Mardi dernier, c’était le 14 juillet, et en bon français, tu fais de la variété française. La langue de Barbelivien est pour toi celle qui s’associe le plus naturellement aux notes sortant de ton instrument. Tu sais que tu fais de la variété française quand…
– tu penses qu’Obispo c’était quand même autre chose que Calogero
- tu penses que Polnareff c’était quand même autre chose qu’Obispo
- tu penses que Jean-Pierre François, euh… non rien
- ton Woodstock à toi, c’est les Enfoirés
- la différence entre Thomas Dutronc, Ours, Arthur H, M et toi, c’est que toi, ton père était maçon
- tu te souviens que ton père se plaignait des Polonais qui lui piquaient son boulot, alors que toi tu te plains des Québécois
- sur le trois-quarts de tes chansons, tu chantes le dernier refrain un demi-ton au-dessus
- ton nom de scène, c’est juste ton prénom
- tu ne loupes jamais un Eurovision
- tu rêves de rencontrer Michel Drucker
- tu as déjà fait rimer « amour » avec « toujours », « toi » avec « moi » et « yeux » avec « bleus »
- tu as un costume de scène que tu mets au pressing
- tu penses que c’est Zazie qui a mis deux buts contre le Brésil en 98
- tu dis que tu fais de la musique festive parce que tu ne sais pas écrire de paroles
- tu dis que tu fais de la chanson réaliste parce que tu ne sais pas chanter
– tu dis que tu fais de la chanson engagée parce que, comme Zazie, tu trouves que la drogue et Jean-Marie Le Pen, c’est pas bien
- tu as déjà fait un casting pour la Nouvelle Voice Academy
- tu connais la suite de « teeeerrrrrrrrreeee brûûûûûûûûllllléééeeee… » (dédicace à Xavier Belmoufles)
- « Entre gris clair et gris foncé » de Goldman, c’est un peu ton « White Album » à toi
- tu es convaincu que Johnny fait du rock
- tu trouves M. Pokora crédible en Robin des Bois et Laam en Cendrillon
- tu ne dis pas 2015, mais l’an 8 après G.-L.(Grégory Lemarchal)
- tu t’indignes toujours du palmarès des Victoires de la Musique
- tu as archivé en VHS l’intégrale de « Fa Si La chanter »