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project collectif et d'habitat participatif

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Sujet de la discussion project collectif et d'habitat participatif   fusion

[ Dernière édition du message le 03/04/2017 à 16:34:09 ]

[ Ce message faisait initialement partie de la discussion "Solutions concrètes pour une politique alternative appliquée" qui a été fusionnée dans ce sujet le 03/04/17 ]

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31
Denfert est si imposant qu'il est indiqué sur les plans de la ville ?
32
Je pense pas que ce soit saint Antoine qui a toujours été dans le 12ème arr

didite : Saint Vincent de Paul
Sympa ce projet des grands voisins en effet :bravo:

[ Dernière édition du message le 05/04/2017 à 11:39:20 ]

33
Ah oui. Saint Vincent de Paul. Merci.
34
WZ > chouette initiative! J'entends de plus en plus parler de ce genre de projets et ça donne vraiment envie, malheureusement j'ai l'impression que peu aboutissent et encore moins perdurent..
35
C'est surtout que le cadre législatif est tout neuf et qu'il reste encore pas mal de débroussaillage à faire, ça vaudrait le coup de contacter ceux qui ont réussi à mener leur projet à terme pour profiter de leur expérience (je sais qu'il y en a un sur Villeurbanne, parmi les premiers en France).
36
Oups. J'avais dit que je partagerais le résumé de la brève présentation public du projet. Je le poste ici.

Ce document n'était qu'un support / aide mémoire pour une présentation orale en 5 mn, ce qui explique sa structure et sa présentation.

Quoi ?
Projet d’habitat participatif dont l’ampleur du participatif est en pleine réflexion et concertation.

Qui ?
Au départ, une poignée d’amis ayant des aspirations similaires en terme de qualité de vie, de solidarité et de sociabilité, le groupe s’est ouvert à d’autres personnes.
Le noyau du départ comporte une forte proportion d’artistes ou de personnes ayant des sensibilités artistiques. Sont venues se greffer des gens ayant plutôt des compétences / expériences techniques.

Pourquoi ?
Construire un cadre permettant un mode de vie :
- plus écologique et plus frugal
- basé sur la solidarité et l’entraide, voire la collaboration
- moins soumis aux contraintes de l’argent et des travers du système capitaliste et consumériste
- offrant à chacun une meilleure qualité globale de vie
Enfin, faire face au manque de moyens financiers des participants et préparer l’avenir (vieillesse, autonomie...)

Comment ?
- recueil d’informations sur les systèmes d’habitat participatif, les expériences réussies et ratées, les cadres légaux, etc.
- réunions régulières (~mensuelles) autour de thèmes.

Les grandes lignes dégagées :

1- installation en zone rurale pour :
- ne pas contribuer à l’étallement urbain
- revitaliser les campagnes (économique et culturel) dans une société tournée vers la métropolisation
- permettre le développement de permaculture et de petit élevage pour une meilleure qualité de l’alimentation, voire éventuellement tendre vers une autosuffisance alimentaire
- aspiration à la nature

2- pas d’enclavement :
proximité au moins d’une gare. Il n’y a pas volonté de vivre en cercle fermé, au contraire.

3- beaucoup de collectif, mais des domiciles séparés
Chaque ménage ou famille aura sont domicile propre : il ne s’agit pas de vivre en communauté.
Mais des choses comme une grande cuisine collective font consensus. La cuisine permettra notamment :
- de préparer ensemble les conserves issues de la production du groupement
- de préparer ensemble des repas, pour le collectif ou pour de l’événementiel (notamment manifestations culturelles)
- d’être un lieu de rencontre et d’échanges

4- présence d’activités économiques
Un certain nombre de participants ont besoin d’ateliers ou de studios pour exercer leurs activités professionnelles. Ces activités trouveront leur place dans le projet et peuvent permettre de contribuer à financer le foncier au lieu de payer des locations de locaux commerciaux.

5- diversité des modes de vie et activités
Un des buts est de permettre à chacun d’avoir des niveaux d’engagement différents dans les activités du projet. Certains pourront intégralement travailler sur place tandis que d’autres ne travailleraient qu’à l’extérieur. L’engagement de chacun dans les travaux collectifs (jardin, élevage, contruction, événémentiel, activités culturelles ou éducatives) doit rester libre.

6- multi-gérérationnel
Pour l’instant, le groupe est assez homogène, majoritairement dans la tranche 35-50, dont une bonne partie avec enfants. Un couple plus jeune a rejoint le projet. Il y a un souhait d’accueillir des personnes de tout âge, dont des gens plus âgés.

7- volonté de détachement, voire de rupture
On considère qu’un tel projet est sans objet s’ils s’agit de simplement transposer dans un lieu collectif nos modes de vies actuels. Ce projet prend son sens dans une volonté commune de vivre autrement tout en restant intégrés dans la société. Ceci amène des réflexions sur nos réels besoins fondamentaux.

Conclusion
Tout le monde est conscient qu’il est probable que tous les participants actuels ne seront pas dans le projet final, ou pas tous dans le même. Notamment, il y a des temporalités différentes, des moyens différents… Le groupe se pense d’abord comme un groupe de réflexion libre plutôt que comme les constructeurs d’un projet déterminé. Le projet sera d’ailleurs forcément influencé et infléchi par les conditions matérielles de sa réalisation (lieu, possibilités foncières, etc). Mais tout le monde s’enthousiasme pour le projet et les réflexions sont passionnantes. Au fil de celles-ci, on sent une convergence croissante de vues entre les participants.