser l’image d’un salarié dans le cadre d’une diffusion interne (trombinoscope, journal d’entreprise, etc.) ou dans le cadre d’une diffusion externe (site internet, brochure publicitaire) doit lui demander son autorisation sous peine de porter atteinte à sa vie privée (Cour d’appel d’Amiens, 4 septembre 2013). Celle-ci doit être écrite et la plus précise possible en formulant son utilisation, le support utilisé et sa durée. Cette autorisation est soit une composante du contrat de travail (Cass. Soc 18 décembre 1996), soit elle a fait l’objet d’un avenant à celui-ci, soit l’objet d’une autorisation distincte.
Un salarié peut donc s’opposer à ce que son image soit utilisée par son employeur.
Même après accord, une autorisation peut être révoquée par l'employé à tout moment. A noter que chaque utilisation doit être autorisée, pas de termes génériques comme "la communication interne (ou externe)" mais bien le trombinoscope, la page FB, le site intra/inter-net, etc.
Citation :
Dans le cas de l’utilisation d’une photo d’un salarié sans son contentement explicite et de son recours en justice, le juge tient compte du contexte dans lequel a été capturée l’image pour déterminer s’il y a - ou non - préjudice. »S’il s’agit d’une photo de groupe prise dans le cadre d’une soirée d’entreprise et sur laquelle l’ensemble des salariés regardent l’objectif, ces derniers ne pourront se retourner contre l’entreprise, même si la photographie est diffusée dans la presse locale ou sur les réseaux sociaux sans leur consentement écrit », conclut-il.
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