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réactions au dossier Tu sais que tu fais de la variété française quand…

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Sujet de la discussion Tu sais que tu fais de la variété française quand…
Tu sais que tu fais de la variété française quand…
Mardi dernier, c’était le 14 juillet, et en bon français, tu fais de la variété française. La langue de Barbelivien est pour toi celle qui s’associe le plus naturellement aux notes sortant de ton instrument. Tu sais que tu fais de la variété française quand…

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331
Marrant le Charlotte Leslie. :-D


Citation de Dr :
Changer une vie : c'est peut-être trop demander. Pour n'importe quel style de musique d'ailleurs, faut pas déconner (encore qu'un exemple me vient immédiatement en tête).

Je connaissais un gars :

- sa mère était chanteuse soprano en musique classique

- son père était prof de musique mais plutôt pour professionnels : cours d'arrangement par exemple ; et par ailleurs il gagnait surtout sa vie en faisant des génériques d'émission ou arrangements pour les télés de l'époque TF1, A2, FR3...

Alors ils rêvaient que leur fiston deviennent un très grand concertiste classique, un pianiste. Le Alfred Brendel du 20/21ème siècle.

Du coup le fiston bossait à fond son piano, et n'allait à l'école (primaire) que le matin pour bosser le piano l'après-midi. Mais vers le CM1 / CM2, l'école prenait encore trop de temps, alors il est passé complètement en cours par correspondance (CNED...) histoire de vraiment pouvoir mettre le paquet sur le piano.

Ça commençait à gazer pas mal pour lui dès l'age du collège. Il avait notamment fait "les mains de Mozart" dans un film (pas l'acteur, parce-que ce n'était pas son métier et il était déjà un peu trop âgé). Il jouait évidemment super bien, pouvait faire de gros arrangements / impro en live sur des morceaux compliqués... Quand son père plaquait des accords de 10 notes au piano, il était capable de nommer chaque note etc etc...

Arriva l'adolescence.


Et fiston annonça à ses parents qu'en fait ce qui le bottait c'était de faire de la variété. :-D


Il a fait pas mal de trucs, composé des zik pour une chanteuse très célèbre dans les nnées 80, accompagné la douzaine de chanteurs français les plus célèbres ; et a notamment été l'un des profs de la Star Académie !
Plutôt pas mal ! Mais loin de Alfred Brendel. Mais de toute façon faut faire ce dont on a envie !

[ Dernière édition du message le 24/07/2015 à 02:08:49 ]

332

Oui en effet mais là on parle d'un parcours de vie individuel.

Ce que je voulais dire en rebondissant sur le fait que les chansons rendent les gens heureux, c'est qu'il ne faut pas pousser...

La joconde, Citizen Kane, Don  Quicotte, le Sphynx en fait n'importe quelle production artistique ce n'est que du plaisir (ou non) pour la pluspart , après qu'une oeuvre boulverse la vie de quelqu'un qui a justement consacré sa vie à ça, pourquoi pas.

Les amitions individuelles ça ne se discute pas, qu'un mec fasse du fric en vendant des trucs qui se vendent sur le moment (et quelques soit le genre) pourquoi pas, ça se trouve il fera peut être même un truc de qualité. Qu'il dise qu'il fait ça pour rendre les gens heureux là je me permet de me marrer doucement (surtout s'il est sincère ...)

A l'inverse un mec qui suit une voie d'ascete en modulant de l'enharmonique atonale en série diationique sur des gammes hongroises, ben ouais aussi ça peut peut-être même me plaire si y a une dose de fun. Par contre qu'il tente de m'expliquer qu'en dehors de son truc la musique n'existe pas..   

Bref de toute façon le vent l'emportera et tout disparaîtra

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mais en passanr mon fils me fait ça je le déshérite ! Du coup je vais peut être alléger le planing musical...

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Citation :
Too much class for the neibourghood !
:up:
-Merci vass-m, pas pour moi mais pour Dominique (RIP). Et c'est aussi lui qui a trouvé le riff de "Fier de ne rien faire" des Olivensteins. Il l'a même parfois repris sur scène. Tout ce mouvement légendaire s'est formé par la fréquentation de "Mélodie Massacre", rue Massacre (ça s'invente pas), un coupe gorge en plein centre ville. Le disquaire se rendait très régulièrement à Londres, milieu/fin 70, d'où il revenait avec toutes les perles qu'on trouvait nulle part en France. Ils étaient vraiment contemporains de l'explosion punk, ou "new wave" (à distinguer de ce que j'appelle niouwaive). A l'époque ça ne signifiait pas, mais alors pas du tout "j'me décolore les cheveux, j'me fais la mèche avec gel et mise en plis en pétard comme Robert Smith:fete: ou Indochine et plein de synthés partout", bref, les yéyés du temps (pas les Cure, quoique The Cure ça a toujours été de la pop, Smith de son propre aveu doit beaucoup à sa rencontre avec Souxie, tiens une fifille:-D). Indochine c'est plus tard et dès le départ de la variétoche (on y revient toujours). Je précise à ce sujet que variétoche ne rime pas pour moi avec "moche", pour paraphraser notre grand Richard-pas-Wagner, sauf que ça c'est vraiment une rime;)
-Jusqu'en 1980 Un synthé monophonique était hors de prix. Bref, le propos c'était, en vrac: ras l'bol de "Rock n'Folk", du jazz rock-progressif-guitar hero, etc. Avant d'être guitariste rythmique dans un de ces trucs il fallait avoir son doctorat de musicologie avec Jimmy Page comme directeur de thèse. Alors on se rend compte qu'il y a eu dans les 60s plein de garage bands, 2-3 accords majeurs, on découvre les MODERN LOVERS (Roadrunner), les Stooges...Et tu peux reprendre tout ça facilement, et même en sachant pas jouer, au bout d'un mois ça sonne, ça rugit, et plus tu te plantes plus c'est mieux (dodécaphonique!:-D). Et de spectateur passif, tu deviens actif, c'est vivant (ça joue devant 50 personnes. Dans un bistrot, une salle des fêtes ou une église (la salle Sainte-Croix-des-Pelletiers...). Et bien plus bandant qu'aller voir les autres jouer:bave:
-Non, pas dans dans un stade où faut prendre ses jumelles, ou alors il faut considérer que c'est juste du son et lumières (un feu d'artifice avec une bande son), ces troupeaux qui viennent entendre exactement la même chose que sur l'album, qu'ils connaissent déjà par coeur, parce que matraqué par les radios d'Etat ou périphériques et les labels "majors". Suivez mon regard, Pink Floyd (EMI), tournée Dark Side...et pourtant j'ai toujours aimé, voire adoré leur musique, jusqu'à "The Wall" compris.
-Prends les Olivensteins. 45t produit par le micro-label éphémère de Melodie Massacre pour quelques sous. Ils deviennent rapidement connus grâce à la diffusion (improbable?) sur une grande radio de l'époque. Barclay les contacte! Mais sans suite à cause du fameux Dr Olivenstein (respectable par ailleurs) qui les menace de procès!!! Bon j'abrège (dur pour moi;). C'était de la grosse provoc, comme J.yanne/Hector, pour rigoler. Dutronc surtout, écoute le phrasé de Tandy, si tu ne vois pas une influence évidente, je n'ai pas d'argument... Il faut se souvenir du contexte musical, socio-culturel mais aussi politique, c'est TOUJOURS lié: 1968 fêtait ses 10 ans. Après la grande "chienlit", le pouvoir politique et économique a repris le dessus. Pompidou, Giscard chez nous. Par la répression, mais surtout en intégrant le SPECTACLE de la révolution (ce que n'était même pas mai 68, loin de là), sous forme de "mode" (cheveux longs, pattes d'eph, etc.) Lisez un peu Debord, merde, si Marx vous répugne. Le capitalisme est puissant, entre autres, par sa capacité à récupérer L'APPARENCE de ce qui le combat. Voir les Clash, "Combat Rock", etc. Columbia ltd, aujourd'hui Sony Music ENTERTAINMENT. Le mot est essentiel: la lutte, la rébellion contre le capitalisme sont des DISTRACTIONS destinées à des CONSOMMATEURS PASSIFS. Chanson ou art "engagé", c'est un genre, un STYLE (ce que vous constatez en voyant et déplorant les étiquettes dans les bacs et les esprits). Plus profondément, cette séparation est un aspect du spectacle qui remplace la réalité, spectacle de la vie qui est devenu la SEULE REALITE (MORTE). Pour faire simple, nous sommes des consommateurs de pensées toutes faites, faites par D'AUTRES, pas des êtres humains qui pensent par eux-mêmes, ou alors c'est très dur...Voyez Onfray, le spectacle même de la "philo" et de l'anarchisme ("libertaire", ben tiens, libéral, oui).
2 remarques me viennent:
1. Les bals, musette, reprises de tubes, etc. sont paradoxalement un moment de (relative) libération. Ben oui, les gens dansent comme ils le sentent, selon leur âge, leur désir, ils font des rencontres, ils draguent à leur façon (et pas selon les codes obligés des boîtes, clubs, raves...) Les musicos assurent, ce sont des pros, personne ne croit avoir des dieux en face de lui quand ils jouent du Johnny, Goldmann, ou "les mots bleus", cette dernière en l'occurrence je ne saurais pas composer ça, c'est une très bonne chanson et un slow...Ca emballe carrément:bise: Richard je comprends ce qu'il dit, et il est certainement bien meilleur musicien (instrumentiste) que moi. Mais il ne sait pas argumenter ni écrire. Il se ridiculise tout seul. C'est le cadre du média (forum internet,"débat") qui veut ça. SURTOUT IL N'A PAS LU LE TITRE DE LA RUBRIQUE: "BIEN DECONNER". Comme je l'oublie volontairement ici, ok.
2. Le passage sur le "spectacle", plus haut, c'est peut-être obtus, idéologique. Je dis souvent aussi des conneries en me croyant dans le vrai (si vous saviez:facepalm:). Sur le post-68, il faut comprendre que tout était retombé dans l'ennui, la routine. La désillusion: choc pétrolier (1973), guerre froide, et si on identifie le communisme à l'URSS, ben ce sera sans moi. On se tourne vers Trotsky, Mao, pour fuir Staline et le PCF. Pas vraiment mieux que Nixon, hein...A l'Est, le rock est persécuté voire interdit car musique KKKapitaliste dégénérée, comme le jeu "monopoly". En France, chômage monte, racisme (hé oui, on n'a pas oublié les "zévénments" d'Algérie, période d'immigration (dumping social du capitalisme français entre autres=>Ressentiment. Alors on s'évade ("Psychédélisme", romantisme à 2 balles pour la variétoche, etc., Jazz rock en espérant se voir reconnu comme un "vrai" musicien, rejoindre l'élite culturelle. Attention, je ne dis pas que c'est mauvais, mais TOTALEMENT DENUE DE REVOLTE, d'espoir COLLECTIF, et décalé du désert du réel social). En Angleterre, c'est la misère, Thatcher attend son heure (1979 je crois). Mais quoi faire? "hanging around" chanteront les Stranglers. Puis téléphone ici apparaît, non sans raison, comme du sang neuf. ("Metro, c'est trop", "Argent trop cher"...) Le punk, dans mon idée, c'était déjà ça avant, en plus radical et provoc...pendant quelques mois peut-être, avant de crever.
Le grand débat au collège c'était téléphone/Trust. "Antisocial", ça avait de la gueule (c'est pas repris dans certains baloches des fois?) Mais quand j'ai entendu "God Save the Queen", "Pretty vacant"...sur le tard j'ai trouvé ma voie/voix:idee2: Ah oui, y avait Thiéfaine, vraiment j'étais fan. Sans eux je n'aurais jamais osé composer quoi que ce soit.
3. HOME STUDIO. Ben oui, 3, pas 2, z'êtes pas obligés, mais ça vous concernera plus.:D: Cette révolution technique entraîne (peut-être) une révolution artistique. Le musicien (amateur) redevient ACTIF. Avec beaucoup de travail (non ou mal payé, c'est pas le but Richard), de passion, on fait son disque de A à Z pour l'investissement financier de même pas une semaine de petit studio pro à mes débuts. Même qualité souvent...Et ça c'est énorme. Mais attendons de voir. Evidemment les commerçants font leur beurre*, et les pubs financent AF...:noidea:
*opportuniste (tiens, chef d'oeuvre de Dutronc dsl)
A Richard enfin, puisque tu as inspecté mon "profil"(moi pas le tien, quel intérêt, on peut raconter n'importe quoi): j'ai mis le facteur cheval comme influence. Ca c'est vrai de vrai. Pourquoi? Google est ton...

Bon j'ai été bien long, plus que d'hab encore (mes copines;)) sont en vacances, j'attends leur retour pour jouer à nouveau, parce que le home studio, bien que passionnant, c'est crevant, toujours sous le casque...vous connaissez tous ça si comme moi vous vivez à l'heure australienne...)

Mes 2c pour ne pas être totalement HS:
-Quand partout dans la rue tu rêves qu'on parle de toi, que les filles soient nues...Génial, non?:-D

NB. Les olivensteins, Laboubée, tention, c'était des fils de rupins (le père de l'un d'eux était un confrère de...Olivenstein! Comme les Buzzcocks, je parle même pas de Joe Strummer, etc.
Enfin Hector, Sabrina, et bien d'autres choses, j'ai découvert ça dans ce fil. Faut suivre. Mais j'ai appris des trucs c'est bien! SARDOU:Raciste? MEUUHNON. Je savais qu'il était de droite, bon, Dutronc aussi, m'en fous. Mais Dutronc ne joue pas dans la même catégorie! Il a du talent et un peu intelligent, un vrai sens de la dérision. C'est en voyant avec stupéfaction la vidéo postée en amont que j'ai vu... Et malgré ses sourires forcés, un couplet débile à la fin pour paraître (un peu) second degré, devant son public de robots amorphes ben plouf! Ca marche pas. Alors oui, facho. Raciste au moins. Et aussi d'autres morceaux, on les comprend sous un angle moins bienveillant...
Sur ce, AFiens,AFiennes, je vous dis...




















Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
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tl;dr
337
:8O: Pouvez pas faire des posts + court ?

Citation de W-Addict :
tl;dr
+10

Un esprit sein dans un... cornichon ?

Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats  

338
Putain les tartines relou icon_facepalm.gif

+1 avec wa et gojats

"L'Homme est la nature prenant conscience d'elle même." - Elisée Reclus

339
- quand tu crois que les Gypsy Kings et Kenji c'est du jazz manouche.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

340
C'est simple,
"L'hymne à l'amour" chanté par Edith Piaf c'est de la chanson française.
"L'hymne à l'amour" chanté par Mireille Mathieu c'est de la variété, et pis c'est tout.